E.L. Adams II is a psychologist based in Kingston who has started a podcast to connect music with mental health. To listen to his podcast Mental Health, Mood, and Music, click here: https://vimeo.com/elapsychology
Mois : mai 2020
CDC: Use of Cloth Face Coverings to Help Slow the Spread of COVID-19
CDC recommends wearing cloth face coverings in public settings where other social distancing measures are difficult to maintain (e.g., grocery stores and pharmacies), especially in areas of significant community-based transmission.
CDC also advises the use of simple cloth face coverings to slow the spread of the virus and help people who may have the virus and do not know it from transmitting it to others. Cloth face coverings fashioned from household items or made at home from common materials at low cost can be used as an additional, voluntary public health measure.
Use of Cloth Face Coverings during Pandemic: Wearing, Maintaining and Making Cloth Face Coverings
Audio Update: Dr. Wendy Wood’s #NotAlone campaign
Dr. Wendy Wood is a clinical psychologist in Montreal, the epicentre of Canada’s COVID-19 crisis. She is launching the #NotAlone campaign to get free mental health assistance to as many Canadians as possible.
Audio Update: Dr. Lindsay McCunn: Work environments, present and future
How has the change in our work environment due to COVID-19 affected us? And when we eventually all go back to work, what will that environment look like? Dr. Lindsay McCunn, chair of the CPA’s Environmental Psychology section, elaborates.
Audio Update: Dr. Amy Tan, the CPA’s 5,000th Twitter follower
Dr. Amy Tan is an MD in Calgary, and recently became the CPA’s 5,000th Twitter follower. We spoke to her about this tremendous achievement (and also about Advanced Care Planning and being an MD during COVID).
Série « La psychologie peut vous aider » : Les phobies
Qu’est-ce qu’une phobie?
Le terme « phobie » renvoie à une peur excessive et persistante d’une situation (p. ex. les espaces clos, conduire une voiture, prendre l’avion, la vue du sang, les hauteurs) ou d’un objet (p. ex. les animaux, comme les rats, les serpents, les araignées, les chiens ou les oiseaux).
La peur de l’individu est généralement axée sur le danger ou les conséquences anticipés reliés à la situation ou à l’objet (p. ex. avoir un accident au volant d’une voiture, être mordu par un chien) ou la peur de perdre le contrôle et de ressentir les sensations physiques associées à l’anxiété (p. ex. paniquer dans un endroit clos, s’évanouir à la vue du sang).
La peur est considérée comme étant excessive parce qu’elle est disproportionnée par rapport au niveau réel de danger que présente la situation. Lorsqu’une personne atteinte d’une phobie est exposée au stimulus qu’elle craint (l’objet ou la situation) ou à ses signaux connexes (les choses qui lui rappellent l’objet ou la situation), une réaction d’anxiété immédiate est déclenchée, et celle-ci se transforme parfois en véritable crise de panique. Par conséquent, les personnes atteintes de phobie évitent les situations ou les objets qui leur font peur, ou si elles ne peuvent les éviter, elles vivent beaucoup de détresse en leur présence.
Par exemple, les personnes qui ont la phobie des serpents ressentent de l’anxiété dans certaines situations, notamment, quand elles voient un serpent à la télévision, quand elles sont dans des zones herbeuses ou boisées où peuvent vivre les serpents et quand elles voient des choses qui ressemblent à un serpent, comme un boyau d’arrosage enroulé dans la cour.
Les phobies sont assez courantes et touchent environ un Canadien sur dix. Il existe quatre grands types de phobies : type animal (p. ex. araignées, chiens et rongeurs), type environnement naturel (p. ex. tempêtes, hauteurs et eau), type sang – injection – accident (p. ex. voir du sang, recevoir une injection, subir une opération) et type situationnel (p. ex. lieux clos, prendre l’avion, conduire une voiture). Il existe d’autres types de phobies, classées dans une cinquième catégorie, appelée « Autre type » (p. ex. la peur de s’étouffer ou de vomir). Les phobies les plus communes sont la peur des animaux et la peur des hauteurs.
Les phobies de type sang – injection – accident et de type animal apparaissent habituellement dans la petite enfance tandis que les phobies de type situationnel et de type environnement naturel surviennent plus tard, habituellement à la fin l’adolescence et au début de la vingtaine. Environ 75 % des personnes atteintes d’une phobie de type sang – injection – accident déclarent s’être déjà évanouies en réaction au stimulus phobogène.
Les particularités des phobies sont décrites dans la cinquième édition du Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (American Psychiatric Association, 2013) :
- Peur ou anxiété importante au sujet d’un objet ou d’une situation précise (les enfants peuvent exprimer la peur par des pleurs, des caprices, en s’agrippant à son parent ou en figeant);
- Le stimulus phobogène déclenche presque toujours une peur ou une anxiété immédiate;
- Le stimulus phobogène est évité ou est très pénible à supporter;
- La peur ou l’anxiété est excessive ou disproportionnée par rapport au danger réel que pose le stimulus phobogène;
- La peur, l’anxiété ou l’évitement connexe sont généralement présents pendant au moins six mois;
- La peur, l’anxiété ou l’évitement connexe cause une détresse importante chez la personne ou interfère avec ses activités sociales et professionnelles quotidiennes ou avec d’autres activités importantes.
Les phobies affectent énormément la vie des personnes qui en souffrent. Elles causent beaucoup de souffrance et peuvent empêcher la personne de fonctionner normalement dans des situations sociales, au travail ou dans d’autres sphères de sa vie.
Par exemple, une personne qui a une phobie des serpents pourrait se priver d’activités agréables, comme jardiner, marcher dans la nature, faire du camping ou jouer dans un champ. Une personne qui a peur des hauteurs pourrait s’empêcher de travailler aux étages supérieurs d’une tour de bureaux. Une personne qui a la phobie des avions pourrait refuser une promotion, si ses nouvelles fonctions l’obligent à se déplacer en avion d’un bout à l’autre du pays. Une personne qui a peur des aiguilles ou des interventions médicales pourrait éviter de se faire traiter lorsqu’elle est malade ou éviter les analyses sanguines de routine en raison de sa phobie, mettant ainsi sa santé en danger.
Même si de nombreuses phobies apparaissent à la suite d’un événement traumatisant survenu dans la situation qui fait l’objet de la phobie (p. ex. se retrouver coincé dans un ascenseur ou avoir une crise de panique à bord d’un avion), un bon nombre de personnes ne se souviennent pas du moment ou de l’événement précis à l’origine de leur peur et disent plutôt que leur phobie s’est développée graduellement.
Ainsi, les phobies se développent de plusieurs façons, notamment par apprentissage direct (avoir vécu une expérience traumatisante en lien avec l’objet ou la situation phobogène), par apprentissage vicariant (être témoin de la peur d’une personne en présence de l’objet ou de la situation phobogène) et par transmission d’informations (entendre parler d’un événement effrayant dans les médias ou de la bouche d’un membre de la famille, ou se faire dire qu’un objet particulier ou une situation particulière sont dangereux).
Certains objets et situations sont plus susceptibles que d’autres de devenir l’objet d’une phobie. Par exemple, il est beaucoup plus facile de développer la peur des serpents que la peur des fleurs. En fait, notre peur des serpents nous a peut-être aidés à survivre au fil des siècles. Les facteurs de la personnalité propres à chaque personne (comme une réaction de dégoût en présence de certains stimuli) et le niveau de stress vécu au moment où survient un événement traumatisant peuvent également conduire au développement d’une phobie.
Quelles sont les approches psychologiques utilisées pour traiter les phobies?
Le traitement de choix des phobies spécifiques est la thérapie cognitivo-comportementale (TCC).
Ce type de thérapie vise à exposer la personne, lentement et en toute sécurité, à l’objet ou à la situation qui lui fait peur. Ce traitement est appelé « traitement d’exposition », car il consiste à approcher de façon répétée la situation ou l’objet qui est à l’origine de la phobie jusqu’à ce que le stimulus phobogène ne produise plus une forte réaction de peur.
Plusieurs études ont révélé que la thérapie d’exposition est très efficace dans le traitement des phobies spécifiques.
En fait, les phobies spécifiques sont considérées comme les troubles anxieux les plus faciles à traiter. La plupart des personnes souffrant d’une phobie peuvent voir leur état s’améliorer significativement ou se rétablir complètement en cinq séances de thérapie à peine. Cette forme de traitement est utilisée chez les adultes, les adolescents et les enfants.
La TCC se révèle efficace lorsqu’elle utilise la méthode du « carnet de thérapie ». Depuis peu, on a recours à la réalité virtuelle pour simuler l’exposition à des situations difficiles à reproduire, comme prendre l’avion et se retrouver en hauteur.
