Psychology Month Profile: Karen Cohen

Dr. Karen CohenDr. Karen Cohen
The CPA has been adjusting, like everyone else, to working from home and embracing the new normal. Our work has been guided by our CEO, Dr. Karen Cohen.

Psychology Month Profile: Dr. Jenn, Dr. Laila, Dr. Mary and the Coping Toolbox podcast

Dr. Jenn Vriend, Dr. Laila Din Osmun, and Dr. Mary Simmering McDonald Dr. Jenn, Dr. Laila, and Dr. Mary
Friends since they did an internship together at the Children’s Hospital of Eastern Ontario, child psychologists Dr. Laila Din Osmun, Dr. Mary Simmering McDonald, and Dr. Jenn Vriend are trying to reach as many kids and parents as they can during the pandemic with the Coping Toolbox podcast.

Psychology Month – Dr. Jenn, Dr. Laila, Dr. Mary and the Coping Toolbox podcast


Dr. Jenn, Dr. Laila, Dr. Mary and the Coping Toolbox podcastDr. Jenn, Dr. Laila, Dr. Mary and the Coping Toolbox podcast
Introducing The Coping Toolbox: A Child Psych Podcast. Dr. Jenn Vriend, Dr. Laila Din Osmun, and Dr. Mary Simmering McDonald are three child psychologists from Ottawa.

https://podcasts.apple.com/ca/podcast/the-coping-toolbox-a-child-psych-podcast/id1553993639


Black History Month: Charles Henry Turner

Charles Henry Turner photo from biography.comCharles Henry Turner
Charles Henry Turner was a zoologist, one of the first 3 Black men to earn a PhD from Chicago University. Despite being denied access to laboratories, research libraries, and more, his extensive research was part of a movement that became the field of comparative psychology.

Dr. Turner was a civil rights advocate in St. Louis, publishing papers on the subject beginning in 1897. He suggested education as the best means of combatting racism, and believed in what would now be called a ‘comparative psychology’ approach.


Psychology Month Profile: Penny Corkum

Penny CorkumPenny Corkum
Dr. Penny Corkum studies sleep and children, and created Better Nights Better Days, a cross-Canada trial that improved sleep for both kids and parents before the pandemic. In the last year, Dr. Corkum and her team went back to those families to see how they were doing during COVID. Their launch of a revamped Better Nights Better Days for the pandemic era is imminent.

Le Comité permanent rend publiques les recommandations prébudgétaires de 2021 (février 2021)

Dans le cadre du processus de consultation prébudgétaire du gouvernement fédéral auquel la SCP a contribué, le Comité permanent des finances de la Chambre des communes a publié son rapport. Il est important de souligner que deux des cinq principales recommandations qui y sont présentées préconisent des investissements dans le but d’élaborer un plan de rétablissement à long terme de la santé mentale dans le contexte de la COVID-19 pour toute la population canadienne et l’injection de fonds ciblés en vue d’améliorer l’accès aux soins primaires, le soutien en santé mentale et les soins virtuels. Le rapport comprend également une recommandation préconisant une augmentation de 25 % de l’investissement ponctuel aux conseils subventionnaires pour le redémarrage et le rétablissement de la recherche. Nous espérons que ces trois recommandations seront prises en compte dans le budget fédéral de 2021.


Lettre au premier ministre Trudeau et au premier ministre Legault (février 2021)

Étant donné que le premier ministre Trudeau a récemment fait part de la volonté du gouvernement fédéral de discuter de l’augmentation de sa part du financement de la santé aux provinces et aux territoires, la SCP a écrit au premier ministre Trudeau et au premier ministre Legault afin de les exhorter à accroître leurs investissements dans les services de santé mentale et les traitements psychologiques.

Lettre de la CAMMIH au Premier ministre et aux premiers ministres


Psychology Month Profile: Natalie Rosen

Natalie RosenNatalie Rosen
At Dalhousie University, Dr. Natalie Rosen studies sexual health in the context of couples. Many people thought there would be a baby boom during the pandemic – Dr. Rosen explains why this hasn’t happened.

La SCP est honorée d’avoir été reconnue dans le cadre de la campagne un virement qui fait du bien de la Banque Scotia.


La SCP est honorée d’avoir été reconnue dans le cadre de la campagne un virement qui fait du bien de la Banque Scotia. La Banque Scotia a fait un don à Esprits Sains Enfants Sains, Psychologie Canada en notre nom. L’initiative de la SCP visant à mettre à la disposition des travailleurs de la santé de première ligne des services psychologiques gratuits fournis par des psychologues de partout au Canada se poursuit.

https://www.scotiabank.com/ca/fr/commercial-banking/centre-de-connaissances/article.services-bancaires-aux-entreprises.canadian-psychological-association.html


Black History Month: Keturah Whitehurst

Keturah Whitehurst. Photo from Kirsten's Psychology BlogKeturah Whitehurst
A mentor to countless black psychologists, Keturah Whitehurst’s contributions to psychology extend beyond her own work to the work of her protégés that continues today.

Psychology Month Profile: Joanna Pozzulo

Joanna PozzuloJoanna Pozzulo
Dr. Joanna Pozzulo and the Carleton University Psychology Department launched a virtual space for researchers, students, and other stakeholders called MeWeRTH (The Mental Health and Well-being Research and Training Hub). It’s a means of connecting the university with community organizations and anyone else who might be a consumer of mental health and well-being research.


Psychology Month 2021 – some of the psychologists doing interesting things during the pandemic


Psychology Month - some of the psychologists doing interesting things during the pandemicSome of the psychologists doing interesting things during the pandemic
Meet some of the psychologists who have been profiled in this Psychology Month. We speak with Dr. Adrienne Leslie-Toogood, Dr. Christine Chambers, Courtney Gosselin and Dr. Mélanie Joanisse about their work during the pandemic.


Psychology Month Profile: Vina Goghari

Vina GoghariVina Goghari
Dr. Vina Goghari is the Editor of the Canadian Psychology journal. The amount of pandemic-related research and article submissions has been overwhelming in the past few months. The upcoming COVID special edition of the journal will present papers that cover a very broad range of topics related to the pandemic.

Psychology Month Profile: Judy Moench

Judy MoenchJudy Moench
Dr. Judy Moench has helped create protocols to help her Alberta community and others during the pandemic. Prepped 4 Learning helps teachers, parents, and kids cope with disruption. The Self-care Traumatic Episode Protocol (STEP) is helping mental health clinicians, hospital staff, and others decrease stress and increase coping.

Psychology Month Profile: Chloe Hamza

Chloe HamzaChloe Hamza
Dr. Chloe Hamza has an article in the upcoming Canadian Psychology journal COVID-19 special edition entitled ‘When Social Isolation Is Nothing New’. It’s part of an ongoing study of post-secondary students, some of whom had pre-existing mental health concerns before the pandemic, and some of whom didn’t.

Psychology Month Profile: Laurie Ford

Laurie FordLaurie FordLaurie Ford
Dr. Laurie Ford at UBC has school psychologists to train, students adjusting to online learning, and innovations to replace hands-on experiences. She also has a community garden and two great dogs!

Série « La psychologie peut vous aider » : La douleur chronique

Qu’est-ce que la douleur chronique?

