Série « La psychologie peut vous aider » : Le trouble du spectre de l’autisme

Qu’est-ce que le trouble du spectre de l’autisme (TSA)?

Le trouble du spectre de l’autisme (ASD) est un trouble neurologique (d’origine cérébrale) qui affecte le développement des habiletés sociales et de la capacité à communiquer, ainsi que d’autres aspects du comportement, et présente des caractéristiques qui lui sont propres. Le terme « trouble du spectre de l’autisme » (TSA) reflète le point de vue actuel selon lequel l’impact du TSA sur l’apprentissage et le comportement varie selon son degré – de relativement léger à grave – dans tous les aspects ou dans certains aspects du développement. Par exemple, bien que certaines personnes atteintes du TSA soient également atteintes d’une déficience intellectuelle, le modèle de caractéristiques sociales et comportementales propres au TSA peut coexister avec tous les niveaux d’intelligence. Les personnes qui souffrent du TSA éprouvent des difficultés à comprendre les autres et à développer des relations sociales qui impliquent la réciprocité. Par exemple, bien qu’elle souhaite avoir des interactions et des relations sociales, une personne atteinte du TSA ne maîtrise pas naturellement les habiletés que requièrent les contacts interpersonnels, comme la capacité de comprendre le point de vue de l’autre. Pour certaines personnes atteintes du TSA, les troubles du langage (ou l’absence de langage) rendent encore plus difficiles l’expression des idées ou la compréhension d’idées complexes exprimées verbalement par une autre personne. Toutefois, même si le langage est bien maîtrisé, la façon particulière de communiquer de la personne autiste peut teinter les situations sociales dans lesquelles elle se trouve. Par exemple, une personne atteinte du TSA peut avoir de la difficulté à entamer une conversation ou poursuivre une conversation avec fluidité, et dans les deux sens. Les personnes atteintes du TSA ont tendance à utiliser des modèles de pensée et de comportement stéréotypés. Par exemple, leurs intérêts et leurs activités sont parfois restreints, inhabituels ou plus intenses que chez d’autres personnes. Chez certaines personnes atteintes du TSA, les réponses sensorielles inhabituelles peuvent prendre la forme de réaction excessive ou d’absence de réaction à la lumière, aux sons, au contact physique, aux goûts, aux odeurs ou à la douleur. Le résultat à long terme de ce trouble à l’âge adulte varie grandement chez les personnes souffrant du TSA. Certaines d’entre elles réussiront sur le plan scolaire et professionnel, et seront autonomes, surtout depuis que nos collectivités acceptent de plus en plus les différences dans la société. La vulnérabilité aux problèmes de santé mentale, comme l’anxiété et la dépression, est présente chez plusieurs de ces adultes, par ailleurs doués, qui vivent avec le TSA.

La recherche montre que le TSA est un trouble génétique, mais on n’en connaît pas encore les causes. Le risque de développer le TSA est plus grand chez les enfants nés dans une famille dont un membre a déjà reçu un diagnostic de TSA; le TSA est plus fréquent chez les garçons/hommes que chez les filles/femmes (même si le TSA est aussi moins souvent diagnostiqué avec précision chez les filles et les femmes). Le TSA est un trouble permanent, dont les formes les plus graves sont détectées habituellement avant l’âge de deux ou trois ans, car à cet âge, un enfant a commencé à parler et à s’intéresser aux gens, ce qui n’est pas le cas chez les enfants atteints d’un TSA sévère. Toutefois, des signes plus subtils du TSA peuvent se constater beaucoup plus tard, souvent lorsque l’enfant entre à l’école et que ses différences par rapport à ses camarades de classe deviennent de plus en plus évidentes.

Comment diagnostique-t-on le TSA?

Le TSA est diagnostiqué par un praticien expérimenté (habituellement un pédopsychologue clinique ou un médecin spécialiste) et repose sur les types de comportements. Il n’existe aucun examen médical pour diagnostiquer le TSA. Le diagnostic se fait par la collecte d’informations détaillées de la part des parents et d’autres personnes sur certains aspects particuliers du développement et du comportement de l’enfant, et en faisant des observations systématiques directes du comportement — à la fois, les choses inhabituelles que fait l’enfant, et les choses qu’il ne fait pas, mais que l’on s’attend à voir chez un enfant du même âge.