En général, les médicaments ne sont pas considérés comme étant efficaces pour traiter les phobies spécifiques. Cependant, il n’est pas rare de prescrire aux personnes atteintes de phobie de faibles doses de benzodiazépines (médicament anxiolytique) à prendre lorsqu’elles sont exposées à la situation phobogène (par exemple, prendre l’avion). Bien que cela n’élimine pas la peur, cela permet à la personne de faire face à la situation.
Où puis-je obtenir plus d’information?
Pour obtenir plus d’informations sur les phobies, visitez les sites Web suivants :
- Anxiety Canada : https://www.anxietycanada.com
- Anxiety and Depression Association of America : https://adaa.org
- Association for Behavioral and Cognitive Therapies : http://www.abct.org
Pour savoir si une intervention psychologique peut vous aider, consultez un psychologue agréé. Les associations provinciales et territoriales de psychologues, et certaines associations municipales de psychologues offrent des services d’aiguillage. Pour obtenir le nom et les coordonnées des associations provinciales et territoriales en psychologie, visitez https://cpa.ca/fr/public/unpsychologue/societesprovinciales/.
La présente fiche d’information a été préparée pour la Société canadienne de psychologie par la Dre Randi E. McCabe, directrice clinique du centre de traitement des troubles de l’humeur et des troubles anxieux, et des services de santé mentale pour les aînés au St. Joseph’s Healthcare Hamilton et professeure au département de psychiatrie et de neurosciences comportementales de l’Université McMaster; elle a été mise à jour par la Dre Irena Milosevic, psychologue clinicienne au St. Joseph’s Healthcare Hamilton et professeure adjointe au département de psychiatrie et de neurosciences comportementales de l’Université McMaster.
Révision : mai 2020
Votre opinion est importante! Si vous avez des questions ou des commentaires sur les fiches d’information de la série « La psychologie peut vous aider », veuillez communiquer avec nous : factsheets@cpa.ca.
Société canadienne de psychologie
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Série « La psychologie peut vous aider » : Deuil, perte et COVID-19
La COVID-19 est une maladie infectieuse qui, non seulement, présente un risque important pour la santé publique et la façon dont nous faisons face à notre vie quotidienne, mais aussi un défi important quant à la façon dont nous mourons et dont nous faisons le deuil de nos proches.
La mort et le processus de la mort
La distanciation physique qu’impose la COVID-19 fait en sorte que de nombreuses personnes meurent – ou sont confrontées à la perspective de mourir – sans la présence de leur famille et de leurs amis, ce qui entraîne chez elles un sentiment d’isolement et de la détresse psychologique. En raison des contraintes auxquelles sont confrontés les travailleurs de la santé et les établissements de soins, il se peut que les personnes en soins palliatifs ne puissent faire respecter intégralement leurs directives médicales anticipées (p. ex., lieu de décès préféré, traitements visant à prolonger la vie)[i]. Cela peut être particulièrement problématique et pénible pour les personnes qui sont tout à fait conscientes que leurs directives ne sont pas respectées.
La distanciation physique imposée par la pandémie entraîne également de la détresse chez les membres de la famille et les amis, qui ne sont pas autorisés à être avec leurs proches lorsqu’ils sont malades ou mourants; ils n’ont donc pas la possibilité de tenir la main de leur proche, d’avoir avec lui une dernière conversation significative, d’exprimer leur attachement, de s’excuser ou demander pardon ou simplement de lui dire au revoir[ii]. En outre, certaines restrictions provinciales actuelles obligent les familles à décider rapidement (entre une et trois heures suivant le décès, selon que le décès s’est produit à l’hôpital ou dans un établissement de soins de longue durée) de l’endroit où envoyer le corps, ce qui cause encore plus de détresse.
Répercussions sur le deuil
Chaque culture a des coutumes et des rituels de deuil qui lui sont propres. En raison des restrictions relatives à la distanciation physique, il est difficile pour les gens de se réunir avec d’autres personnes en deuil pour traverser ensemble cette épreuve, de passer du temps avec le défunt ou présenter ses derniers hommages à la personne décédée, de se soutenir mutuellement et/ou de trouver du réconfort dans leurs traditions culturelles ou laïques, ce qui complique le deuil et entraîne un sentiment d’isolement[iii].
Lorsqu’ils n’ont pas l’occasion de dire au revoir à leur proche et qu’il leur est impossible de se réunir pour s’apporter les uns les autres du réconfort physique, les êtres chers risquent de ne pas parvenir à résoudre leur deuil – ce que l’on qualifie également de « perte ambiguë »[iv]. Ils pourraient ressentir de la colère contre les personnes qui ont mis en place les restrictions, regretter de ne pas avoir eu la possibilité de tenir la main de leur proche ou de s’excuser ou demander pardon, craindre que l’être cher ne reçoive pas les soins appropriés ou n’obtienne pas les traitements nécessaires pour soulager la douleur et se sentir coupables de leur propre impuissance et de leur incapacité à être avec l’être cher dans les moments difficiles.
On ignore combien de temps seront en place les mesures de distanciation physique; par conséquent, il est important que les gens trouvent de nouvelles façons d’appréhender le processus de la mort et de faire face à leur deuil. Pendant le processus de la mort, les appels vidéo, s’ils sont possibles, peuvent mettre les patients en contact avec les membres de leur famille, de qui ils sont séparés en raison des restrictions de voyage et des interdictions de visite; cela apporte un certain réconfort aux patients dans leurs derniers jours et leurs derniers instants. Après la mort, les amis et la famille peuvent se réunir de manière virtuelle, utiliser des mémoriaux en ligne, écrire des nécrologies plus étoffées et/ou prévoir de célébrer les funérailles lorsque les restrictions relatives à la distanciation physique seront levées[v]. Bien que ces moyens permettent dans une certaine mesure d’honorer la personne décédée, ils ne peuvent remplacer le réconfort physique et le sentiment de solidarité qu’apporte une étreinte ou une poignée de main.
Deuil perturbé, compliqué ou prolongé
Bien que le deuil soit une réponse normale à la perte, « le processus de deuil lui-même est très personnel et individuel, de sorte que chaque personne appréhende et vit son deuil différemment[vi]. » [traduction] Pour beaucoup de gens, se réunir pour célébrer des funérailles ou pour accomplir un autre rituel culturel afin d’honorer la mort de la personne décédée est une étape essentielle – et normale – du processus de deuil. Le fait de ne pas pouvoir se rassembler pour faire son deuil peut non seulement conduire à une perte ambiguë, mais aussi augmenter la probabilité de vivre un deuil perturbé, compliqué ou prolongé.
Lorsque la détresse psychologique devient trop grande
Les personnes qui vivent un deuil perturbé, compliqué ou prolongé présentent un risque accru d’abus d’alcool et de drogue, de troubles du sommeil, d’affaiblissement du fonctionnement immunitaire et de pensées suicidaires[vii].
Même si les chefs spirituels sont eux-mêmes privés de la possibilité d’accompagner les individus au moment de leur mort et d’accomplir les derniers rites de passage, ils peuvent être une source de réconfort pour les êtres chers et aider ceux-ci à faire face à la perte. Les psychologues et d’autres fournisseurs de soins de santé mentale peuvent également aider à traverser un deuil perturbé, compliqué ou prolongé.
Si les signes et les symptômes suivants augmentent ou s’aggravent avec le temps et nuisent au fonctionnement global, cela peut indiquer que la personne a besoin d’aide pour faire face à la perte :
- Dormir mal, dormir trop ou pas assez
- Éviter les autres, même dans les limites de la distanciation physique
- Maux de tête, problèmes d’estomac, douleurs au cou ou au dos
- Pleurer excessivement et sans cesse
- Parler moins et s’isoler
- Se sentir hébété ou déconnecté de soi ou de la réalité
- Se sentir anxieux, déprimé ou avoir des crises de panique
- Se sentir en colère, coupable, impuissant, indifférent ou confus
- Ne pas vouloir se lever le matin
- Avoir de la difficulté à se concentrer ou à réfléchir
- Manger trop pour se réconforter
- Boire plus d’alcool ou prendre des médicaments d’ordonnance plus que ce qui est prescrit
- Avoir peu de patience
- Vouloir surprotéger ses proches
Il est important de se rappeler que la plupart d’entre nous ont eu ou connu, à un moment ou à un autre, certains des signes et des symptômes énumérés ci-dessus, et que la COVID-19 cause beaucoup de stress chez la plupart des gens. Si vous constatez plusieurs de ces signes et de ces symptômes, et que ceux-ci :
- persistent au-delà de quelques semaines
- persistent au point où vous ne pouvez pas effectuer les activités domestiques ou professionnelles autorisées par les consignes de distanciation physique
- sont accompagnés de sentiments intenses de désespoir, de détresse, d’impuissance ou de pensées suicidaires
il serait avisé de consulter un professionnel de la santé membre d’une profession réglementée, comme un psychologue, votre médecin de famille, un psychiatre ou un autre fournisseur de soins de santé mentale.