La douleur chronique est une douleur qui ne s’en va pas. Lorsque la douleur dure plus de trois à six mois ou persiste au-delà de la durée habituelle de rétablissement, elle est dite chronique. Il existe différents types de douleur chronique, dont plusieurs ne sont pas bien compris. La douleur chronique peut être associée à une maladie ou un handicap, comme le cancer, l’arthrite ou un membre fantôme. Certains types de douleur se déclenchent après une blessure ou un accident et deviennent chroniques avec le temps. D’autres peuvent commencer progressivement, comme c’est parfois le cas pour les lombalgies. Dans certains types de maladies chroniques, comme la migraine, la douleur est récurrente, plutôt que constante. Il existe de nombreux autres types de douleurs chroniques, comme les douleurs post-chirurgicales, la fibromyalgie et les douleurs neuropathiques. Dans certains cas, la cause de la douleur reste inconnue.

Selon la recherche, entre 10 % et 30 % des Canadiens souffrent de douleur chronique. Les coûts directs et indirects qui lui sont associés sont faramineux et sont estimés à des milliards de dollars annuellement. Les femmes ont tendance à présenter des taux de douleur chronique légèrement plus élevés que les hommes. Les personnes de tous âges peuvent souffrir de douleur chronique, mais celle-ci est plus fréquente chez les personnes d’âge moyen (pour obtenir de l’information supplémentaire sur la douleur chez les personnes âgées, veuillez vous reporter à la fiche d’information intitulée « La douleur chronique chez les personnes âgées »). La douleur chronique peut rendre douloureux de simples mouvements, perturber le sommeil et diminuer l’énergie. Elle peut compromettre le rendement au travail ainsi que les activités sociales, récréatives et domestiques. Les personnes qui ont été blessées dans un accident peuvent développer d’autres symptômes, comme l’anxiété et la dépression. La douleur chronique peut avoir un impact négatif sur la situation financière et, dans certains cas, elle peut contribuer à l’abus d’alcool ou de drogue. Elle peut aussi perturber les relations conjugales et familiales.

La douleur est invisible. Ainsi, plusieurs personnes qui souffrent de douleur chronique se sentent incomprises et/ou seules dans leur souffrance. Certaines personnes se sentent jugées ou stigmatisées, tandis que d’autres pensent que la douleur est « entièrement dans leur tête ». En fait, la douleur est véritablement « dans la tête », car le cerveau est situé dans la tête et que l’origine de la douleur réside dans le cerveau. Parce que la douleur chronique peut avoir un impact négatif sur la qualité de la vie et les capacités fonctionnelles, il n’est pas surprenant que plus du quart des personnes qui souffrent de douleur chronique souffrent également de dépression ou d’anxiété importantes.

Les médicaments sont souvent utilisés pour traiter la douleur chronique. En effet, les médicaments peuvent aider, mais la pertinence de leur utilisation à long terme doit être soigneusement examinée et surveillée.

Comment le psychologue peut-il aider une personne qui souffre de douleur chronique?

Les psychologues s’intéressent à de nombreux aspects de la douleur chronique, notamment l’évaluation, le traitement, la recherche, l’enseignement et la sensibilisation. En ce qui a trait au traitement, les psychologues utilisent plusieurs approches et techniques pour aider les personnes qui souffrent de douleur chronique à améliorer leur qualité de vie, à retrouver un sens à leur vie et à améliorer leurs capacités fonctionnelles. Les psychologues abordent des thèmes importants, comme l’acceptation et la perte, et aident les personnes souffrant de douleur chronique par le soutien, la sensibilisation et le perfectionnement de compétences dans certains domaines tels que la relaxation, la pleine conscience, la résolution de problèmes, l’établissement d’objectifs, le sommeil, l’affirmation de soi et la réflexion adaptative.

La thérapie cognitivo-comportementale (TCC) est une forme de traitement psychologique qui est axé sur les pensées, les émotions et les comportements. Elle vise à aider les personnes à penser et à réagir de manière plus adaptée. Autre approche psychologique, la thérapie d’acceptation et d’engagement (TAE) est axée sur l’acceptation, le choix et l’action engagée. Elle vise à aider les personnes à vivre de manière conforme à leurs valeurs fondamentales. La méditation de pleine conscience est une autre approche qui peut aider les personnes souffrant de douleur persistante. Dans tous les cas, le but principal du traitement est d’améliorer le fonctionnement et la qualité de vie, plutôt que d’éliminer les symptômes de la douleur. L’évaluation des aptitudes professionnelles permet d’examiner les intérêts, les aptitudes et les habiletés de la personne. Elle peut aider les personnes qui sont obligées de modifier leur façon de travailler ou de changer de type de travail. Les psychothérapies utilisées pour traiter l’anxiété et/ou la dépression peuvent être bénéfiques aux personnes qui souffrent de douleur chronique, tout comme le traitement de la toxicomanie ou de l’alcoolisme, au besoin. La thérapie familiale et la thérapie de couple peuvent également être efficaces pour traiter les difficultés interpersonnelles liées à la douleur.

Les approches psychologiques sont-elles efficaces?

De nombreuses études scientifiques révèlent que les approches psychologiques aident les personnes qui souffrent de douleur chronique. Il a été démontré que les traitements psychologiques améliorent la qualité de vie et le fonctionnement dans de nombreux domaines de la vie, comme les activités de la vie quotidienne, la santé émotionnelle et les relations interpersonnelles. Après avoir suivi un traitement psychologique, les personnes déclarent être plus actives et plus confiantes, et avoir une meilleure maîtrise de leur vie, et disent se sentir moins déprimées et moins anxieuses. Dans de nombreux cas, elles soutiennent que la douleur et les symptômes physiques ont diminué. Même si les gens continuent à ressentir de la douleur, celle-ci est souvent plus facile à gérer.

Même si la thérapie individuelle peut leur être offerte, les personnes souffrant de douleur chronique sont souvent traitées en groupe, où elles peuvent partager leurs expériences avec les autres. Parce que la douleur chronique est complexe, les psychologues travaillent fréquemment au sein d’équipes interdisciplinaires ou multidisciplinaires composées d’autres professionnels de la santé, comme des physiothérapeutes, des ergothérapeutes, des médecins, des infirmières et des travailleurs sociaux. Encore une fois, l’objectif principal du traitement est d’aider les personnes souffrant de douleur chronique à développer un mode de vie satisfaisant et sain. Les programmes interdisciplinaires de réadaptation en douleur chronique sont aussi efficaces que les médicaments et les interventions médicales pour réduire l’intensité de la douleur; toutefois, ils sont plus efficaces pour diminuer la consommation de médicaments, réduire l’utilisation des soins de santé, améliorer les activités fonctionnelles, améliorer l’humeur et favoriser le retour au travail.

Comment la recherche peut-elle aider?

En plus de travailler directement avec les personnes souffrant de douleur chronique, les psychologues ont contribué de manière significative à notre compréhension de la douleur chronique au moyen de nombreux types de recherche. Par exemple, certaines études portent sur la réduction de l’incidence de la douleur chronique à l’aide de programmes de prévention des blessures ou d’intervention précoce. D’autres études se penchent sur l’efficacité des traitements de la douleur chronique. Certains chercheurs étudient la façon dont les variables psychologiques influencent la douleur et la souffrance, tandis que d’autres étudient le rôle du système nerveux central dans une variété de maladies à l’origine de douleurs chroniques.

