Message de la présidente, Journée mondiale de la santé mentale, 10 octobre, 2021

Au cours de l’actuelle pandémie, les inégalités et les disparités systémiques sociétales, nationales et mondiales ont été exacerbées et mises en évidence. Ces injustices persistantes et négligées ont un lien direct avec la présente crise de la santé mentale, car les plus vulnérables d’entre nous n’ont que peu ou pas d’accès aux soins. La Déclaration universelle des droits de l’homme garantit le droit à la sécurité, à la santé, au logement, à l’éducation et aux avantages de la science et de la culture (articles 3 à 28), dont font partie, par définition, la santé psychologique et la psychologie scientifique. Il y est également stipulé que chacun peut se prévaloir de tous les droits et de toutes les libertés proclamés dans la Déclaration, « sans distinction aucune » (article 2.1). Peu importe la communauté ou le pays, il est donc impératif de s’attaquer à l’accès aux services de santé mentale afin d’assurer et de protéger le droit de tous les peuples à la santé psychologique

Ada L. Sinacore, PhD
Présidente, Société canadienne de psychologie