Ressources :
Réseau ontarien des soins palliatifs, 2020. Planification de la prestation des soins palliatifs au cours de la pandémie de la COVID-19. https://www.virtualhospice.ca/covid19/fr/
Où puis-je obtenir plus d’information?
Pour obtenir des renseignements importants et à jour sur la COVID-19, visitez le site Web de l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC) à l’adresse https://www.canada.ca/fr/sante-publique/services/maladies/2019-nouveau-coronavirus.html.
Les associations provinciales et territoriales de psychologues, et certaines associations municipales de psychologues offrent des services d’aiguillage. Pour connaître les noms et les coordonnées des associations provinciales et territoriales de psychologues, veuillez vous rendre à l’adresse https://cpa.ca/fr/public/unpsychologue/societesprovinciales/.
La présente fiche d’information a été préparée pour la Société canadienne de psychologie par la Dre Lisa Votta-Bleeker, directrice générale associée de la Société canadienne de psychologie, la Dre Katy Kamkar, psychologue clinicienne au Centre de toxicomanie et de santé mentale (CAMH) et présidente de la Section du stress traumatique de la Société canadienne de psychologie, et Mme Eva Sheppard-Perkins, Société canadienne de psychologie.
Date : 11 mai 2020
Votre opinion est importante! Si vous avez des questions ou des commentaires sur les fiches d’information de la série « La psychologie peut vous aider », veuillez communiquer avec nous : factsheets@cpa.ca.
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[i] Arya, A., Buchman, S., Gagnon, B. et Downar, J., 2020. Pandemic palliative care: beyond ventilators and saving lives. Journal de l’Association médicale canadienne, 192(15), E400-E404.
[ii] https://www.apa.org/topics/covid-19/grief-distance
[iii] Leong, I., Lee, A., Ng, T., Lee, L., Koh, N., Yap, E., Guay, S. et Ng, L., 2004. The challenge of providing holistic care in a viral epidemic: opportunities for palliative care. Palliative Medicine, 18(1), 12-18.
[iv] https://www.apa.org/topics/covid-19/grief-distance
[v] Wolfelt, A., 2020. Exploring the Natural Complications of the “Whys” of Funerals During the Coronavirus Pandemic – Center For Loss & Life Transition. [En ligne] Center for Loss & Life Transition. Disponible à l’adresse https://www.centerforloss.com/2020/04/funeral-whys-during-coronavirus/.
[vi] https://weareunsinkable.com/when-struck-by-a-dark-cloud-grief-loss/
[vii] Shear, K.M. 2015. Complicated Grief, New England Journal of Medicine, vol. 372, No 2, 153-160.
Série « La psychologie peut vous aider » : Le financement de la recherche dans le contexte de la COVID-19
Le soutien du Canada à la recherche sur la COVID
Les urgences de santé publique, comme la COVID-19, affectent la vie des individus, des familles et des collectivités. Au début de mars, le gouvernement du Canada a annoncé un investissement de plus de 275 millions de dollars pour la recherche sur les mesures de lutte contre la COVID-19. De cet investissement, 27 millions de dollars ont été affectés à la recherche par l’intermédiaire des trois organismes fédéraux de financement de la recherche―les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC), le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie (CRSNG) et le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada (CRSH)― et du Comité de la coordination de la recherche au Canada, par l’entremise du Fonds Nouvelles frontières en recherche, du Centre de recherches pour le développement international et de Génome Canada. La communauté internationale de la recherche, les bailleurs de fonds de la recherche et les établissements publics de soins de santé collaborent pour trouver des solutions nouvelles, allant de nouveaux vaccins jusqu’à une meilleure communication sur la pandémie. À ce jour, plus de 95 projets dirigés par des chercheurs canadiens portent sur l’élaboration et la mise en œuvre de mesures visant à détecter, à gérer et à réduire rapidement la transmission de la COVID-19, ainsi qu’à en évaluer les répercussions.
- Le gouvernement du Canada investit 27 M$ dans la recherche sur le coronavirus (https://www.canada.ca/fr/instituts-recherche-sante/nouvelles/2020/03/le-gouvernement-du-canada-investit-27m-dans-la-recherche-sur-le-coronavirus.html)
- Le gouvernement du Canada finance 49 nouveaux projets de recherche sur la COVID-19 (https://www.canada.ca/fr/instituts-recherche-sante/nouvelles/2020/03/le-gouvernement-du-canada-finance-49-projets-de-recherche-supplementaires-sur-la-covid-19.html)
Information des trois organismes subventionnaires du Canada
Si vos recherches sont financées par un organisme fédéral comme les IRSC, le CRSNG ou le CRSH, consultez les sites Web de chaque organisme pour obtenir des renseignements sur les répercussions de la pandémie de COVID-19 sur vos travaux de recherche actuels ou futurs.
- Message des trois organismes sur la COVID-19 (https://cihr-irsc.gc.ca/f/51915.html)
- Remboursement des frais de voyage non remboursables en raison des perturbations causées par la COVID-19 (https://cihr-irsc.gc.ca/f/51898.html) et (https://www.nserc-crsng.gc.ca/Media-Media/NewsDetail-DetailNouvelles_fra.asp?ID=1133)
- Financement des coûts permanents et marginaux des activités de recherche pendant la pandémie de COVID-19 (https://www.nserc-crsng.gc.ca/InterAgency-Interorganismes/TAFA-AFTO/guide-guide_fra.asp)
- Programme d’innovation dans les collèges et la communauté – Recherche appliquée en réponse rapide à la COVID-19 (https://www.nserc-crsng.gc.ca/Innovate-Innover/CCI-COVID_fra.asp)
- Prolongation des subventions du CRSNG et du CRSH. Les établissements postsecondaires peuvent immédiatement approuver une prolongation d’un maximum de 12 mois de la période de validité d’une subvention du CRSNG dont la période de validité a pris ou prendra fin entre le 1erfévrier 2020 et le 31 mars 2021, inclusivement.
IRSC
Les IRSC surveillent de près l’évolution et l’impact du nouveau coronavirus (COVID-19) et continuent de prendre des mesures pour soutenir leurs titulaires de subventions, de bourses et de bourses d’études ainsi que leurs candidats, pairs évaluateurs et employés. Visitez cette page régulièrement pour lire les messages du président des IRSC, le Dr Michael Strong, et pour obtenir des renseignements à jour destinés au milieu de la recherche : https://cihr-irsc.gc.ca/f/51917.html.
- Impact sur les politiques, les programmes et les opérations des IRSC (https://cihr-irsc.gc.ca/f/51912.html)
- Annulation du concours de subventions Projet du printemps 2020 (https://cihr-irsc.gc.ca/f/51927.html)
- Coronavirus : l’intervention de recherche rapide du Canada (https://cihr-irsc.gc.ca/f/51890.html)
CRSH
Pendant que la situation de la COVID-19 continue d’évoluer, la direction du CRSH évalue les mesures supplémentaires qu’il pourrait avoir à prendre pour appuyer les étudiants, les boursiers de recherches postdoctorales et le personnel de recherche financés par le CRSH et pour répondre aux préoccupations de ceux-ci. Visitez cette page régulièrement pour obtenir des renseignements à jour sur les répercussions de la COVID-19 sur les politiques et les programmes du CRSH : https://www.sshrc-crsh.gc.ca/news_room-salle_de_presse/covid-19-fra.aspx.
- Message du président et de la vice-présidente, Recherche, du CRSH relativement à la COVID-19 (https://www.sshrc-crsh.gc.ca/about-au_sujet/president/2020/covid-19-fra.aspx)
CRSNG
Le CRSNG continue d’adapter ses activités en surveillant l’évolution et l’impact de la COVID-19. Visitez cette page régulièrement pour lire les messages du président du CRSNG, M. Alejandro Adem, et pour obtenir de l’information à jour sur les programmes du CRSNG relativement à la COVID-19 : https://www.nserc-crsng.gc.ca/Media-Media/NewsDetail-DetailNouvelles_fra.asp?ID=1139.