Où puis-je obtenir plus d’information?

Pour obtenir des renseignements sur la douleur chronique, vous pouvez communiquer avec la Chronic Pain Association of Canada (www.chronicpaincanada.com) ou la Société canadienne de la douleur (www.canadianpainsociety.ca).

Vous trouverez de l’information sur la douleur chez les enfants sur le site Web intitulé « Pediatric Pain – Science Helping Children » de l’Université Dalhousie, à l’adresse http://pediatric-pain.ca/.

Un psychologue agréé pourrait vous aider à utiliser les thérapies mentionnées dans la présente fiche d’information.

La présente fiche d’information a été préparée pour la Société canadienne de psychologie par John Kowal, Ph. D., psychologue en pratique privé.

Révision : janvier 2021

Votre opinion est importante! Si vous avez des questions ou des commentaires sur les fiches d’information de la série « La psychologie peut vous aider », veuillez communiquer avec nous à factsheets@cpa.ca.

141, avenue Laurier Ouest, bureau 702
Ottawa (Ontario) K1P 5J3
Tél. : 613-237-2144
Numéro sans frais (au Canada) :
1-888-472-0657

Série « La psychologie peut vous aider » : L’intimidation chez les enfants et les jeunes

Qu’est-ce que l’intimidation?

L’intimidation chez les enfants et les jeunes désigne un ou des comportements agressifs répétés et non désirés exercés par un jeune ou un groupe de jeunes. Elle implique un abus de pouvoir observé ou perçu. Elle peut entraîner, chez les jeunes qui en sont victimes, un préjudice ou une détresse sur le plan physique, social ou scolaire[1].

  • Le déséquilibre de pouvoir peut être basé sur la taille, la force, les capacités, la popularité, l’apparence/forme du corps, la race/origine ethnique, la culture, la religion, les ressources financières, l’orientation sexuelle, l’identité/expression de genre ou toute autre différence.
  • L’intimidation est un problème relationnel. Avec le temps, la personne qui intimide se sent de plus en plus puissante et la victime d’intimidation se sent de plus en plus impuissante, malheureuse et piégée.
  • Les solutions pour résoudre les problèmes d’intimidation résident dans les relations, l’objectif étant de créer un climat de croissance sécuritaire et socioaffectif pour les intimidateurs, les victimes et les témoins.
  • Le plus souvent, l’intimidation est exercée lorsque très peu d’adultes sont présents (p. ex., terrains de jeux de l’école, couloirs, cyberespace).
  • Au moins le tiers des cas d’intimidation sont vécus hors des limites de l’école (p. ex., lieux de loisirs, en ligne).

Formes d’intimidation

  • Intimidation physique : agression physique, par exemple, frapper, donner des coups de pieds, pousser, voler ou endommager des biens.
  • Intimidation verbale : se moquer, donner des surnoms, humilier ou menacer l’autre.
  • Intimidation sociale: exclure l’autre du groupe, briser ses amitiés, faire du commérage, lancer des rumeurs à son sujet, etc. C’est ce qu’on appelle également de l’intimidation indirecte ou relationnelle.
  • Cyberintimidation : désigne l’utilisation des technologies de communication électronique pour intimider les autres. La technologie elle-même crée un déséquilibre de pouvoir. Elle permet d’atteindre les jeunes partout et en tout temps et les messages sont diffusés instantanément; en outre, les messages peuvent rester indéfiniment et un vaste auditoire est susceptible d’y avoir accès.

L’intimidation est-elle courante[2],[3]?

En 2018, on a demandé à un échantillon représentatif et vaste de jeunes Canadiens de la 6e à la 10e année s’ils avaient été impliqués dans des actes d’intimidation au cours des deux derniers mois.

  • 36 % de l’échantillon ont déclaré avoir été impliqués dans un acte d’intimidation au moins une fois pendant cette période.
    • 6 % ont intimidé les autres
    • 20 % ont été victimes d’intimidation
    • 9 % ont déclaré avoir été à la fois intimidateurs et victimes d’intimidation
  • Les filles sont plus souvent victimes d’intimidation que les garçons – environ une fille canadienne sur trois est victime d’intimidation.
  • L’intimidation est exercée plus souvent par les garçons que par les filles.
  • Les moqueries ou les insultes sont les formes d’intimidation les plus courantes chez les garçons et chez les filles.
  • Les taux d’intimidation au Canada sont demeurés relativement stables au cours des 12 dernières années. Par rapport aux autres pays riches, le Canada se classe dans la moyenne pour ce qui est des taux d’intimidation (23e sur 35 pays).

Intimidation – Le rôle des pairs

Les recherches observationnelles menées sur des enfants du niveau primaire révèlent que des incidents d’intimidation se produisent toutes les sept minutes sur le terrain de jeu de l’école et que, dans 85 % des cas, des enfants étaient témoins de l’incident[4]. Les témoins influencent la dynamique de l’intimidation de deux façons :

  • Lorsque les témoins restent passifs, il est envoyé comme message que l’intimidation est acceptable. Plus le nombre de témoins est grand, plus l’épisode d’intimidation dure longtemps[5].
  • Lorsque les témoins interviennent, l’épisode d’intimidation prend fin en moins de 10 secondes dans 57 % des cas observés[6].

Pour les témoins, défendre une victime d’intimidation est une tâche complexe exigeant des aptitudes socioémotionnelles. Le témoin doit reconnaître que l’événement est un acte d’intimidation, prendre la responsabilité d’aider et avoir les compétences nécessaires pour bien intervenir. La recherche indique que les jeunes utilisent plusieurs types de stratégies pour se défendre ou pour défendre leurs pairs[7] :

  • Réconfort : offrir du soutien émotionnel à la personne victime d’intimidation.
  • Signalement de la situation d’intimidation : signaler la situation à un enseignant ou à un autre adulte.
  • Stratégie axée sur les solutions : s’affirmer ou tenter de résoudre le problème pour faire cesser l’intimidation.
  • Agressivité : contre-attaquer l’agresseur.

Les jeunes devraient être encouragés à se défendre en utilisant le comportement le plus sûr et le plus efficace pour eux sur le moment. Les garçons ont tendance à se défendre de façon agressive et peuvent avoir besoin d’aide pour apprendre des stratégies d’intervention plus prosociales6.

Qui est à risque

d’être intimidé?

  • Les enfants ou les jeunes qui ont peu d’amis et qui sont perçus comme étant incapables de se défendre.
  • Les enfants ou les jeunes qui vivent avec un handicap, qui présentent un trouble neurodéveloppemental, qui ont des besoins de soins particuliers, qui présentent des caractéristiques intellectuelles s’éloignant de la norme (à la fois doués et ayant un trouble d’apprentissage).
  • Les enfants et les jeunes en surpoids.
  • Les enfants et les jeunes LGBTQ déclarent être intimidés beaucoup plus que les autres élèves et beaucoup plus gravement[8].

d’intimider les autres?