Grâce à la détection précoce de ce trouble chez les jeunes enfants et notre compréhension accrue des formes légères et des formes plus graves chez les personnes de tous âges, le diagnostic de TSA est de plus en plus courant. Une récente estimation canadienne indique qu’au moins 1 enfant sur 66 est touché (Agence de la santé publique du Canada, 2018). Les répercussions du TSA varient, mais elles peuvent être pénibles pour les familles, ainsi que pour les services de santé et les services scolaires et communautaires qui soutiennent les personnes qui en souffrent. De nombreuses collectivités tentent de s’adapter au besoin croissant de services pour les personnes atteintes du TSA et leurs proches.

Que faisons-nous à l’égard du TSA? La psychologie peut-elle aider?

Pour plusieurs personnes atteintes du TSA, les résultats des traitements qui leur sont offerts sont significativement meilleurs que dans les décennies précédentes. Les progrès de la recherche en psychologie nous ont aidés à mieux comprendre les différences fondamentales sur le plan du développement ainsi que les défis auxquels sont confrontées les personnes qui souffrent du TSA. De nombreux psychologues ont contribué à l’amélioration des méthodes de dépistage, d’évaluation et de traitement du TSA. L’évaluation psychologique des enfants selon leur profil d’aptitude – les points forts et les points faibles – ainsi que l’évaluation des symptômes du TSA et de ses problèmes concomitants est à même d’orienter l’élaboration de programmes appropriés pour les enfants vivant avec le TSA. Les traitements fondés sur les principes psychologiques sont à la fine pointe de l’intervention en autisme.

L’intervention précoce intensive fondée sur les principes scientifiques de l’apprentissage (analyse appliquée du comportement, ou AAC) peut aider les enfants atteints du TSA, si elle est utilisée dans le cadre d’un programme de traitement individualisé. Les principaux domaines d’intervention sont, entre autres, les aptitudes à la communication et les compétences sociales, les tâches de la vie quotidienne, la maîtrise de soi ou la capacité d’adaptation, ainsi que le soutien de la famille. Plusieurs autres interventions psychologiques peuvent être intégrées aux techniques fondées sur l’AAC afin de répondre aux besoins de la personne. Il s’agit, notamment, de l’enseignement accessoire et d’autres stratégies (comme l’enseignement d’habiletés clés) qui misent sur des situations propices à l’apprentissage à la maison et dans la collectivité. Les méthodes d’enseignement structuré mettent l’accent sur l’organisation de l’environnement de la personne (horaires, matériel pédagogique et cadre) afin d’optimiser l’apprentissage et le fonctionnement. Les interventions par les pairs, dans lesquelles les autres enfants apprennent à interagir efficacement avec un enfant atteint du TSA, peuvent favoriser les possibilités de socialisation. Pour les personnes plus âgées et plus autonomes atteintes du TSA, la thérapie cognitivo-comportementale (TCC) peut aider à gérer l’anxiété, qui est courante dans le TSA. Dans le cadre d’une TCC, on apprend à la personne à modifier sa façon de penser et à utiliser des techniques de relaxation systématiques dans les situations qui provoquent chez elle de l’anxiété. Les stratégies de régulation des émotions peuvent également être enseignées à l’aide de méthodes cognitivo-comportementales adaptées. Il peut être particulièrement difficile de trouver un traitement fondé sur l’expérience clinique pour répondre aux besoins en santé mentale des adultes atteints du TSA. Les psychologues et les autres professionnels de la santé mentale qui comprennent le TSA peuvent modifier des programmes existants afin de personnaliser le traitement lorsque les services en matière de TSA sont inexistants. Les mesures de soutien professionnel, comme l’encadrement professionnel et les activités de loisir appropriées peuvent également être bénéfiques à de nombreuses personnes atteintes du TSA.