- Prolongation des subventions à la découverte (https://www.nserc-crsng.gc.ca/Media-Media/NewsDetail-DetailNouvelles_fra.asp?ID=1144)
- Mise à jour sur la COVID-19 et impact sur les politiques, les programmes et les opérations (https://www.nserc-crsng.gc.ca/Media-Media/NewsDetail-DetailNouvelles_fra.asp?ID=1136)
- Subventions Alliance du CRSNG relatives à la COVID-19 (https://www.nserc-crsng.gc.ca/Innovate-Innover/COVID-19/index_fra.asp)
- Autres dépenses exceptionnelles : le CRSNG confirme que, si d’autres frais sont engagés, mais ne sont pas couverts par d’autres sources de financement de l’établissement, et à condition que ces dépenses auraient autrement été admissibles à la subvention, ils peuvent être payés à partir des fonds de subvention existants.
- Programme de formation orientée vers la nouveauté, la collaboration et l’expérience en recherche (FONCER). Prolongation de la date limite de présentation des lettres d’intention.
- Programme de subventions d’outils et d’instruments de recherche (OIR). Publication des résultats comme prévue.
Autres sources de financement
Il est possible que vous receviez du financement de sources autres que les trois organismes (par exemple, financement provincial, associations, fondations, industrie privée, universités); dans ce cas, vérifiez auprès de votre fournisseur de financement pour évaluer les répercussions de la COVID sur votre financement de recherche et sur les dates limites.
Où puis-je obtenir plus d’information?
Pour obtenir des renseignements importants et à jour sur la COVID-19, visitez le site Web de l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC) à l’adresse https://www.canada.ca/fr/sante-publique/services/maladies/2019-nouveau-coronavirus.html.
Les associations provinciales et territoriales de psychologues, et certaines associations municipales de psychologues offrent des services d’aiguillage. Pour connaître les noms et les coordonnées des associations provinciales et territoriales de psychologues, veuillez vous rendre à l’adresse https://cpa.ca/fr/public/unpsychologue/societesprovinciales/.
La présente fiche d’information a été préparée pour le compte de la Société canadienne de psychologie par la Dre Lisa Votta-Bleeker, directrice générale associée de la Société canadienne de psychologie.
Date : 7 mai 2020
Votre opinion est importante! Si vous avez des questions ou des commentaires sur les fiches d’information de la série « La psychologie peut vous aider », veuillez communiquer avec nous : factsheets@cpa.ca.
Société canadienne de psychologie
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Série « La psychologie peut vous aider » : Conseils aux étudiants en psychologie relativement à la COVID-19
Au fur et à mesure que la situation de la COVID-19 évolue dans le monde, la vie quotidienne des étudiants est de plus en plus perturbée : les cours ne sont plus donnés en personne, mais en ligne; les rencontres avec les amis et la famille sont interdites; l’accès à certaines ressources comme la bibliothèque universitaire, les services de counseling pour les étudiants ou d’autres locaux et endroits sur le campus ne sont plus accessibles; certains étudiants ont dû quitter leur résidence d’étudiants, rapidement, dans certains cas; les conférences en personne ont été annulées; les dates limites des concours et des demandes de subventions et de bourses ont été retardées; les internats, les résidences et les stages coopératifs/stages ont été annulés ou modifiés et des projets de recherche ont été interrompus.
Le présent document donne un aperçu du soutien financier accordé aux étudiants dans le contexte de la COVID au Canada ainsi qu’une synthèse des ressources pouvant aider les étudiants en psychologie à faire face aux répercussions du coronavirus sur leurs recherches, leur formation et leur travail universitaire.
La fiche d’information de la SCP qui porte sur le financement de la recherche dans le contexte de la COVID-19 (https://cpa.ca/fr/corona-virus/cpa-covid-19-resources/) renferme des renseignements détaillés sur le soutien du Canada en matière de financement de la recherche et de l’information provenant des bailleurs de fonds.
Information des trois organismes subventionnaires du Canada
Les trois organismes fédéraux de financement (les Instituts de recherche en santé du Canada [IRSC], le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie [CRSNG] et le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada [CRSH]) surveillent de près l’évolution et l’impact de la COVID-19 et continuent de prendre les mesures nécessaires pour soutenir leurs titulaires de subventions, de bourses de recherche et de bourses d’études, soutenir leurs candidats, pairs évaluateurs et employés, protéger leur personnel et modifier leurs activités. Vous trouverez ci-dessous des liens conduisant aux messages des trois organismes.
- Message des trois organismes sur la COVID-19 (https://cihr-irsc.gc.ca/f/51915.html)
- Remboursement des frais de voyage non remboursables en raison des perturbations causées par la COVID-19 (https://cihr-irsc.gc.ca/f/51898.html) et (https://www.nserc-crsng.gc.ca/Media-Media/NewsDetail-DetailNouvelles_fra.asp?ID=1133)
- Financement des coûts permanents et marginaux des activités de recherche pendant la pandémie de COVID-19 (https://www.nserc-crsng.gc.ca/InterAgency-Interorganismes/TAFA-AFTO/guide-guide_fra.asp)
- Programme d’innovation dans les collèges et la communauté – Recherche appliquée en réponse rapide à la COVID-19 (https://www.nserc-crsng.gc.ca/Innovate-Innover/CCI-COVID_fra.asp)
- Prolongation des subventions du CRSNG et du CRSH. Les établissements postsecondaires peuvent immédiatement approuver une prolongation d’un maximum de 12 mois de la période de validité d’une subvention du CRSNG dont la période de validité a pris ou prendra fin entre le 1erfévrier 2020 et le 31 mars 2021, inclusivement.
Chaque organisme met également régulièrement à jour son site Web, en y ajoutant les messages des présidents et de l’information à jour destinée au milieu de la recherche.
- IRSC : https://cihr-irsc.gc.ca/f/51917.html
- CRSH : https://www.sshrc-crsh.gc.ca/news_room-salle_de_presse/covid-19-fra.aspx
- CRSNG : https://www.nserc-crsng.gc.ca/Media-Media/NewsDetail-DetailNouvelles_fra.asp?ID=1139
Soutien aux étudiants; dates limites des demandes de subvention et des concours de bourses d’études et de bourses de recherche
Le gouvernement du Canada a annoncé un soutien d’urgence important pour les étudiants et les nouveaux diplômés touchés par la COVID en élargissant les programmes pour les étudiants et les jeunes, en améliorant l’aide financière aux étudiants pour l’automne 2020, en créant la Prestation canadienne d’urgence pour les étudiants et la Bourse canadienne pour le bénévolat étudiant et en offrant de l’aide aux étudiants internationaux. Vous trouverez de l’information sur ce soutien ici : https://www.canada.ca/fr/ministere-finances/nouvelles/2020/04/soutien-aux-etudiants-et-aux-nouveaux-diplomes-touches-par-la-covid19.html.
Au début de mai, les trois organismes ont annoncé que les titulaires d’une bourse de formation en recherche (étudiants à la maîtrise et au doctorat et stagiaires postdoctoraux) peuvent reporter la date d’entrée en vigueur de leur bourse ou demander une interruption non payée, pour une période pouvant aller jusqu’à quatre mois, en raison de la pandémie de COVID-19 https://cihr-irsc.gc.ca/f/42405.html. Les titulaires d’une bourse au niveau de la maîtrise ou au niveau du doctorat peuvent faire concorder le report avec la prochaine date d’entrée en vigueur d’une bourse (soit le 1er mai 2021, le 1er septembre 2021 ou le 1er janvier 2022). Les organismes continueront d’appuyer les titulaires d’une bourse de formation en recherche qui, en raison des défis que pose la pandémie de COVID-19, mènent des travaux de recherche uniquement à temps partiel. Les titulaires conservent leur bourse, et se verront verser le montant intégral de la bourse. Le montant des versements ne sera pas calculé au prorata, et la date de fin de la bourse ne sera pas modifiée.
Visitez les pages Web des programmes ci-dessous pour obtenir des renseignements supplémentaires sur les demandes de subventions et les concours de bourses d’études et de bourses de recherche suivants et sur les répercussions que la COVID pourrait avoir ou non sur les dates limites de présentation des demandes :
- Programme de bourses d’études supérieures du Canada au niveau de la maîtrise (https://www.nserc-crsng.gc.ca/Students-Etudiants/PG-CS/CGSM-BESCM_fra.asp).
- La publication des résultats dans le Portail de recherche est reportée et passe du 1eravril au 15 avril 2020.