  • Les enfants et les jeunes qui croient que l’intimidation est normale.
  • Les enfants et les jeunes qui ont des amis qui intimident.
  • Les enfants et les jeunes qui intimident ne sont pas tous semblables. Certains sont populaires et ont de bonnes compétences sociales, tandis que d’autres ont des problèmes de comportement et peu d’amis.

Dangers et impacts psychologiques

L’intimidation est un problème de santé. Elle est liée à des problèmes de santé mentale et physique à court et à long terme ainsi qu’aux échecs scolaires[9]. Les préjudices à long terme peuvent être contrebalancés par des relations solides et positives avec les parents, un milieu scolaire bienveillant et à l’écoute des élèves et des relations positives avec la famille et les amis. La gravité du préjudice causé par l’intimidation est influencée par les éléments suivants :

  • Gravité et fréquence de l’intimidation
  • L’ampleur de l’intimidation (p. ex., l’intimidation s’exerce-t-elle toujours entre les mêmes personnes ou au même endroit ou entre plusieurs personnes et à plusieurs endroits?)
  • La chronicité de la participation à l’intimidation (depuis combien de temps l’intimidation dure-t-elle? Y a-t-il déjà eu de l’intimidation dans le passé?)

Ce sont les enfants et les jeunes qui intimident ou qui sont intimidés gravement/fréquemment et/ou de manière généralisée et/ou chronique qui auront besoin du soutien le plus intensif et le plus ciblé.

 

La recherche a mis en évidence de nombreux effets négatifs immédiats et à long terme de l’intimidation[10] :

  • Les effets négatifs de l’intimidation sont importants et sont constatés dans toutes les cultures.
  • Chez certaines personnes, les impacts persisteront pendant toute leur vie.
  • Les leçons apprises durant l’enfance au sujet de l’abus de pouvoir dans les relations exercé dans le cadre de l’intimidation peuvent se perpétuer sous la forme de harcèlement sexuel, de violence dans les fréquentations, de violence conjugale, de harcèlement en milieu de travail et de violence envers les enfants et les aînés.
  • Les enfants et les jeunes qui, à la fois intimident et sont victimes d’intimidation, ont tendance à avoir les problèmes les plus graves et les plus durables, subissant entre autres les impacts négatifs énumérés ci-dessous.

Impacts négatifs découlant du fait d’intimider les autres[11]

  • Dépression
  • Abus d’alcool ou d’autres drogues
  • Agressivité et comportement antisocial
  • Harcèlement sexuel et violence dans les fréquentations
  • Problèmes scolaires et augmentation du taux de décrochage
  • Délinquance et comportements criminels

Impacts négatifs liés au fait d’être victime d’intimidation[12]

  • Dépression, anxiété, troubles de l’humeur
  • Abus d’alcool ou d’autres drogues
  • Faible estime de soi et faible confiance sociale
  • Isolement et solitude
  • Mauvaises relations avec les pairs
  • Maux d’estomac, maux de tête
  • « Stress toxique » à savoir une réponse prolongée du système immunitaire qui conduit à une inflammation systémique dans tout le corps[13]
  • Absentéisme scolaire et problèmes d’apprentissage
  • Idées de suicide, tentative de suicide ou suicide

Que peuvent faire les psychologues?

Dans les écoles[14]

  • Offrir de la formation aux membres du personnel sur la façon de promouvoir des relations saines et un climat social positif, et de reconnaître et régler les situations d’intimidation.
    • Après la formation, les enseignants disent se sentir plus attentifs aux enfants qui sont intimidés et se sentir mieux préparés à gérer les situations d’intimidation.
  • Recommander des politiques scolaires qui prennent en compte la prévention, l’intervention et l’évaluation.[15]
  • Élaborer des stratégies d’intervention pour les enfants qui sont touchés par l’intimidation afin de les aider à développer des capacités et des compétences socioémotionnelles. Conseiller les étudiants et les familles qui font face aux répercussions de l’intimidation et de la victimisation.

Pour les jeunes et les enfants qui intimident les autres

  • Les aider à reconnaître et à comprendre les répercussions négatives de leur comportement d’intimidation sur les autres et sur eux-mêmes.
  • Les sensibiliser aux droits de la personne, en particulier au droit à la sécurité, au respect et à la dignité.
  • Les aider à développer leur capacité de contrôler leurs comportements, à résister à la pression des pairs et à utiliser des stratégies de résolution de problèmes.
  • Les aider à trouver des façons d’utiliser leur pouvoir de manière positive (p. ex., définir les rôles de leadership).
  • Proposer aux enfants et aux jeunes des expériences sociales positives, qui font participer un éventail diversifié de pairs et dont l’accent est mis sur la contribution au bien commun (p. ex., mentorat par les pairs ou médiation par les pairs).

Pour les jeunes et les enfants qui sont victimes d’intimidation

  • Aider à élaborer un plan pour protéger l’enfant ou le jeune dans l’immédiat, afin qu’il se sente à l’aise de fréquenter l’école et de participer à des activités communautaires.
  • Écouter, faire preuve d’empathie et aider l’enfant à ne pas avoir honte et à ne pas se sentir responsable de l’intimidation qu’il subit.
  • Aider l’enfant ou le jeune à comprendre et à revendiquer son droit à la sécurité, au respect et à la dignité.
  • Aider à trouver des façons de développer son estime de soi, sa confiance et des intérêts sains.
  • Trouvez des occasions de nouer des amitiés positives avec ses pairs.

Pour les témoins

  • Les aider à comprendre les droits de la personne et ce que sont des relations saines.
  • Les sensibiliser sur l’intimidation et ses répercussions sur la santé et le bien-être.
  • Utiliser des jeux de rôle et des scénarios pour enseigner aux témoins des compétences particulières pour faire face à diverses situations d’intimidation, au lieu de rester passif ou de prendre part à l’intimidation.
  • Organiser des ateliers pour apprendre aux témoins d’actes d’intimidation à s’affirmer, à développer des compétences en résolution de problèmes et à résister à la pression exercée par les pairs.

Où puis-je obtenir plus d’information?

Vous trouverez de l’information supplémentaire sur l’intimidation à l’adresse https://www.prevnet.ca/fr. Des ressources téléchargeables sont proposées dans la section Faits et outils à l’intention des écoles à l’adresse https://www.prevnet.ca/fr/ressources/prevention-de-lintimidation-faits-et-outils-a-lintention-des-ecoles.

Vous pouvez consulter un psychologue agréé pour savoir si une intervention psychologique peut vous aider. Les associations provinciales et territoriales, et certaines associations municipales offrent des services d’aiguillage. Pour connaître les noms et les coordonnées des associations provinciales et territoriales de psychologues, veuillez vous rendre à l’adresse https://cpa.ca/fr/public/unpsychologue/societesprovinciales/.

La présente fiche d’information a été préparée pour la Société canadienne de psychologie par Annie Tang, Joanne Cummings, Debra Pepler et Kelly Petrunka, PREVNet. Elle a été mise à jour par Wendy Craig et Laura Lambe.

Février 2021

Votre opinion est importante! Si vous avez des questions ou des commentaires sur les fiches d’information de la série « La psychologie peut vous aider », veuillez communiquer avec nous : factsheets@cpa.ca.