Où puis-je obtenir plus d’information?

Pour savoir si une intervention psychologique peut vous aider, consultez un psychologue agréé. Les associations provinciales et territoriales, et certaines associations municipales offrent des services d’aiguillage. Pour connaître les noms et les coordonnées des associations provinciales et territoriales de psychologues, veuillez vous rendre à l’adresse http://www.cpa.ca/publicfr/Unpsychologue/societesprovinciales/.

La présente fiche d’information a été préparée pour la Société canadienne de psychologie par Isabel M. Smith, Ph. D. La Dre M. Smith est une psychologue clinicienne agréée; elle est titulaire de la chaire de recherche Joan et Jack Craig en autisme et est professeure aux départements de pédiatrie et de psychologie et neuroscience de l’Université Dalhousie. Les travaux de la Dre Smith au centre de recherche du Centre de soins de santé IWK, situé à Halifax, en Nouvelle-Écosse, portent sur les enfants et les adolescents souffrant du TSA et leurs familles.

Juillet 2019

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Série « La psychologie peut vous aider » : Faire une demande d’admission aux programmes d’études de cycles supérieurs en psychologie auprès des universités canadiennes

Quand commencer à chercher?

Il est sage de commencer à chercher les programmes ou les écoles de psychologie potentiels quelques années avant le moment où vous avez l’intention de faire votre demande d’admission. Bien que cela semble tôt, vous vous assurez ainsi de suivre tous les cours requis et d’acquérir l’expérience en recherche/travail/bénévolat exigée pour faire de vous un bon candidat. Les dates limites d’admission auprès des écoles d’études supérieures sont fixées au début décembre et au début mars. Prévoyez assez de temps pour remplir les documents d’admission en commençant dès l’été ou l’automne de votre dernière année d’études de premier cycle.

Comment choisir un programme?

L’une des premières décisions que vous aurez à prendre est le profil de formation dans lequel vous voulez vous spécialiser : profil recherche, profil professionnel et profil scientifique-professionnel. Cette décision dépend de vos objectifs de carrière. Les programmes d’études supérieures sont axés, à des degrés variables, sur la pratique ou la recherche. Par exemple, certains sous-domaines de la psychologie, comme la psychologie cognitive et la psychologie sociale, mettent l’accent sur la recherche et s’adressent davantage aux étudiants qui visent une carrière scientifique ou qui se destinent à l’enseignement. En revanche, d’autres programmes d’études supérieures en psychologie mettent l’accent à la fois sur la psychologie appliquée et sur la recherche; il s’agit, notamment, des programmes de psychologie clinique, de psychologie du counseling, de psychologie scolaire, de neuropsychologie, de psychologie judiciaire et de psychologie industrielle/organisationnelle. Pour vous aider à prendre une décision éclairée, allez sur le site Web des programmes et informez-vous auprès des professeurs, des étudiants actuels et des anciens étudiants afin de connaître le genre d’emploi que les étudiants obtiennent généralement, une fois leur diplôme obtenu. Gardez également à l’esprit que certaines universités offrent des programmes particuliers, spécialisés en méthodologie, en psychologie communautaire, en histoire de la psychologie, etc.

Quelles sont les universités qui offrent des programmes d’études supérieures en psychologie?

Vous trouverez sur le site Web de la SCP la liste des universités canadiennes qui offrent des programmes en psychologie (https://cpa.ca/etudiants/resources/universitescanadiennes/) et https://cpa.ca/etudiants/resources/Experimental/).

Si vous penchez pour un diplôme en psychologie professionnelle, en psychologie du counseling, en psychologie scolaire ou en neuropsychologie, consultez la section du site Web de la SCP consacrée à l’agrément. Vous y trouverez la liste des universités qui proposent une formation qui répond aux normes d’agrément des programmes de psychologie professionnelle (https://cpa.ca/agrement/programmesagrees/). Sachez que les universités ou les programmes d’études supérieures ne sont pas tous agréés et que cela pourrait affecter les possibilités d’internats et de stages, ainsi que les perspectives d’emploi. Communiquez avec les universités pour vous informer du statut d’agrément de leurs programmes.