- Programme de bourses d’études supérieures du Canada au niveau du doctorat (https://www.nserc-crsng.gc.ca/Students-Etudiants/PG-CS/CGSD-BESCD_fra.asp)
- Bourses d’études supérieures du Canada Vanier (https://vanier.gc.ca/fr/home-accueil.html)
- Bourses postdoctorales Banting (https://banting.fellowships-bourses.gc.ca/fr/home-accueil.html)
- Le lancement du concours de 2020 est reporté au 1erjuin 2020. La date limite pour la présentation des demandes reste à confirmer.
- Suppléments pour études à l’étranger Michael-Smith https://www.nserc-crsng.gc.ca/Students-Etudiants/PG-CS/CGSForeignStudy-BESCEtudeEtranger_fra.asp
- Bourses de recherche de 1er cycle (BRPC) du CRSNG.
- La date limite de dépôt des demandes a été suspendue et le CRSNG continuera d’accepter les demandes au-delà du 1ermai 2020, et ce, sans pénalité. Le concours de l’été 2020 du programme de BRPC est maintenu, même si le stage est raccourci ou annulé. Si une université reste fermée en mai, les stages financés des titulaires d’une BRPC peuvent commencer lorsque l’université rouvrira ses portes en été; le CRSNG versera l’intégralité de la bourse. Le CRSNG étudie d’autres options, dans l’éventualité où les universités resteraient fermées en été, et encourage les étudiants et les directeurs de recherche à envisager la possibilité de travailler à distance.
Autres sources de financement
Il se peut que les étudiants reçoivent du financement de sources autres que les trois organismes (par exemple, financement provincial, associations, fondations, industrie privée, universités); dans ce cas, vérifiez auprès de votre fournisseur de financement pour évaluer les répercussions de la COVID sur votre financement de recherche et sur les dates limites.
Étudier à partir de la maison
Étant donné que les mesures de distanciation sont en place depuis des semaines et que les écoles sont passées à l’apprentissage virtuel, plusieurs étudiants ont déjà aménagé leur espace de travail à domicile. Néanmoins, vous trouverez ci-dessous quelques points à garder à l’esprit lorsque vous étudiez à la maison :
- N’oubliez pas d’avoir des attentes réalistes quant à votre travail et à vos progrès pendant une pandémie mondiale. Il est très normal de ne pas se sentir capable mentalement ou émotionnellement de produire des connaissances ou d’entreprendre des recherches pendant une crise mondiale.
- Si possible, configurez un espace de travail réservé aux études, dans lequel vous pourrez garder votre matériel pédagogique et suivre des cours virtuels ou des discussions de groupe, afin de séparer vos activités scolaires et votre vie personnelle. Lorsque vous configurerez votre espace de travail, tenez compte de l’aspect ergonomique.
- Prenez le temps de vous assurer que vous disposez de toutes les ressources nécessaires pour étudier efficacement, car cela pourrait contribuer à réduire les facteurs de stress potentiels. Par exemple, installez tout logiciel requis sur votre ordinateur ou commandez un casque et une caméra Web pour suivre les cours en ligne. Si vous avez besoin de soutien et de ressources, communiquez avec votre professeur ou votre association étudiante.
- Dans la mesure du possible, veillez à ce que votre espace d’étude soit calme et exempt de distractions. Si vous avez des colocataires, vous pouvez utiliser un casque (idéalement un casque antibruit) pour étouffer le bruit. Assurez-vous que votre espace est accueillant pour que vous ayez envie d’y passer du temps (vous pourriez vous asseoir près d’une fenêtre ou mettre une plante ou votre bibelot préféré sur votre bureau).
- Communiquez avec votre fournisseur d’accès Internet pour obtenir des options Internet gratuites ou peu coûteuses si vous n’avez pas l’accès Wi-Fi à la maison et ne pouvez pas accéder aux ressources en ligne qui peuvent vous aider à poursuivre votre formation.
Établir un horaire pour le travail et la vie personnelle
- Maintenez une routine cohérente: c’est-à-dire les heures de sommeil, le temps consacré à l’exercice et l’horaire de travail/école. Il se peut que vous trouviez facile de faire vos travaux scolaires toute la journée parce que vous avez l’impression que vous n’avez rien d’autre à faire.
Établir une routine, ainsi que s’y tenir aidera à préserver un sentiment de normalité dans votre vie. - Prenez des pauses: il est important de prendre des pauses pour vous reposer les yeux, l’esprit et le corps. Si vous avez du mal à vous rappeler de prendre des pauses, vous pouvez régler une minuterie à 90 minutes, qui vous rappellera de prendre une pause de 15 minutes.
- Communiquez avec vos superviseurs/professeurs pour vous informer de leurs attentes: maintenez une bonne communication avec vos superviseurs et vos professeurs. Demandez-leur si, avec les cours en ligne, les attentes relatives aux devoirs, aux examens et aux autres obligations scolaires restent les mêmes. Par exemple, vous pourriez demander d’assouplir les échéances en fonction du fuseau horaire de la région où vous vous trouvez.
- Restez en contact avec votre entourage : établissez un plan dans le but de rester en contact avec vos amis, votre famille et vos collègues. Planifiez des appels téléphoniques réguliers ou des rencontres sur Facetime. Accédez aux réseaux sociaux et aux plateformes technologiques qui permettent de tenir des réunions de groupe virtuelles.
Répercussions sur les étudiants diplômés, la recherche étudiante et la formation professionnelle
Les étudiants diplômés et les stagiaires ont été particulièrement touchés par la pandémie de COVID-19 en raison du stress découlant de l’incertitude financière, de l’urgence d’obtenir leur diplôme dans un délai donné et avant que le financement ne s’épuise, de leurs obligations en matière de recherche et d’enseignement, de la perturbation du travail universitaire et de la transition vers l’apprentissage à distance. Pendant cette période, les étudiants devraient :
- Parler au responsable de recherche de leur université pour connaître les répercussions potentielles de la COVID-19 sur le financement des étudiants (p. ex., bourses d’études, subventions, bourses de recherche).
- Vérifier si leur recherche peut être effectuée au moyen d’enquêtes en ligne ou si leur protocole de recherche peut être remplacé par une expérience en ligne.
- Parler à leur professeur ou à leurs professeurs du travail de publication sans perdre de vue les capacités mentales nécessaires pour faire face à la COVID-19.
Impact sur la formation professionnelle
Certains étudiants diplômés et stagiaires ont également été particulièrement touchés par la perturbation des stages coopératifs/stages, des internats et des autres activités de formation en personne. Les étudiants doivent aborder avec le responsable de leur département ou le coordonnateur de leur stage coopératif/stage (le cas échéant) les répercussions possibles de l’annulation des stages et des stages coopératifs et parler de la possibilité de prolonger leur stage avec les fournisseurs de stage et de trouver de nouveaux lieux de stage.
En ce qui concerne les internats, la SCP, le Conseil canadien des programmes de psychologie professionnelle (CCPPP) et l’Association des organisations canadiennes de réglementation en psychologie (AOCRP) ont publié une déclaration commune reconnaissant l’impact de la COVID-19 sur le fonctionnement des programmes de formation en psychologie professionnelle, et sur leur corps professoral, leur personnel et leurs étudiants (https://cpa.ca/fr/cpa-ccppp-acpro-statements-regarding-covid-19/). Il est important de comprendre que les décisions relatives à la formation se prennent à plusieurs niveaux (https://ccppp.wildapricot.org/news). Le programme de stage et l’université constituent le premier niveau, car ils déterminent conjointement si les exigences du stage ont été satisfaites. Les organismes de réglementation, qui prendront des décisions indépendantes au cas par cas pour déterminer si le candidat à l’autorisation d’exercer, à l’inscription ou à la certification satisfait aux normes provinciales énoncées dans la législation et les règlements administratifs, constituent le deuxième niveau de prise de décision.
Annulations de conférences et de congrès
La pandémie a également entraîné l’annulation de nombreux congrès, conférences et activités de mobilisation des connaissances en personne, ce qui a également des répercussions sur les étudiants et les stagiaires en les privant de la possibilité de présenter leur travail lors de congrès ou d’assister à ces événements. Jusqu’à ce que les conférences et congrès en personne reprennent, les étudiants devraient rechercher des occasions de participer à des conférences virtuelles ou d’y présenter leur travail. Le congrès national de la SCP se tiendra de manière virtuelle en juillet et en août 2020; consultez régulièrement le site Web de la SCP pour obtenir de plus amples renseignements sur la façon de participer ou de présenter votre travail à l’événement virtuel.