Société canadienne de psychologie
141, avenue Laurier Ouest, bureau 702
Ottawa (Ontario) K1P 5J3
Tél. : 613-237-2144
Numéro sans frais (au Canada) : 1-888-472-0657

[1] Centers for Disease Control and Prevention (2014). Tiré de http://www.cdc.gov/violenceprevention/pdf/bullying_factsheet.pdf.

[2] Craig, W., Pickett, W, King, M. (2020). La santé des jeunes Canadiens : Conclusions de l’enquête sur les comportements de santé des jeunes d’âge scolaire. Agence de la santé publique du Canada, tiré de https://www.canada.ca/fr/sante-publique/services/publications/science-recherche-et-donnees/jeunes-conclusions-enquete-comportements-sante-jeunes-age-scolaire.html#ch10.

[3] UNICEF (2020). Document canadien d’accompagnement du Bilan Innocenti 16 de l’UNICEF. Tiré de https://www.unicef.ca/fr/bilan-innocenti-16-de-lunicef.

[4] Craig, W. et Pepler, D. (1997). Observations of bullying and victimization in the schoolyard. Canadian Journal of School Psychology, 2, 41-60. Voir : http://www.prevnet.ca/sites/prevnet.ca/files/research/PREV-Craig-Pepler-1997-Communique-peers.pdf pour pour télécharger le résumé de recherche de cet article.

[5] O’Connell, P., Pepler, D. et Craig, W. (1999) Peer involvement in bullying: Issues and challenges for intervention. Journal of Adolescence, 22, 437-452.

[6] Hawkins, D.L., Pepler, D. et Craig, W. (2001). Peer interventions in playground bullying. Social Development, 10, 512-527. Voir http://www.prevnet.ca/sites/prevnet.ca/files/research/PREV-Hawkins-etal-2001-Communique-peer-intervention.pdf pour télécharger le résumé de recherche de cet article.

[7] Lambe, L. J. et Craig, W. M. (2020). Peer defending as a multidimensional behavior: Development and validation of the defending behaviors scale. Journal of School Psychology78, 38-53.

[8] Taylor, C. & Peter, T., with McMinn, T.L., Schachter, K., Beldom, S., Ferry, A., Gross, Z. et Paquin, S. (2011). Every class in every school: The first national climate survey on homophobia, biphobia, and transphobia in Canadian schools. Final report. Toronto, Ontario : Egale Canada Human Rights Trust. Tiré de : http://egale.ca/wp-content/uploads/2011/05/EgaleFinalReport-web.pdf.

[9] Hymel, S. et Swearer, S. (2015). Four decades of research on school bullying. American Psychologist, 70, 293-299.

[10] Hymel, S. et Swearer, S. (2015). Four decades of research on school bullying. American Psychologist, 70, 293-299.
Voir également : Takizawa, R., Maughan, B., & Arsenault, L. (2014). Adult health outcomes of childhood bullying victimization: Evidence from a five-decade longitudinal British birth cohort. Am J Psy in Advance. Retrieved from http://ajp.psychiatryonline.org/data/Journals/AJP/0/appi.ajp.2014.13101401.pdf.
Voir également : Ozdemir, M., & Stafttin, H. (2011). Bullies, victims, and bully-victims: A longitudinal examination of the effects of bullying victimization experiences on youth well-being. Journal of Aggression, Conflict and Peace Research3, 97-102.

[11] Farrington, D.P. et Toffi, M. M. (2011). Bullying as a predictor of offending, violence, and later life outcomes. Criminal Behaviour and Mental Health (21)2, 90-98. Voir également : Fergusson, D. M., Boden, J. M. et Horwood, L. J. (2014). Bullying in childhood, externalizing behaviors, and adult offending: Evidence from a 30-year study. Journal of school violence13(1), 146-164.

[12] Bowes, L., Maughan, B., Ball, H., Shakoor, S., Ouellet-Morin, I., Caspi, A., Moffitt, T.E. et Arseneault, L. (2013). Chronic bullying victimization across school transitions: The role of genetic and environmental influences. Development and Psychopathology, 25, 333-346.

[13 Copeland, W. E., Wolke, D., Lereya, S. T., Shanahan, L., Worthman, C., & Costello, E. J. (2014). Childhood bullying involvement predicts low-grade systemic inflammation into adulthood. Proceedings of the National Academy of Sciences111(21), 7570-7575.
Voir également : Rueger, S. Y. & Jenkins, L. N. (2014). Effects of peer victimization on psychological and academic adjustment in early adolescence. School Psychology Quarterly, 29, 77-88.
Voir également : Vaillancourt, T., Hymel, S., & McDougall, P. (2013). The biological underpinnings of peer victimization: Understanding why and how the effects of bullying can last a lifetime. Theory into Practice52(4), 241-248.

[14] Pepler, D. & Rodrigues, B. (in press). Bullying prevention: Re-imagining a non-violent and healing learning environment for all students at school. In E. Cole and M. Kukai (Eds.)
Mental Health Consultation and Interventions in School Settings: A Scientist–Practitioner’s Guide, pp. 339-357. Boston: Hogrefe Publishing.

[15] Ttofi, M. M., & Farrington, D. P. (2011). Effectiveness of school-based programs to reduce bullying: A systematic and meta-analytic review. Journal of Experimental Criminology7(1), 27-56.

Série « La psychologie peut vous aider » : L’abandon du tabac

Selon la plus récente Enquête canadienne sur le tabac, l’alcool et les drogues, environ 4,2 millions de Canadiens de plus de 15 ans fument. Il s’agit du taux national de tabagisme le plus bas jamais observé, mais environ 15 % de la population adulte fume toujours, les taux provinciaux allant de 11 % en Colombie-Britannique à 20 % au Nouveau-Brunswick. Le tabagisme est l’une des principales causes de maladie et de décès prématuré au Canada, ce qui renforce la nécessité d’abaisser encore davantage le taux de tabagisme au pays de manière à offrir aux Canadiens la possibilité de vivre longtemps et en santé.

Le fait d’arrêter de fumer diminue le risque de développer de nombreuses maladies physiques (p. ex., cancer, cardiopathie, maladies respiratoires). Cesser de fumer est également très bénéfique pour la santé mentale. Comparativement aux personnes qui continuent de fumer, celles qui abandonnent le tabac ressentent les bienfaits suivants plusieurs années après avoir cessé de fumer : diminution du stress et de l’anxiété, diminution des symptômes de dépression, émotions positives plus fréquentes, amélioration de la qualité de vie globale et sentiment d’être en meilleure santé en général.

Pourquoi le tabac entraîne-t-il une si forte dépendance?

Trouvée dans la fumée de cigarette, la nicotine est la principale substance chimique qui crée l’accoutumance; elle agit très rapidement dans le corps, atteignant le cerveau en 10 à 20 secondes environ. Environ deux heures après avoir fumé une cigarette, la concentration de nicotine dans l’organisme chute de 50 %. La personne a alors une envie irrépressible de fumer, elle devient anxieuse ou irritable et, dans beaucoup de cas, elle se sent « déprimée ».

