Je suis étudiante en maîtrise et en doctorat en psychologie clinique à l'Université de Waterloo, spécialisée dans les expériences des populations BIPOC et Queer. J'ai obtenu mon baccalauréat ès sciences avec mention tout en me spécialisant dans la recherche en psychologie et en me spécialisant en criminologie, en me concentrant sur la victimisation des Noirs et des Autochtones au sein du système de justice canadien. Ainsi, mon parcours universitaire a été marqué par un engagement fort en faveur de la justice et de l'équité, d'autant plus que mes recherches portent sur les disparités en matière de santé mentale et sur la manière dont les systèmes de privilèges et d'oppression ont un impact sur les communautés marginalisées.
Alors que je me destinais à l'origine à la réforme du droit et des politiques, j'ai découvert ma passion pour la défense des droits en assumant des rôles de leadership, notamment en tant que présidente du Woodsworth Racialized Students' Collective (collectif des étudiants racialisés de Woodsworth) et en encadrant des lycéens BIPOC dans le cadre de la Summer Psychology Research Initiative (SPRINT). Le temps que j'ai consacré aux initiatives universitaires et judiciaires a renforcé ma confiance et mon engagement à travailler au sein des systèmes institutionnels pour promouvoir l'équité d'une manière qui ne soit pas seulement solidaire, mais aussi culturellement sensible et responsabilisante.
En dehors du monde universitaire, je suis activement engagée dans la défense des droits et le travail communautaire, notamment en tant que répondante sur une ligne d'écoute téléphonique. Je reconnais que les personnes BIPOC et Queer rencontrent fréquemment des obstacles systémiques aux soins de santé mentale, et le fait de fournir un soutien accessible et immédiat à travers ces rôles n'a fait que renforcer ma détermination à démanteler ces inégalités.
En tant que chercheuse et clinicienne en formation, je constate de première main que la psychologie ne parvient souvent pas à servir équitablement les populations marginalisées en raison d'une représentation limitée dans la recherche et la pratique. Mon objectif professionnel est de remettre en question l'injustice épistémique en plaidant en faveur d'une diversité et d'une inclusion véritables à tous les niveaux du pouvoir institutionnel. Je crois que la diversité des points de vue est essentielle pour faire progresser les connaissances et je m'engage à faire en sorte que les voix historiquement exclues soient au centre de la recherche, de la formation et de la pratique en psychologie.