Le site Web du Council of University Directors of Clinical Programs contient une fiche d’information qui traite précisément des demandes d’admission auprès des écoles d’études supérieures qui offrent un programme en psychologie clinique (https://cudcp.wildapricot.org/resources/Pictures/ClinicalPsychGradSchool_Updated3.pdf).

Qu’est-ce qui fera de vous un bon candidat?

Les conditions d’admission à l’université varient. En commençant votre recherche à la première ou à la deuxième année de votre formation de premier cycle, vous pourrez orienter vos expériences de recherche et vos expériences pratiques en fonction des prérequis demandés par les programmes d’études supérieures auxquels vous avez l’intention de faire une demande d’admission. En examinant les conditions d’admission, vous pourrez déterminer facilement si votre diplôme, les travaux universitaires effectués au premier cycle et les notes obtenues aux tests normalisés (s’il y a lieu) répondent aux normes des programmes. On trouve généralement en ligne des statistiques qui vous permettent d’avoir une idée de la probabilité que votre candidature soit retenue en tenant compte du contingentement des programmes.

La plupart des programmes d’études de cycles supérieurs prennent en considération les résultats scolaires (généralement au-dessus de 80 %), en particulier dans les cours en psychologie et, souvent, dans les cours de méthodologie de recherche ou de statistiques. Il est fréquent que le programme favorise les candidats qui ont produit une thèse de spécialisation et qui ont de l’expérience supplémentaire en recherche (bénévole ou rémunérée). Certaines universités exigent également des candidats qu’ils aient réussi le test GRE ou d’autres tests normalisés (p. ex., le Test of English as a Foreign Language [TOEFL] pour les étudiants francophones qui font une demande d’admission auprès d’une université anglophone). Ces tests demandent de la préparation; vous devez donc bien planifier afin de prévoir suffisamment de temps dans l’éventualité où vous auriez à repasser le test, et de veiller à ce que les résultats soient disponibles avant la date limite d’admission à l’école d’études supérieures. Vous trouverez des renseignements supplémentaires sur le test GRE et des ressources utiles pour vous y préparer, comme la mise au point d’un plan d’étude, à l’adresse suivante : https://www.mastersdegree.net/how-to-study-for-the-gre/.

Enfin, de nombreux programmes d’études supérieures exigent des lettres de recommandation. Assurez-vous de vous adresser à des personnes qui vous connaissent bien et qui savent ce que vous avez accompli et appris pendant vos études (p. ex., conseiller en recherche, professeur qui vous a enseigné un cours avancé de premier cycle), car les lettres de recommandation sont très importantes dans le processus de décision.

Combien de temps durent les études de cycles supérieurs?

Certains programmes d’études supérieures conduisent à un diplôme de maîtrise (maîtrise ès arts – M.A.; maîtrise ès sciences – M.Sc.; maîtrise en éducation – M.Ed.), tandis que d’autres aboutissent à un diplôme de doctorat (doctorat en philosophie – Ph. D.; doctorat en psychologie – Psy.D.; doctorat en éducation – D.Éd). La durée d’un programme de maîtrise est d’un an ou deux, auxquels s’ajoutent de trois à cinq ans pour l’obtention du doctorat. Certaines universités offrent également des programmes combinés de maîtrise et de doctorat. Vos aspirations professionnelles, votre capacité financière, votre situation familiale et le temps que vous pouvez consacrer à vos études influenceront votre choix par rapport au type de programme et à la durée de votre formation.

Quelles sont les exigences des programmes?

Les programmes d’études supérieures se distinguent quant au type de cours qu’ils proposent, au nombre de cours à suivre par les étudiants et au temps que les étudiants devront consacrer au programme. Les possibilités de recherche, de stages pratiques, d’enseignement et d’internats obligatoires sont différentes d’une école d’études supérieures à l’autre. Vérifiez les exigences des programmes qui vous intéressent en consultant les sites Web des établissements, pour vous assurer que ceux-ci cadrent avec votre plan de carrière.