La nicotine affecte un certain nombre de substances chimiques qui jouent un rôle important dans le cerveau et le corps, et qui peuvent rehausser l’humeur, diminuer le stress, donner l’impression d’avoir plus d’énergie, et même, diminuer la douleur. Toutefois, ces effets sont de courte durée et sont très communs chez les nouveaux fumeurs ou les fumeurs occasionnels. Cela s’explique par le fait que, peu à peu, le corps s’adapte à ces changements, d’où le besoin de fumer davantage avec le temps pour ressentir ces effets – ou tout simplement pour se sentir « normal ».

Même si la nicotine entraîne une très forte dépendance, ce n’est pas la seule raison pour laquelle il est difficile d’arrêter de fumer. Chez les fumeurs réguliers, s’allumer une cigarette fait souvent partie de la routine quotidienne. Que vous fumiez après les repas, pendant votre pause ou lorsque vous socialisez, il sera encore plus difficile de cesser de fumer si vous le faites à des moments de la journée qui déclenchent votre envie de fumer.

Quels sont les traitements disponibles?

Cesser de fumer, cela implique de gérer les symptômes physiques du sevrage et de déconstruire les liens entre la cigarette et la façon dont vous vous sentez, les choses que vous faites, les personnes avec lesquelles vous passez du temps et la façon dont vous vous percevez. C’est pourquoi il arrive souvent que plusieurs tentatives et plusieurs types de traitement soient nécessaires avant de réussir à cesser de fumer.

Arrêter d’« un coup » en s’imposant un sevrage brutal est l’une des approches les plus courantes, mais aussi l’une des moins efficaces. Certains traitements peuvent effectivement vous aider à arrêter définitivement de fumer :

  1. La thérapie comportementale: cette approche vise les croyances, les attitudes et les comportements qui entretiennent la dépendance. La thérapie cognitivo-comportementale, la thérapie d’acceptation et d’engagement et la thérapie analytique fonctionnelle sont des traitements, basés sur la thérapie comportementale, qui sont utilisés fréquemment.
  2. La thérapie de remplacement de la nicotine (TRN): la TRN se présente sous deux formes : libération lente (p. ex., timbre de nicotine) et libération rapide (p. ex., gomme à mâcher à la nicotine, inhalateurs). Les TRN aident à contrôler les envies de fumer et les symptômes de sevrage en libérant de petites quantités de nicotine dans l’organisme, sans toutefois entraîner de la dépendance.
  3. Médicaments sur ordonnance: au Canada, deux principaux médicaments sur ordonnance sont utilisés pour aider les gens à cesser de fumer, soit la varénicline et le bupropion. Ces médicaments affectent les récepteurs nicotiniques dans le cerveau et contribuent à réduire les envies de fumer et les symptômes de sevrage. La varénicline a également comme effet de réduire le plaisir de fumer.

Remarque : avant d’utiliser une TRN ou de prendre des médicaments sur ordonnance, vous devriez toujours consulter un médecin pour obtenir de l’information sur le risque d’effets indésirables ou les interactions.

Quelles sont les thérapies les plus efficaces?

La varénicline est, à elle seule, la plus efficace, mais les trois types de traitement fonctionnent. Même si le recours à au moins un de ces traitements est susceptible d’augmenter de pas moins de 80 % vos chances de réussite, la recherche montre que la meilleure façon de cesser de fumer est de combiner les traitements. Les deux combinaisons les plus efficaces sont :

  • Combinaison de TRN, soit l’utilisation d’une TRN à libération lente (p. ex., timbre de nicotine) et d’une TRN à libération rapide (p. ex., inhalateur de nicotine).
  • Pharmacothérapie et thérapie comportementale. Vous pouvez augmenter vos chances d’arrêter de fumer en utilisant la pharmacothérapie (c.-à.-d. TRN ou médicaments sur ordonnance), tout en recevant de l’aide d’un professionnel de la santé mentale autorisé (p. ex., un psychologue agréé).

Les lignes d’aide pour les fumeurs et le soutien en ligne, seuls ou combinés à d’autres traitements, peuvent aussi accroître vos chances d’écraser pour de bon.

Quelles sont les thérapies qui ne fonctionnent pas?

La thérapie par aversion (p. ex., fumer jusqu’à en être dégoûté), la consommation d’autres produits du tabac (p. ex., tabac à mâcher ou à priser, cigarette électronique) et les thérapies non conventionnelles (p. ex., hypnothérapie, acupuncture, herbes et remèdes naturels) n’améliorent pas vos chances de réussite.

Que dois-je faire pour mettre de mon côté toutes mes chances d’arrêter de fumer?

Quel que soit le moyen que vous choisirez, gardez à l’esprit qu’il est parfois extrêmement difficile de cesser de fumer. Même si vous devez vous y prendre à plusieurs fois, vous finirez vraisemblablement par réussir.

La recherche en psychologie montre qu’il y a plusieurs choses à faire pour renoncer définitivement au tabac, que vous en soyez à votre première ou à votre cinquième tentative :

  • Établissez des objectifs réalistes et concrets (p. ex., définir la date précise à laquelle vous arrêterez de fumer).
  • Commencez les traitements avant d’arrêter.
  • Dites à votre famille et à vos amis que vous cessez de fumer, ainsi que ce qu’ils peuvent faire pour vous aider.
  • Intégrez votre démarche à votre routine quotidienne, dans votre entourage et dans vos motivations.
  • Trouvez un ami qui essaie lui aussi de cesser de fumer.
  • Réduisez graduellement votre consommation de cigarettes avant d’arrêter de fumer.
  • Commencez par réduire la quantité de cigarettes que vous fumez.
  • Récompensez-vous, même s’il s’agit de petits gains.
  • Préparez-vous aux symptômes de sevrage (p. ex., maux de tête, tristesse, irritabilité, anxiété) qui surviendront dans les quatre premières semaines suivant votre dernière cigarette. Certains signes montrent que votre corps est en train de récupérer.
  • Voici quatre trucs à retenir pour surmonter vos envies de fumer : occupez-vous, buvez beaucoup d’eau, prenez de grandes respirations et remettez le plus tard possible votre prochaine cigarette.
  • Soyez actif.
  • Ne perdez jamais de vue ce qui vous déplaît dans la cigarette plutôt que ce qui vous plaît.
  • Soyez indulgent envers vous-même si vous fumez une cigarette à l’occasion.
  • Tenez-vous occupé.
  • Comprenez les éléments déclencheurs et apprenez à les gérer.
  • Remplacez la cigarette par autre chose; faites des activités différentes et fréquentez des personnes avec lesquelles vous vous sentez bien.
  • Rappelez à vos amis, votre famille, vos collègues, et à vous-même, votre statut de « non-fumeur » ou d’« ex-fumeur ».
  • Acceptez que ce soit difficile pendant un certain temps, tout en sachant que vous récolterez toute votre vie le fruit de vos efforts.

Où aller pour trouver de l’aide?

Votre médecin de famille peut vous aider à élaborer un plan d’abandon du tabac personnalisé, explorer les traitements les plus efficaces dans votre cas et vous recommander à d’autres professionnels de la santé, qui, eux aussi, sont susceptibles de vous aider à arrêter de fumer. Les médecins peuvent également vous conseiller sur l’innocuité des TRN et des médicaments (p. ex., effets secondaires, interactions).