Si vous deviez présenter une communication à un congrès et que le congrès est annulé, communiquez avec les organisateurs du congrès pour connaître leur politique relative à la création d’un recueil de résumés ou d’actes du congrès, la façon de mentionner votre communication dans votre curriculum vitæ et la procédure à suivre pour ce faire. La SCP préparera un recueil consignant tous les résumés des communications acceptées; vous trouverez ci-dessous des renseignements sur la façon de citer la communication que vous deviez présenter au congrès national de la SCP en mai 2020.
Nom, initiales. & Nom, initiales. (2020, 27 au 30 mai). Titre de la communication acceptée. [préciser le type de présentation – affiche, présentation éclair, présentation orale de 12 minutes, etc.]. 81e congrès national annuel de la Société canadienne de psychologie, Montréal (Québec), Canada. (insérer le lien vers le livre des résumés en format PDF lorsqu’il sera disponible) (congrès annulé en raison de la COVID-19)
Autres possibilités d’apprentissage
- Inscrivez-vous à des cours de formation continue en ligne, que propose la SCP à titre d’association nationale ou d’autres associations de psychologues provinciales, dont beaucoup sont actuellement gratuits ou à prix réduit.
- Apprenez ou approfondissez de nouvelles méthodes de recherche ou applications statistiques en téléchargeant des logiciels offerts gratuitement.
- Renseignez-vous sur le Center for Open Science (https://cos.io/) et la procédure de préenregistrement (https://cos.io/prereg/).
- Diffuseurs de publications, qui offrent l’accès gratuit à des livres et des revues en ligne.
- Participez au webinaire de l’APA (https://www.apa.org/education/coping-webinar-students) dans lequel les psychologues Lynn Bufka et Vaile Wright donnent des conseils aux étudiants de premier cycle et de cycle supérieur pour les aider à traverser la crise de la COVID-19.
Prendre soin de soi et bien-être psychologique des étudiants
En cette période de crise, il est important de prendre soin de vous et de faire attention à votre bien-être mental.
- Consultez la fiche d’information intitulée « Le bien-être psychologique des étudiants et la COVID-19 » (https://cpa.ca/docs/File/Publications/FactSheets/PW_StudentWellness_COVID-19_FR.pdf), qui a été rédigée par la SCP en collaboration avec la Fédération canadienne des étudiantes et étudiants.
- Consultez la fiche d’information de la SCP intitulée « L’impact psychologique de la pandémie de coronavirus (COVID-19) » (https://cpa.ca/docs/File/Publications/FactSheets/PW_Psychological_Impacts_COVID-19_FR.pdf) et d’autres fiches d’information élaborées par la SCP, qui portent sur la COVID (https://cpa.ca/fr/lapsychologiepeutvousaider/).
- Consultez une présentation de la Section des étudiants sur le bien-être psychologique des étudiants, livrée au congrès national de la SCP de 2020 (https://cpa.ca/docs/File/Students/2019/Self-Care%20for%20Grad%20Student_Halifax%202019_AP_GJ_AR.pdf).
- Suivez les consignes de santé et de sécurité.
- Arrêtez de regarder les nouvelles.
- Prenez soin de votre corps en mangeant sainement, en faisant de l’exercice régulièrement, en dormant suffisamment et en évitant d’augmenter votre consommation d’alcool et de drogue.
- Prenez soin de votre esprit en vous engageant dans des activités stimulantes qui gardent votre esprit en éveil.
- Restez en contact avec les autres, que ce soit de manière virtuelle ou par téléphone.
- Appelez un fournisseur de soins de santé, comme un psychologue, un travailleur social, un conseiller, un médecin de famille ou un psychiatre, si vos symptômes de détresse psychologique durent au-delà de quelques semaines, persistent au point où vous êtes incapable d’effectuer vos activités domestiques ou toute autre activité liée au travail dans le respect de la distanciation physique exigée par la santé publique et sont accompagnés de sentiments intenses de désespoir, d’impuissance ou de pensées suicidaires.
Où puis-je obtenir plus d’information?
Pour obtenir des renseignements importants et à jour sur la COVID-19, visitez le site Web de l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC) à l’adresse https://www.canada.ca/fr/sante-publique/services/maladies/2019-nouveau-coronavirus.html.
Les associations provinciales et territoriales de psychologues, et certaines associations municipales de psychologues offrent des services d’aiguillage. Pour connaître les noms et les coordonnées des associations provinciales et territoriales de psychologues, veuillez vous rendre à l’adresse https://cpa.ca/fr/public/unpsychologue/societesprovinciales/.
La présente fiche d’information a été préparée pour la Société canadienne de psychologie par la Dre Lisa Votta-Bleeker, directrice générale associée de la Société canadienne de psychologie.
Date : 7 mai 2020
Votre opinion est importante! Si vous avez des questions ou des commentaires sur les fiches d’information de la série « La psychologie peut vous aider », veuillez communiquer avec nous : factsheets@cpa.ca.
Société canadienne de psychologie
1101 promenade Prince of Wales, bureau #230
Ottawa, ON K2C 3Y4
Tél. : 613-237-2144
Numéro sans frais (au Canada) : 1-888-472-0657
Série « La psychologie peut vous aider » : Conseils aux membres du corps professoral et aux chercheurs en psychologie relativement à la COVID-19
La COVID-19 n’a pas qu’un impact sur la vie quotidienne; elle affecte également les enseignants et les équipes de recherche, et ce, de plusieurs façons; les professeurs et les chercheurs sont forcés de passer aux cours en ligne, de trouver des façons de travailler et de soutenir les étudiants à distance et d’adapter leurs projets de recherche tout en assurant le bien-être et la sécurité des sujets de recherche; la pandémie a en outre un impact sur le paiement des salaires/charges et d’autres coûts, ce qui peut avoir comme effet de modifier ou d’interrompre les recherches en cours.
Avec la transition vers l’enseignement virtuel, les chercheurs et le corps professoral travaillent assidûment pour protéger leurs participants à la recherche et leurs animaux de laboratoire, leurs étudiants, leurs bourses d’études et, dans certains cas, leur carrière. En attendant, voici quelques informations qui pourraient vous aider à traverser ces moments difficiles.
La fiche d’information de la SCP qui porte sur le financement de la recherche dans le contexte de la COVID-19 (https://cpa.ca/fr/corona-virus/cpa-covid-19-resources/) renferme des renseignements détaillés sur le soutien du Canada en matière de financement de la recherche et de l’information provenant des bailleurs de fonds.
Travailler à distance
Depuis la mi-mars, la plupart des gens travaillent à distance. Cela a obligé le personnel enseignant, le personnel et les chercheurs à s’assurer d’avoir avec eux toute l’information essentielle à leur mission, à utiliser des protocoles de sécurité approuvés par l’université pour analyser et stocker les données hors du lieu de travail, à se doter d’un ordinateur portable, d’un chargeur et d’une caméra Web et à avoir les coordonnées des membres de leur équipe et l’accès à tout matériel électronique nécessaire à leur travail. La connaissance de Skype, Zoom, Hangouts/Google-Meet et d’autres logiciels de visioconférence est devenue indispensable pour rester connecté de manière virtuelle.
Poursuivre votre recherche
En raison de la COVID-19, les recherches qui rapprochent physiquement les gens ou qui se font dans de grands rassemblements ont été les plus touchées. Les politiques relatives à la réalisation de recherches en situation d’urgence sont établies par les universités et vous devez suivre les politiques d’urgence ou de préparation aux catastrophes de votre établissement pour obtenir de l’information sur l’impact de la COVID-19 sur vos recherches, votre carrière et l’obtention de votre diplôme.
Information des trois organismes subventionnaires du Canada
Les trois organismes fédéraux de financement (les Instituts de recherche en santé du Canada [IRSC], le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie [CRSNG] et le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada [CRSH]) surveillent de près l’évolution et l’impact de la COVID-19 et continuent de prendre les mesures nécessaires pour soutenir leurs bénéficiaires de subventions, de bourses de recherche et de bourses d’études, soutenir leurs candidats, pairs évaluateurs et employés, protéger leur personnel et modifier leurs activités.
Chaque organisme met également régulièrement à jour son site Web, en y ajoutant les messages des présidents et de l’information à jour destinée au milieu de la recherche.
- IRSC : https://cihr-irsc.gc.ca/f/51917.html
- CRSH : https://www.sshrc-crsh.gc.ca/news_room-salle_de_presse/covid-19-fra.aspx
- CRSNG : https://www.nserc-crsng.gc.ca/Media-Media/NewsDetail-DetailNouvelles_fra.asp?ID=1139
Rester en contact avec votre agent de programme
Bien que les organismes de financement du Canada aient prolongé les dates limites, il est néanmoins important de faire preuve de créativité pour trouver des moyens de poursuivre vos recherches pendant au moins les trois à six prochains mois. Communiquez régulièrement avec l’agent de programme de votre université et dites-lui comment la crise affecte votre travail et comment vous entendez poursuivre vos projets.