Comment choisir un directeur de recherche?

La relation la plus significative que vous développerez pendant vos études supérieures est celle que vous entretiendrez avec votre directeur de recherche. En trouvant un professeur qui a les mêmes intérêts de recherche que vous, et en établissant une relation avec lui, non seulement vous augmenterez vos chances d’être accepté à cette université, mais vous vous assurerez aussi que le temps que vous consacrerez à vos études supérieures sera utile et satisfaisant. La plupart des départements universitaires publient sur leur site Web la liste des membres de leur corps enseignant, ainsi que leur biographie, leurs intérêts de recherche et leurs coordonnées, en plus d’indiquer comment joindre les étudiants actuels. Pour choisir la bonne école d’études supérieures, il est essentiel de trouver les directeurs de recherche potentiels et d’entrer en contact avec eux pour leur demander s’ils accepteront de nouveaux étudiants diplômés l’année suivante.

Certaines universités basent en grande partie leur décision d’accepter un étudiant en fonction de la disposition du professeur à accompagner cet étudiant pendant ses études. Commencez tôt à prendre contact avec des superviseurs potentiels dans les universités qui vous intéressent. Dès le premier contact (probablement par courriel), assurez-vous de vous familiariser avec les travaux que mène ce professeur et proposez des avenues de recherche que vous aimeriez explorer. N’oubliez pas que vous entamez une relation importante; soyez poli et patient lorsque vous attendrez sa réponse.

Comment payer les droits de scolarité?

Les études supérieures peuvent être coûteuses, les frais de scolarité variant considérablement d’une université à l’autre. Habituellement, les écoles d’études supérieures annoncent sur leur site Web ce qu’un étudiant doit s’attendre à payer en droits de scolarité et en frais supplémentaires, en plus d’indiquer si l’école offre des bourses aux étudiants, des postes d’assistant à l’enseignement et des postes d’assistant à la recherche. Les bourses/subventions provinciales, territoriales et fédérales, ainsi que les bourses/subventions privées, peuvent aussi vous aider à payer vos études et à subvenir à vos besoins pendant vos études. Pour obtenir plus d’information sur les bourses d’études canadiennes pour la maîtrise et le doctorat, rendez-vous sur les sites Web des trois Conseils du Canada :

Si vous cherchez du financement pour votre première année d’études supérieures, vous devez soumettre une demande l’année précédant celle où vous avez l’intention de commencer vos études (l’année où vous faites votre demande d’admission). Généralement, les demandes de bourses doivent être déposées au début du semestre d’automne (octobre/novembre).

Vous pouvez aussi vous informer sur le Centre de service national de prêts aux étudiants et/ou sur les programmes d’aide financière aux étudiants qui sont disponibles dans la province ou le territoire où vous vivez, dont voici des exemples :

Province/territoire Programme
Alberta Alberta Student Aid
Colombie-Britannique British Columbia Student Aid
Manitoba Aide aux étudiants du Manitoba
Nouveau-Brunswick Services financiers pour étudiants
Terre-Neuve-et-Labrador Newfoundland and Labrador Student Aid
Territoires-du-Nord-Ouest Aide financière aux étudiants
Nouvelle-Écosse Nova Scotia Student Assistance
Nunavut Aide financière aux étudiants du Nunavut
Ontario Régime d’aide financière aux étudiantes et aux étudiants de l’Ontario
Île-du-Prince-Édouard Aide financière aux étudiants
Québec Aide financière aux études
Saskatchewan Aide aux étudiants de la Saskatchewan
Yukon Aide financière aux étudiants et aux étudiantes

Remarque finale

Pour décider du nombre d’écoles auprès desquelles vous voulez faire une demande d’admission, cherchez l’équilibre entre quantité et qualité afin d’augmenter vos chances d’être accepté. Ne manquez pas non plus de demander des conseils aux étudiants de cycle supérieur qui sont présentement aux études. Bonne chance!