Les psychologues agréés peuvent vous aider à élaborer un plan d’abandon du tabac et offrent de la thérapie qui vous aidera dans votre démarche. Les psychologues offrent également une variété de thérapies efficaces et travailleront avec vous pour trouver celle qui vous conviendra le mieux. Vérifiez auprès de l’association de psychologues de votre province/territoire pour trouver un psychologue de votre région qui peut vous aider à cesser de fumer.

Santé Canada et la Société canadienne du cancer offrent un service d’assistance téléphonique confidentiel et gratuit au 1-866-366-3667. Les conseillers qui fournissent ce service sont formés pour offrir du soutien et pour vous aider à établir votre plan personnel d’abandon du tabac.

Vous trouverez également de l’aide en ligne sur le site http://jetelaisse.ca/, qui propose des forums, de l’information sur les traitements, des ressources d’entraide et une application mobile.

Le présent feuillet d’information a été rédigé pour le compte de la Société canadienne de psychologie par

Date : août 2016

Votre opinion est importante! Veuillez communiquer avec nous pour toute question ou tout commentaire sur les fiches d’information de la série « La psychologie peut vous aider » : factsheets@cpa.ca.

Société canadienne de psychologie
141, avenue Laurier Ouest, bureau 702
Ottawa (Ontario) K1P 5J3
Tél. : 613-237-2144
Numéro sans frais (au Canada) : 1-888-472-0657

Psychology Month Profile: Dr. Christine Chambers

Dr. Christine ChambersDr. Christine Chambers
Dr. Christine Chambers is part of the #ScienceUpFirst initiative, the Scientific Director at the CIHR Institute of Human Development, Child and Youth Health, and many other things. The biggest change for her during the pandemic might be as the Scientific Director of SKIP (Solutions for Kids in Pain).

Le décès du Dr David Evans

Le conseil d’administration et le personnel de la SCP ont le regret d’annoncer le décès du Dr David Evans, ancien président de la SCP (1996) et membre honoraire à vie. Le Dr Evans était professeur émérite à l’Université Western, où il a enseigné la psychologie clinique pendant 30 ans. Au cours de sa carrière, le Dr Evans a conseillé de nombreux organismes de santé et services de police et a été à la tête de plusieurs organisations de psychologie à l’échelle provinciale, nationale et internationale. Prolifique auteur, il est bien connu pour ses ouvrages les plus récents, The Law, Standards, and Ethics in the Practice of Psychology (3rd ed., Carswell), Essential Interviewing (8th ed., Brooks/Cole), Cultural Clinical Psychology (Oxford University Press) et Handbook of Clinical Health Psychology (Academic Press). La SCP offre ses condoléances à sa famille, à ses amis et à ses collègues. La discipline et la profession reposent sur les contributions de ses dirigeants.

Black History Month: Dr. Olivia Hooker

Dr. Olivia Hooker with President ObamaDr. Olivia Hooker
As a psychologist, Dr. Olivia Hooker worked to change the unfair treatment inflicted upon inmates at a New York State women’s correctional facility. In 1963 she went to work at Fordham University as an APA Honours Psychology professor, and was an early director at the Kennedy Child Study Center in New York City.

Psychology Month Profile: Mélanie Joanisse

Mélanie Joanisse
When the pandemic began, Dr. Mélanie Joanisse created a simple, easy, and funny Guide to Wellness for her frontline co-workers at the Montfort hospital. It immediately took off and has been shared and translated around the world to help healthcare workers everywhere.

Psychology Month Profile: Khush Amaria

Khush Amaria
MindBeacon had a bit of a head start on other similar groups when the pandemic began, as they had already been providing online services for some time. Dr. Khush Amaria is the Senior Clinical Director at MindBeacon, and the last year for her has been packed with speaking engagements.

Black History Month: Inez Beverly Prosser

Inez Beverly Prosser
Inez Beverly Prosser was a Texas native who taught in segregated schools in the early 1900s. She travelled to the University of Cincinnati to obtain her doctorate in 1933, making her the first Black woman with a PhD in psychology.


Psychology Month Profile: Helen Ofosu

Helen Ofosu
Dr. Helen Ofosu runs IO Advisory in Ottawa where she helps organizations and businesses tackle structural racism and promote equity, diversity, and inclusion. During the pandemic, more and more groups are looking for this kind of assistance and her business is growing.

Black History Month: Kenneth & Mamie Phipps Clark

Kenneth & Mamie Phipps Clark
February is Black History Month and to celebrate and acknowledge the contributions that Black Psychologists have made to the discipline and the world, the CPA will be highlighting historically significant Black Psychologists throughout the month (#BlackHistoryMonth).

Kenneth & Mamie Phipps Clark were psychologists famous for their ‘doll experiment’. Their findings, that even black children showed preference for white dolls from as early as three years old, played a role in outlawing segregation.


Psychology Month Profile: Maya Yampolsky

Maya Yampolsky
The COVID-19 pandemic has made racism worse around the world for marginalized communities. Racism has made the pandemic worse for those communities as well. Dr. Maya Yampolsky specializes in social and cultural psychology, with a particular focus in her research on systemic racism and how racism enters into our personal lives.

Psychology Month Profile: Karen Blair

Karen Blair
Dr. Karen Blair and her colleagues created the ‘COVID-19 Interpersonal & Social Coping Study’ which surveyed hundreds of Canadians over several months. One of the most striking results they found was the impact of the pandemic on LGBTQ+ university students.

Psychology Month Profile: Courtney Gosselin

Courtney Gosselin
Courtney Gosselin was one of 25 students from Canada and the UK who worked on the COVID-19 Coping Study between March and August. Part of the study was letters people wrote to their past selves (pre-pandemic) and future selves (what they thought at the time would be post-pandemic).

Psychology Month Profile: Jonathan N. Stea

Jonathan N. Stea
The proliferation of disinformation and misinformation online over the past few years has become more dangerous with the advent of the COVID-19 pandemic. Dr. Jonathan Stea, a clinical psychologist and an adjunct assistant professor at the University of Calgary, is one of two psychologists invited to join Science Up First, an initiative bringing together experts from every field to combat disinformation online.

Psychology Month Profile: Adrienne Leslie-Toogood

Adrienne Leslie-Toogood
Dr. Adrienne Leslie-Toogood works with elite athletes in Manitoba. When the pandemic hit, those athletes were spread out across the world, some unable to return home. In response, Dr. Leslie-Toogood launched the #TerrificTuesdays Zoom therapy sessions, a podcast, a book club, and much more to connect athletes across levels, disciplines, and the world.

Série « La psychologie peut vous aider » : L’activité physique, la santé mentale et la motivation

La Société canadienne de physiologie de l’exercice (SCPE) recommande aux adultes de 18 ans et plus (qui n’ont pas de problème de santé diagnostiqué ou soupçonné) de faire au moins 150 minutes d’exercice d’intensité modérée ou élevée par semaine, en séances d’au moins 10 minutes. De plus, tous les adultes devraient faire des exercices musculaires et des activités de renforcement des os au moins deux fois par semaine. Les personnes âgées (de 65 ans et plus) dont la mobilité est faible devraient pratiquer régulièrement des activités qui aident à améliorer l’équilibre et à éviter les chutes (p. ex., le yoga, le taï-chi). Les femmes qui sont ou pensent être enceintes devraient consulter leur médecin pour connaître les directives à suivre en cas de grossesse.

