C’est avec beaucoup de fierté et d’enthousiasme que je saisis l’occasion qui m’est offerte de devenir chef de la direction de la Société canadienne de psychologie.
Comme beaucoup d’entre vous, j’ai entrepris une carrière en psychologie car j’en reconnaissais l’étendue et la profondeur, et je voulais changer la vie des gens de manière positive. En travaillant dans des hôpitaux, des instituts de recherche et des refuges, et en participant à des recherches sur la santé mentale, la santé de la population, la prise de décision en fin de vie, les maladies chroniques, l’itinérance et la prévention des blessures, pour n’en citer que quelques-unes, j’ai pris conscience du rôle important que la recherche en psychologie peut jouer dans la mise en œuvre des politiques, des programmes et des services. Je me suis donc engagée dans un parcours professionnel qui me permettait de conjuguer la recherche, les politiques et la pratique, à travers et au sein de multiples secteurs.
La psychologie est au cœur des grandes questions sociétales et des avancées majeures. Je comprends les défis et les possibilités auxquels fait face la psychologie en tant que profession et discipline – du point de vue de la pratique, de la science et de l’éducation – ainsi que ceux auxquels la Société est confrontée, et nos divers types de membres et d’affiliés, y compris ceux qui choisissent de ne pas adhérer à la SCP.
La SCP, qui est la plus grande association nationale vouée à la défense de la science, de la pratique et de l’enseignement de la psychologie, est bien placée pour jouer un rôle de premier plan face aux défis et aux possibilités d’aujourd’hui et de demain, qui sont notamment les suivants :
- Un travail de sensibilisation qui aide le public, les médias et les décideurs à comprendre les vastes contributions de la psychologie.
- Plaider pour un financement accru de la recherche et des moyens efficaces de mobilisation des connaissances.
- Renforcer le soutien aux études supérieures, et diversifier et accroître l’accès à la psychologie.
- Aborder différentes questions liées au permis d’exercice pancanadien, au titre de psychologue, aux normes professionnelles, à la main-d’œuvre en santé et à l’accès aux services psychologiques.
- Se faire le porte-parole de la vérité et de la réconciliation, ainsi que de l’équité, de la diversité, de l’inclusion et du sentiment d’appartenance.
- Valeur et implication des membres.
J’ai l’honneur et le privilège de travailler avec et pour les membres afin de construire une psychologie forte, diversifiée et unifiée. Je pense qu’il existe de nombreuses possibilités de renforcer les relations existantes, d’établir de nouvelles relations et de nouveaux partenariats, et de développer la profession et l’association, tout cela dans le but de susciter le changement et de continuer à montrer la contribution importante que la psychologie et la recherche en psychologie peuvent apporter à la fois à la santé et au bien-être général des Canadiens et à la société dans son ensemble.
Lisa Votta-Bleeker, Ph.D.
Chef de la direction
Société canadienne de psychologie