Vous voulez plus d’informations?

  • Rendez-vous à la section du site Web de la SCP consacrée aux étudiants (https://cpa.ca/etudiants/), en particulier à la page Ressources pour les étudiants, qui propose une présentation sur l’admission aux études supérieures qui a été donnée au congrès de la SCP de 2013, ainsi que des références (https://cpa.ca/etudiants/resources/).
  • Consultez le site Web du CCPPP (https://ccppp.ca/bienvenue) pour vous renseigner sur la procédure à suivre pour faire une demande d’admission aux programmes d’études supérieures et aux programmes d’internats et de stages.
  • Site Web de l’APA : (http://www.apa.org/education/grad/index.aspx

La présente fiche d’information a été rédigée pour la Société canadienne de psychologie par M. Colin Capaldi (Université Carleton) et Mme Lyndsay Evraire (Université Western).

Dernière révision : Octobre 2021

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Série « La psychologie peut vous aider » : L’activité physique

Les bienfaits psychologiques de l’activité physique : bouger pour être en bonne santé mentale

Un mode de vie sain, cela implique beaucoup de choses, notamment faire de l’exercice tous les jours, manger sainement et de manière équilibrée, gérer son stress et avoir de bonnes nuits de sommeil. L’activité physique joue un rôle extrêmement important dans le maintien de la santé physique et psychologique.

La recherche montre que l’activité physique apporte des bienfaits psychologiques. Par exemple, l’exercice peut améliorer l’humeur et aider à se sentir plus confiant et compétent. Il peut contribuer à prévenir et à contrôler la dépression et l’anxiété, augmenter l’énergie, réduire le stress et améliorer la vigilance et l’endurance.

En outre, certains types d’activité physique, comme les sports d’équipe, procurent un réseau de soutien social, qui présente de multiples avantages, y compris le maintien de liens d’amitié, ainsi que l’amélioration de l’humeur et de la qualité de vie.

Quel type d’activité physique, et combien d’activité physique dois-je pratiquer pour me sentir mieux?

Il n’y a pas de formule unique qui fonctionne pour tout le monde. De nombreuses études montrent que l’intégration d’exercices aérobiques (c.-à-d. des activités comme la course ou le vélo, qui préparent le cœur et les poumons à répondre aux besoins du corps en oxygène) et d’exercices avec des poids lors d’une séance d’entraînement est importante pour maintenir sa forme physique.

Toutefois, la durée, la fréquence et le type d’activité physique dépendent de la condition physique actuelle de la personne et de ses objectifs de remise en forme. On recommande généralement aux gens de faire trente minutes d’exercice modéré, comme la marche, de trois à cinq fois par semaine.

Mais toutes les formes d’activité physique, aérobiques ou non, effectuées en une seule fois ou en plusieurs fois, peuvent améliorer la santé mentale. Le jardinage, le golf, promener son chien, faire du sport en sont quelques exemples.

Plusieurs personnes disent « se sentir mieux » lorsqu’elles font régulièrement de l’exercice, quel que soit le type d’activité. Il y a de fortes chances que nous continuions à faire les choses qui nous plaisent, qui sont faciles à intégrer à notre quotidien et qui nous apportent un sentiment de bien-être.

Je ne sais pas par où commencer : l’importance de se fixer un objectif

Au moment de choisir le type d’activité physique qui vous conviendra, il est important de vous fixer des objectifs réalistes et de vous donner le temps nécessaire pour les atteindre. Plusieurs personnes s’imposent, au départ, des attentes irréalistes.

Par exemple, elles veulent perdre du poids en très peu de temps ou faire de l’exercice trop souvent et trop longtemps. Si vous vous fixez un objectif que vous ne pouvez atteindre, il se peut qu’au bout du compte, vous soyez déçu de vous-même et vous vous sentiez inefficace; vous serez alors plus susceptible d’abandonner. Fixez-vous des objectifs faciles à atteindre puis, petit à petit, des objectifs plus élevés.