Maintenir la communication avec votre équipe de recherche
Il est important de communiquer fréquemment avec son équipe de recherche pour soutenir les projets de recherche, évaluer la façon dont les membres de l’équipe s’adaptent et maintenir les liens sociaux entre eux. Prévoyez des visioconférences quotidiennes ou hebdomadaires pour établir les objectifs et/ou les mesures à prendre. Rassurez votre personnel en lui disant qu’il est normal de ne pas être aussi productif en ces temps difficiles. Dans la mesure du possible, donnez une formation polyvalente à votre personnel, confiez-lui d’autres tâches et, si ce n’est déjà fait, faites transférer les appels sur le téléphone portable d’un employé du projet.
Modifier vos études de recherches et l’analyse de vos données
Avec l’arrêt des études sur les humains réalisées en personne ou la fermeture temporaire des laboratoires de recherche, les chercheurs qui dépendent des interactions en personne ou qui ont besoin de laboratoires pour recueillir des données ont dû interrompre leurs recherches ou poursuivre leur recherche en ligne. Si vous passez à la collecte et au stockage de données à distance, gardez à l’esprit que, si votre méthodologie de recherche change, vous devrez peut-être en aviser le comité d’examen ou le comité d’éthique en recherche de votre établissement et, éventuellement, mettre à jour les consentements à participer à l’étude. Les modifications apportées aux méthodologies au cours d’une étude devront être prises en compte dans les analyses futures.
Soutien aux étudiants et aux stagiaires
Les étudiants diplômés et les stagiaires sont particulièrement vulnérables en ce moment en raison du stress découlant de l’incertitude financière, de l’urgence d’obtenir leur diplôme dans un délai donné et avant que le financement ne s’épuise, de leurs obligations en matière de recherche et d’enseignement, de la perturbation du travail universitaire, de la transition vers l’apprentissage à distance, de l’annulation ou de la modification des stages coopératifs, des internats et des résidences et des occasions perdues de présenter leurs travaux à des congrès ou d’assister à ces événements. Si vous êtes en mesure de le faire, aidez-les à progresser pour atteindre leurs objectifs et faites preuve de souplesse en ce qui concerne les délais.
Encouragez les étudiants à visiter le site Web du gouvernement du Canada pour obtenir de l’information sur le soutien d’urgence offert aux étudiants et aux récents diplômés touchés par la COVID : https://www.canada.ca/fr/ministere-finances/nouvelles/2020/04/soutien-aux-etudiants-et-aux-nouveaux-diplomes-touches-par-la-covid19.html.
Encouragez-les à visiter les sites Web des trois organismes pour obtenir de l’information sur les modifications apportées à la durée des bourses et aux dates limites des concours auprès du Programme de bourses d’études supérieures du Canada, des Bourses d’études supérieures du Canada Vanier, des Bourses postdoctorales Banting et des Bourses de recherche de 1er cycle du CRSNG, pour n’en nommer que quelques-unes.
Si les étudiants reçoivent du financement de sources autres que les trois organismes, demandez-leur de communiquer avec le fournisseur de financement pour obtenir des renseignements sur les répercussions de la COVID sur les dates limites.
Restez en contact avec vos étudiants et discutez avec eux de la façon dont ils prévoient poursuivre leur travail dans cette nouvelle réalité, tout en leur rappelant qu’il est normal de ne pas se sentir mentalement ou émotionnellement apte à produire des connaissances ou à poursuivre leurs recherches pendant cette période difficile.
Des renseignements plus détaillés sur l’impact de la COVID sur les étudiants en psychologie se trouvent dans les fiches d’information suivantes : « Conseils aux étudiants en psychologie relativement à la COVID-19 » et « Le bien-être psychologique des étudiants et la COVID-19 » (https://cpa.ca/fr/corona-virus/cpa-covid-19-resources/).
Soutenir vos jeunes collègues
Vos jeunes collègues sont également particulièrement vulnérables en ce moment. Dans la mesure du possible, les professeurs expérimentés peuvent proposer à leurs jeunes collègues des ensembles de données avec lesquels ils pourront travailler ou leur offrir la possibilité de collaborer à des projets de recherche en cours.
Si vous êtes vous-même un chercheur en début de carrière, expliquez comment la crise affecte vos recherches et parlez au directeur de votre département des répercussions potentielles de la pandémie sur votre parcours vers la permanence. Avec l’annulation de la plupart des congrès en personne, cherchez des occasions de réseautage virtuel, participez au travail de votre association de psychologues nationale ou provinciale ou participez à d’autres activités universitaires (p. ex., formation continue en ligne, évaluateur par les pairs).
Prendre soin de soi
Bien que la période actuelle soit très difficile pour tout le monde, il est important de se rappeler que tous vos collègues du département et tous vos collègues chercheurs sont dans la même position que vous. Un jour, les activités de recherche reprendront, tout comme les cours en personne. Entre-temps, il est important que les professeurs et les chercheurs prennent soin d’eux-mêmes.
Pendant la pandémie, il est possible que certains professeurs de psychologie soient sollicités davantage pour offrir des services et du soutien psychologique à leurs étudiants, beaucoup plus que ce qui était prévu avant la COVID-19. Vérifiez auprès de votre département et des services de counseling de votre université pour obtenir de l’information sur les ressources disponibles pour les étudiants, tout en vous assurant d’obtenir le soutien dont vous-même avez besoin.
Soyez conscient des conséquences de la surabondance de réunions virtuelles et de courriels. Le passage au travail à distance s’accompagne d’une augmentation marquée des réunions virtuelles; bien que les réunions virtuelles soient efficaces pour maintenir les liens et la communication, beaucoup de personnes sont excessivement fatiguées par le nombre de réunions par vidéoconférence qui sont maintenant nécessaires pour traiter des problèmes qui auraient été traités auparavant dans le cadre de réunions en personne ou en se rendant simplement dans le bureau de la personne concernée. On peut dire la même chose des courriels.
En plus de soutenir leurs étudiants et leur personnel de recherche, et de passer à l’apprentissage à distance, de nombreux professeurs et chercheurs doivent composer simultanément avec leur rôle d’éducateur auprès de leurs enfants qui sont à la maison et avec la fatigue que cela engendre.
Congrès et COVID-19
Compte tenu de l’état de la pandémie à l’échelle mondiale, les événements de mobilisation et de partage des connaissances en personne, comme les congrès, sont annulés ou reportés; dans certains cas, les congrès en personne passent en mode virtuel pour permettre à la fois la diffusion et le partage des résultats de la recherche et les activités de formation continue. C’est le cas du congrès national annuel de la SCP, qui devait avoir lieu en mai 2020 à Montréal, au Québec, mais qui sera présenté sous forme d’événement virtuel au cours de l’été 2020.
Une affiche ou une communication qui a été examinée par les pairs et avait été acceptée pour être présentée à un congrès peut toujours être mentionnée dans votre CV, même si le congrès a été annulé. La SCP recommande un format pour mentionner les présentations annulées; cette information a été envoyée à toutes les personnes qui devaient présenter une communication au congrès national de la SCP (voir ci-dessous).
Les personnes QUI DÉCIDENT DE PARTICIPER à l’événement virtuel de la SCP doivent utiliser le format suivant :
Nom, initiales. & Nom, initiales. (2020, insérer les dates de l’événement virtuel). Titre de la présentation acceptée. [préciser le type de présentation – affiche, présentation éclair, présentation orale de 12 minutes, etc.]. 81e congrès national annuel de la Société canadienne de psychologie, Montréal (Québec), Canada. [insérer le lien conduisant à l’événement]
Les personnes QUI DÉCIDENT DE NE PAS PARTICIPER à l’événement virtuel de la SCP doivent utiliser le format suivant :
Nom, initiales. & Nom, initiales. (2020, 27 au 30 mai). Titre de la communication acceptée. [préciser le type de présentation – affiche, présentation éclair, présentation orale de 12 minutes, etc.]. 81e congrès national annuel de la Société canadienne de psychologie, Montréal (Québec), Canada. (insérer le lien conduisant à l’événement] (congrès annulé en raison de la COVID-19)
Si le congrès au cours duquel vous deviez faire une présentation ne passe pas en format virtuel ou si vous ne pouvez pas participer à l’événement virtuel, vous pouvez envisager de partager votre affiche et/ou votre présentation via l’Open Science Framework (OSF). Pour plus d’informations, voir le service OSF Meetings.
