Où obtenir de l’aide ?
Si vous pensez éprouver des symptômes liés à un ou plusieurs événements traumatiques, ou souffrir d’un trouble de santé mentale lié au traumatisme, comme le trouble de stress post-traumatique (TSPT), il est important d’être évalué par un clinicien formé, ayant de l’expérience en matière de traumatismes, d’évaluation et de traitement.
Pour savoir où obtenir de l’aide au Canada, veuillez consulter le guide de la Société canadienne de psychologie :
Trouver le psychologue qui vous convient
Associations provinciales et territoriales
Conseils pour prendre soin de soi :
1. Chercher du soutien auprès des autres
Les personnes touchées par un traumatisme ou un trouble de santé mentale lié au traumatisme, comme le TSPT, ont souvent tendance à s’isoler. Essayez de ne pas vous retirer de votre entourage. Il y a probablement quelqu’un dans votre famille ou votre cercle d’amis qui peut vous écouter et vous aider. Des études ont démontré que les personnes ayant un bon réseau de soutien sont plus susceptibles de constater une amélioration de leurs symptômes (Brewin et al., 2000; Scarpa et al., 2006).
2. Consulter un professionnel
Utilisez les services qui sont à votre disposition (p. ex. médecin, spécialiste en santé mentale, services de soutien aux victimes, etc.). Les groupes d’entraide, où vous pouvez échanger avec d’autres personnes ayant vécu des expériences similaires, peuvent aussi être utiles. Si la spiritualité fait partie de votre quotidien, elle peut également être une source de réconfort (Connor et al., 2003).
3. Alcool, tabac, drogues et médicaments
Il n’est pas recommandé d’avoir recours à l’alcool, au tabac ou à la drogue pour composer avec votre souffrance. Même si ces substances peuvent offrir un soulagement temporaire, elles risquent d’aggraver vos symptômes à long terme (Dworkin et al., 2018). Si vous souhaitez explorer les bienfaits potentiels des médicaments, veuillez en discuter avec votre médecin.
4. Parlez de l’événement
Les recherches montrent que le fait d’éviter les choses qui déclenchent des pensées désagréables liées à l’événement traumatique empêche ces pensées de s’estomper avec le temps (Brewin, 2001). Prendre le temps de réfléchir et de parler de l’événement traumatique et de son impact sur vous (avec des professionnels de la santé, des amis ou des bénévoles, par exemple), tout en vous accordant du repos, est une façon constructive de gérer les pensées intrusives.
5. entez de reprendre votre vie normale
Essayez de reprendre vos routines et activités habituelles dès que vous vous en sentez capable. Les personnes souffrant de stress traumatique ont tendance à cesser leurs activités sociales et professionnelles, qui pourtant apportent structure et sens à leur quotidien.
6. L’acceptation
L’intensité de votre souffrance peut vous surprendre, mais elle est une réaction naturelle à ce que vous avez vécu. Accepter la présence de pensées et d’émotions difficiles permet de les atténuer progressivement avec le temps.
7. Informez-vous sur vos symptômes
Essayez d’en apprendre davantage sur ce que vous ressentez. Le but n’est pas de devenir expert de votre condition, mais plutôt de mieux comprendre vos symptômes afin de mieux les gérer.
Références :
Brewin, C. R. (2001). Memory processes in post-traumatic stress disorder. International Review of Psychiatry, 13(3), 159-163.
Brewin, C. R., Andrews, B., & Valentine, J. D. (2000). Meta-analysis of risk factors for posttraumatic stress disorder in trauma-exposed adults. Journal of Consulting and Clinical Psychology, 68(5), 748.
Connor, K. M., Davidson, J. R., & Lee, L. C. (2003). Spirituality, resilience, and anger in survivors of violent trauma: A community survey. Journal of Traumatic Stress, 16, 487-494.
Dworkin, E. R., Wanklyn, S., Stasiewicz, P. R., & Coffey, S. F. (2018). PTSD symptom presentation among people with alcohol and drug use disorders: Comparisons by substance of abuse. Addictive Behaviors, 76, 188-194.
Scarpa, A., Haden, S. C., & Hurley, J. (2006). Community violence victimization and symptoms of posttraumatic stress disorder: The moderating effects of coping and social support. Journal of Interpersonal Violence, 21(4), 446-469.