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Guide de représentation pour les psychologues

PSYCHOLOGIE ET POLITIQUE
GOUVERNEMENTALE

 

 

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Activités de représentation de la SCP en faveur de la psychologie

Aux termes de son mandat, la Société canadienne de psychologie (SCP) vise à promouvoir «l’avancement de la psychologie pour la collectivité». Afin de remplir ce mandat, la SCP s’emploie à mener une vaste gamme d’activités qui comprennent notamment la diffusion de connaissances en psychologie, la défenses des intérêts du secteur de la recherche, l’enseignement, la pratique, l’accréditation, le congrès annuel et les relations courantes avec d’autres organismes qui s’occupent de psychologie et d’autres domaines.

La SCP défend les intérêts de la science et de la pratique de la psychologie au niveau fédéral parce que les programmes élaborés par le gouvernement du Canada touchent tous les membres de la SCP et tous les Canadiens, dans toutes les provinces et tous les territoires.

Ainsi, le gouvernement fédéral joue un rôle central dans la détermination du genre, de l’orientation et du niveau de financement de la recherche en psychologie au pays. Des programmes tels que les transferts du gouvernement canadien pour la santé et les services sociaux, les conseils subventionnaires, les Centres nationaux d’excellence et les fondations qui soutiennent la recherche (comme la Fondation canadienne pour l’innovation et la Fondation canadienne de la recherche sur les services de santé) représentent des composantes essentielles de la collectivité scientifique canadienne.

La santé est une compétence provinciale, mais la contribution du gouvernement fédéral demeure un facteur important. La Loi canadienne sur la santé et le rôle du gouvernement fédéral dans ce domaine influent sur la façon dont les services de soins de santé sont administrés, sur la répartition relative du financement d’origine privée et publique, sur la gamme des services que les psychologues peuvent offrir et sur la prestation de services à l’égard de groupes particuliers comme les réfugiés, les Autochtones, les militaires, le système de justice criminelle et la Gendarmerie royale du Canada (GRC).

Le gouvernement demande de plus en plus à la SCP de lui fournir des conseils sur des domaines de politique délicats qui, à leur tour, ont une incidence sur la façon dont les psychologues font leur travail. Ainsi, la SCP apporte sa contribution à des domaines aussi divers que la politique fiscale (c.-à-d. la législation sur les régimes enregistrés d’épargne-retraite et les psychologues agissent comme examinateurs des incapacités aux fins du crédit d’impôt pour les handicapés), les questions de justice criminelle (évaluation et traitement), la recherche zootechnique, la recherche au ministère de la Santé, la politique en matière de santé et les systèmes d’information sur la santé (Statistique Canada et l’Institut canadien d’information sur la santé).

Les représentants de la SCP rencontrent régulièrement des députés et leur personnel, des membres du Cabinet et des hauts fonctionnaires. De fréquentes visites aux comités spéciaux et permanents de la Chambre des communes constituent autant d’occasions de représenter les intérêts de la psychologie.

La SCP est depuis fort longtemps au cœur des activités de lobbying. Pour accroître l’efficacité de son action, la Société travaille à établir et à maintenir des relations et des réseaux qui visent la défense des intérêts de la psychologie. En ce qui concerne les questions de pratique, le Groupe d’intervention action-santé s’est révélé une coalition très efficace dont l’action est centrée sur le rôle et le financement du gouvernement fédéral relativement à la santé et aux soins de santé. Du côté scientifique, le Consortium canadien pour la recherche a permis d’influer de façon positive sur plusieurs initiatives fédérales importantes en matière de politique. La SCP est membre des comités directeurs de ces deux groupes. En outre, la Société constitue la plus importante association membre de la Fédération canadienne des sciences humaines et sociales. Elle est aussi membre fondateur du Réseau pour l’avancement de la recherche sur les services de santé.

Le gouvernement fédéral a toujours soutenu la santé, les universités, la science et la technologie, mais les sciences comportementales et sociales doivent se battre pour obtenir une part équitable des ressources. La lutte pour l’obtention de fonds fédéraux est féroce et le programme de la Société en matière de promotion de la science et de la pratique, défend continuellement les intérêts de la profession auprès du gouvernement (c.-à-d. Services correctionnels du Canada, Santé Canada, Développement des Ressources humaines Canada, le Programme national de recherche et de développement en santé, le Conseil de recherches médicales, le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie, le Conseil de recherches en sciences humaines).

Pour la défense de la science et de la pratique :

  • La Société canadienne de psychologie plaide activement en faveur de la psychologie en tant que science et de la pratique de la psychologie, afin d’obtenir davantage de soutien fédéral pour la recherche en psychologie et les services de santé; elle est à l’affût des occasions de présenter des mémoires devant les comités permanents et législatifs de la Chambre des communes et du Sénat.
  • La SCP organise des visites et des rencontres avec des décideurs clés du gouvernement, afin de leur expliquer davantage en quoi consiste la recherche et la pratique de la psychologie, comment elles sont menées et pourquoi elles sont importantes. Les activités de lobbying qui visent à familiariser les occupants de la Colline du Parlement avec la psychologie ont surtout porté sur l’apprentissage et l’alphabétisation, la sécurité des collectivités, le tabagisme, le traitement abusif des enfants et la réinsertion.
  • Elle parraine des cours spéciaux de courtes durée qui sont élaborés à l’intention des fonctionnaires fédéraux sur des questions qui touchent la recherche et la pratique en psychologie et qui sont directement liées aux politiques. Ces séances d’information ont surtout porté sur la recherche, le développement et la pratique dans les domaines de la santé et du comportement, du vieillissement, de l’abus de substances, de la connaissance et du fonctionnement du cerveau.
  • Elle accroît le nombre de psychologues qui participent à l’élaboration des politiques fédérales en matière de sciences et de programmes en offrant au Parlement les services des membres de la SCP pour qu’ils comparaissent devant les comités parlementaires et qu’ils rencontrent les législateurs.
  • La SCP élabore des programmes en matière de politique publique, en travaillant étroitement avec les organismes fédéraux chargés de la recherche et des programmes.
  • Elle propose la candidature de psychologues éminents comme membres de conseils de recherche et de comités consultatifs nationaux en matière de science et de programmes.
  • Elle organise des rencontres auxquelles participent les principaux décisionnaires des organismes fédéraux et du Parlement, ainsi que les dirigeants de la SCP qui sont responsables des affaires scientifiques et professionnelles, afin de renforcer notre partenariat et d’aborder des questions importantes pour les psychologues et le gouvernement.

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