Faire la transition : enseigner dans un environnement virtuel
L’urgence de passer de l’enseignement en personne aux plateformes en ligne a confronté beaucoup de professeurs à une courbe d’apprentissage abrupte. Il est important de se rappeler que, même si les plateformes sont utiles, il y a des différences importantes entre l’enseignement en personne et l’enseignement en ligne :
- La plupart des études sur l’éducation des adultes montrent que les cours en ligne ne devraient pas durer plus de deux heures; la capacité d’attention commence à diminuer après seulement 15 minutes et il est difficile de participer pleinement devant un écran d’ordinateur. Les cours magistraux plus longs doivent être divisés en parties plus assimilables.
- Certaines techniques peuvent aider à maintenir la participation des apprenants; par exemple, certains webinaires ou plateformes d’apprentissage en ligne permettent de créer des sondages qui encouragent les participants à rester attentifs et à répondre aux questions en temps réel.
- Lorsque vous créez votre plan de cours, gardez à l’esprit que les thèmes et les objectifs d’apprentissage doivent rester précis et distincts afin de maintenir la clarté et la continuité de la matière. Prévoyez du temps pour une brève récapitulation au début de chaque cours, mais gardez le parcours bien défini et facile à suivre.
- Si possible, envisagez d’ajouter à votre plan de cours un volet d’apprentissage autonome; des projets de courte durée, des lectures supplémentaires et des discussions en petit groupe, où les étudiants échangent de manière virtuelle sur la matière, peuvent enrichir la formation entre les séances et concourir aux objectifs généraux de la formation tout en responsabilisant les étudiants et en les intéressant à la matière.
- Mais surtout, restez en contact avec vos étudiants. Si c’est la première fois que vous enseignez en ligne, profitez de l’occasion pour demander à vos étudiants ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas. Ne dérogez pas à vos objectifs, précisez vos critères et vos attentes et soyez ouvert à l’apprentissage et à l’expérimentation.
Vous trouverez ci-dessous une liste de ressources précieuses, qui vous aideront à passer à l’enseignement en ligne.
- Collèges et instituts Canada: ressources gratuites pour les membres du corps professoral touchés par la COVID-19 https://www.collegesinstitutes.ca/fr/free-resources-to-help-faculty-affected-by-covid-19/
- Working and learning online during a pandemic : ressources pour les professeurs universitaires proposées par Pearson https://www.pearson.com/news-and-research/working-learning-online-during-pandemic.html
- Course for Online Faculty Members : Lethbridge College https://lethbridgecollege.ca/news/news-release/lethbridge-college-offers-course-online-faculty-members?utm_source=Academica+Top+Ten&utm_campaign=94faed1d45-EMAIL_CAMPAIGN_2020_04_17_07_21&utm_medium=email&utm_term=0_b4928536cf-94faed1d45-52001729
- Transition to Online Teaching : Université Concordia https://www.concordia.ca/offices/ctl/moving-courses-online/transition.html
- Trousse de survie numérique pour mettre sur pied des cours en ligne: Affaires universitaires https://www.affairesuniversitaires.ca/conseils-carriere/conseils-carriere-article/trousse-de-survie-numerique-pour-mettre-sur-pied-des-cours-en-ligne/?_ga=2.47990692.286311499.1611939913-2058190127.1611939913
- Online Learning and Distance Education Resources: Tony Bates, Research Associate, Contact Nord https://www.tonybates.ca/
- Course Design for Rapidly Moving Your Course Online : printemps/été 2020: Université Western https://teaching.uwo.ca/elearning/index.html
- Transitioning to online teaching : Proven methods and helpful tips : Webinaire de l’Université Royal Roads https://www.royalroads.ca/info-sessions/webinar-transitioning-online-teaching-proven-methods-and-helpful-tips-qa
- Guide to online teaching and learning : Sheridan College https://sheridancollege.libguides.com/c.php?g=715931&p=5105237
Ressources fournies par l’APA
- Moving Online Now: How to Keep Teaching During Coronavirus (PDF, 3,5 MB) : https://connect.chronicle.com/rs/931-EKA-218/images/CoronaVirus_ArticlesCollection.pdf
La Chronicle of Higher Education a rassemblé une collection d’articles afin d’aider les membres du corps professoral et le personnel à s’adapter à l’enseignement en ligne. - OnlineAskPsychSessez : http://bit.ly/PsychSessions
La division 2 de l’APA (Society for Teaching of Psychology) et PsychSessions ont créé conjointement une minisérie gratuite de courts balados, appelée OnlineAskPsychSessions, dans le but d’aider les enseignants à passer aux cours en ligne. - Accessible Teaching in the Time Of COVID-19 : https://www.mapping-access.com/blog-1/2020/3/10/accessible-teaching-in-the-time-of-covid-19 Plusieurs des suggestions contenues dans cet article proviennent de la communauté des personnes handicapées, qui, depuis la création d’Internet, utilise des plateformes en ligne pour enseigner, ainsi qu’organiser et diffuser les connaissances.
- How to Quickly (and Safely) Move a Lab Course Online : https://www.chronicle.com/article/how-to-quickly-and-safely-move-a-lab-course-online/
En modifiant les objectifs d’apprentissage et en trouvant les ressources appropriées, de nombreux cours en laboratoire peuvent être donnés en ligne. - APA Online Psychology Laboratory : https://opl.apa.org/
Fournit des ressources interactives relatives à l’enseignement des sciences psychologiques et aide les étudiants à comprendre la discipline scientifique de la psychologie. - Open Stats Lab : https://sites.trinity.edu/osl offre aux étudiants
Accès gratuit à plusieurs laboratoires de statistiques. Chaque laboratoire se compose d’un article publié, d’un ensemble de données et d’une activité que peuvent suivre les étudiants. Les étudiants peuvent également télécharger gratuitement des livres d’introduction aux statistiques en ligne (https://openstax.org/details/books/introductory-statistics).
Rester actif professionnellement
Même si certaines personnes souffriront de la charge émotionnelle et mentale que représente la pandémie, d’autres voudront ou devront peut-être rester professionnellement actives pendant cette période. Vous trouverez ci-dessous quelques façons de rester professionnellement actif.
- Suivez des cours de perfectionnement professionnel continu en ligne, comme ceux offerts par la SCP, par les associations provinciales/territoriales ou d’autres associations professionnelles.
- Créez votre propre plan d’apprentissage professionnel ou mettez-le à jour.
- Apprenez de nouvelles méthodes de recherche – quantitatives et/ou qualitatives – ou applications statistiques, en particulier celles qui proposent des logiciels téléchargeables gratuits.
- Profitez de l’occasion pour lire les plus récents articles de revue; les trois revues de la SCP (Psychologie canadienne, Revue canadienne de sciences du comportement, Revue canadienne de psychologie expérimentale) sont accessibles à tous les membres de la SCP par l’entremise du portail réservé aux membres de la SCP.
- Abonnez-vous à la base de données PsychNetGold de l’APA par l’intermédiaire de la SCP (https://cpa.ca/fr/publications-et-ressources/psycnet-gold/); vous aurez ainsi accès aux bases de données suivantes : PsycINFO, PsycARTICLES, PsycBOOKS, PsycEXTRA et PsycCRITIQUES.
- Proposez des articles pour publication.
- Portez-vous volontaire pour jouer le rôle d’évaluateur pour l’un des organismes de financement du Canada.
- Commencez à préparer des demandes de subventions.
- Participez à des congrès virtuels.
Où puis-je obtenir plus d’information?
Pour obtenir des renseignements importants et à jour sur la COVID-19, visitez le site Web de l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC) à l’adresse https://www.canada.ca/fr/sante-publique/services/maladies/2019-nouveau-coronavirus.html.
Les associations provinciales et territoriales de psychologues, et certaines associations municipales de psychologues offrent des services d’aiguillage. Pour connaître les noms et les coordonnées des associations provinciales et territoriales de psychologues, veuillez vous rendre à l’adresse https://cpa.ca/fr/public/unpsychologue/societesprovinciales/.
La présente fiche d’information a été préparée pour le compte de la Société canadienne de psychologie par la Dre Lisa Votta-Bleeker, directrice générale associée de la Société canadienne de psychologie.
Date : le 7 mai 2020
Votre opinion est importante! Si vous avez des questions ou des commentaires sur les fiches d’information de la série « La psychologie peut vous aider », veuillez communiquer avec nous : factsheets@cpa.ca
Société canadienne de psychologie
1101 promenade Prince of Wales, bureau #230
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Tél. : 613-237-2144
Numéro sans frais (au Canada) : 1-888-472-0657