La modification de votre état de santé (p. ex., perte de poids, amélioration de la santé cardiovasculaire) prend parfois du temps; c’est pourquoi il est important de choisir des activités ou des objectifs de performance qui vous permettent de mesurer votre succès.

Le nombre d’étages gravis chaque jour ou le nombre de promenades effectuées chaque semaine sont des exemples d’activités mesurables. Essayez de vous fixer des objectifs précis (p. ex., je vais marcher deux kilomètres trois fois par semaine).

Si vos objectifs sont trop généraux (p. ex., je vais marcher davantage), ils sont difficiles à mesurer et sont moins motivants. Par ailleurs, l’ennui que provoque la routine peut affecter la motivation; il pourrait donc s’avérer utile de varier votre programme d’entraînement. Si vous avez du mal à définir des objectifs de remise en forme appropriés, demandez l’aide d’un professionnel de la santé et d’un professionnel du conditionnement physique.

Quelle quantité d’activité physique dois-je pratiquer, et quand l’activité physique devient-elle excessive? Les signes psychologiques du surentraînement

Plusieurs d’entre nous avons une vie très active et nous démenons pour composer avec nos nombreuses responsabilités. Il est essentiel de s’accorder du temps pour soi et de trouver des moyens de le faire.

Chacun a ses propres limites physiques et mentales. Lorsque l’entraînement est excessif et trop rapide, la capacité d’adaptation du corps est dépassée, ce qui conduit dans certains cas au surentraînement.

Les signes du surentraînement, également appelé « épuisement », « surmenage » ou « surcharge », sont très variés. L’incapacité soudaine de terminer l’entraînement, la fatigue, les troubles du sommeil, la perte d’appétit, la perturbation de l’humeur (c.-à-d. irritabilité, dépression, apathie/changement d’attitude par rapport à l’entraînement, perte de motivation à l’égard de l’entraînement ou épuisement mental) et la prédisposition accrue aux maladies/blessures en sont des indices.

Le surentraînement vient habituellement du manque de repos ou de la répétition excessive du même exercice. Plus le surentraînement est long, plus la récupération est longue. C’est pourquoi il faut le dépister le plus tôt possible. Le corps et l’esprit ont besoin de temps pour se reposer.

Si vous vous rendez compte que vos entraînements sont pénibles et que vous avez moins d’intérêt et d’énergie, il est important d’interrompre momentanément votre programme d’exercices. Se pousser à l’extrême pendant une période de surentraînement au lieu de prendre du repos peut entraîner des problèmes de santé mentale importants.

Où puis-je obtenir plus d’information?

Pour obtenir plus d’information sur l’activité physique, consultez le site Web de l’Agence de la santé publique du Canada à l’adresse http://www.phac-aspc.gc.ca.

Le site propose également un guide d’activité physique, qui pourrait vous être utile lorsque vous chercherez des façons d’intégrer l’activité physique à votre vie. Vous trouverez de l’information supplémentaire sur le site Web de Santé Canada à l’adresse http://www.hc-sc.gc.ca.

Avant de commencer à pratiquer une activité physique, parlez à votre médecin de famille afin de vous assurer d’être en bonne santé. L’exercice est parfois dangereux chez les personnes atteintes de certains problèmes de santé ou maladies.

Voici d’autres sites Web qui parlent de sport et d’activité physique :

Patrimoine canadien (http://www.pch.gc.ca).

L’Association canadienne des sports en fauteuil roulant (http://www.cwsa.ca/fr)

Pour savoir si une intervention psychologique peut vous aider, consultez un psychologue agréé. Les associations provinciales et territoriales, et certaines associations municipales offrent des services d’aiguillage. Pour connaître les noms et les coordonnées des associations provinciales et territoriales de psychologues, veuillez vous rendre à l’adresse https://cpa.ca/fr/public/unpsychologue/societesprovinciales/.

La présente fiche d’information a été préparée pour la Société canadienne de psychologie par la Dre Hannah Marchand, de l’Université d’Ottawa.

Révision : juillet 2019

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