Selon les statistiques canadiennes, la plupart des adultes ne suivent pas ces recommandations, l’activité physique diminuant avec l’âge. De plus, les statistiques montrent que seulement 15 % des enfants (de 5 à 11 ans) et 5 % des jeunes (de 12 à 17 ans) atteignent le niveau d’activité physique recommandé (60 minutes par jour). Puisque les enfants et les jeunes ont tendance à calquer leur comportement sur celui des adultes, encourager son enfant à faire de l’exercice peut augmenter les chances que ce type de comportement devienne une habitude qui persistera à l’âge adulte.

Que signifient « intensité modérée » et « intensité élevée »?

La définition de l’activité physique d’intensité modérée et de l’activité physique d’intensité élevée dépend de l’âge, de l’état de santé, du niveau actuel d’activité et du niveau relatif de la capacité ou de l’incapacité de la personne. Par exemple, un jeune athlète non handicapé ne sera probablement pas dérangé par une courte promenade, tandis que, pour une personne âgée habituellement peu active, et ayant une faible mobilité, la même promenade sera une activité d’« intensité élevée ». Les lignes directrices suivantes peuvent être utiles :

  • Les activités physiques d’intensité modérée doivent augmenter sensiblement votre fréquence cardiaque. Lorsque vous pratiquez une activité physique d’intensité modérée, vous devriez être capable de tenir une conversation, mais pas de chanter votre chanson préférée.
  • Pendant une activité physique d’intensité élevée, le rythme cardiaque au repos s’élève considérablement, mais cela ne devrait pas vous incommoder. Lorsque vous faites une activité d’intensité élevée, il vous sera impossible de prononcer plus que quelques mots sans prendre une respiration.

Quels sont les bienfaits de l’activité physique sur la santé mentale?

Faire régulièrement de l’activité physique, conjuguant exercices cardiovasculaires et exercices d’endurance, apporte de nombreux bienfaits sur la santé mentale. L’étendue de ces bienfaits dépend de votre fidélité à votre programme d’exercice et de la fréquence de vos entraînements. Par exemple, la recherche montre que l’activité physique régulière contribue à :

Améliorer la santé du cerveau

  • Améliorer le rendement scolaire (p. ex., les notes) des enfants, des jeunes et des jeunes adultes
  • Augmenter les performances des individus par rapport aux autres personnes de leur âge lors de tests d’habileté cognitive (p. ex. la mémoire, l’attention, la vitesse de traitement de l’information)
  • En particulier chez les personnes d’âge moyen, réduire le risque de déclin des fonctions cognitives, c’est-à-dire le ralentissement de l’attention, de la mémoire et de la concentration, plus tard dans la vie

Améliorer le bien-être

  • Accroître l’estime de soi, qui est lui-même un signe manifeste de bonne santé mentale et de bien-être global, de la petite enfance jusqu’à un âge avancé
  • Réduire le stress quotidien
  • Accroître le niveau de bonheur autodéclaré et réduire les niveaux de tristesse et de solitude, à la fois à court terme et plus tard dans la vie
  • Diminuer le sentiment de fatigue, améliorer la qualité du sommeil et réduire le risque d’insomnie (à condition d’éviter de faire un exercice vigoureux peu de temps avant de se coucher)

Réduire l’impact des maladies chroniques

  • Diminuer les symptômes de la dépression et de l’anxiété et possiblement diminuer les chances d’avoir d’autres épisodes dépressifs
  • Améliorer la santé vasculaire, ce qui signifie réduire les risques d’accident vasculaire cérébral, de coronaropathie, d’athérosclérose, ainsi que d’hypertension et de démence vasculaire
  • Baisser le taux de sucre dans le sang, réduisant ainsi le risque de développer un diabète de type 2 et des complications en lien avec le diabète
  • Réduire le risque de développer une maladie neurodégénérative (p. ex., la maladie d’Alzheimer) et atténuer la gravité des symptômes des maladies neurodégénératives (p. ex., problèmes de mémoire, de concentration, d’attention)
  • Renforcer l’efficacité du traitement de la toxicomanie, notamment en aidant à réduire l’envie irrésistible de consommer
  • Aider au traitement de la douleur chronique (si adaptée aux aptitudes physiques de la personne), du trouble de stress post-traumatique, de la schizophrénie et de la dysmorphie corporelle (c.-à-d. être obsédé par un « défaut » physique réel ou imaginaire).

Pourquoi l’activité physique procure-t-elle ces avantages?

Aucune raison ne peut expliquer à elle seule pourquoi l’activité physique est bénéfique pour la santé mentale. Au lieu de cela, la recherche laisse entendre que les bienfaits de l’activité physique sur la santé mentale viennent de la combinaison des effets physiologiques, psychologiques, sociaux et neurologiques de l’exercice.

  • Effets psychophysiologiques: l’activité physique stimule à la fois la production d’endorphines et d’endocannabinoïdes par le corps; il s’agit de substances chimiques qui aident à se détendre, à ressentir du plaisir et à atténuer la douleur, en plus de réduire la quantité de cortisol (c.-à-d. l’« hormone du stress ») produit par l’organisme.
  • Effets psychologiques: faire régulièrement de l’activité physique contribue à renforcer l’estime de soi et le sentiment d’efficacité personnelle, c’est-à-dire la certitude d’être capable de réaliser une tâche importante. De très brèves périodes d’exercice peuvent aussi rendre plus heureux sur le moment, car cela interrompt le fil de pensées négatives.
  • Effets sociaux: les personnes qui font régulièrement de l’exercice ont tendance à avoir un réseau social plus grand et à entretenir des relations plus solides avec leurs amis et leur famille. L’interaction régulière directe qu’implique l’exercice en groupe (p. ex., cours de conditionnement physique, sports d’équipe) améliore l’humeur et aide, dans certains cas, à prévenir la dépression.
  • Effets neurologiques: l’activité physique aide le cerveau à utiliser et à produire plus de dopamine et de sérotonine – des substances chimiques qui rendent heureux, produites dans le cerveau. De plus, l’exercice régulier augmente la circulation sanguine dans le cerveau et le fonctionnement cérébral, voire la taille de certaines régions du cerveau (p. ex., l’hippocampe, qui est associé à la mémoire).

Par quoi commencer, et comment rester motivé

Avant de commencer, vous devez vous demander pourquoi vous voulez faire de l’exercice, et identifier les types d’exercice qui sont le mieux adaptés à vos capacités ou à vos limitations physiques, à votre personnalité et à vos objectifs. Consultez votre médecin de famille pour avoir de l’aide pour dresser un programme d’exercice réaliste et bon pour votre santé.

Les raisons suivantes sont souvent évoquées pour ne pas faire d’exercice : le manque de temps, le manque d’argent, le manque d’énergie et un sentiment d’inconfort (physique ou social). Voici quelques solutions propres à vous motiver :

  • Prévoyez de faire souvent de l’exercice, mais pendant de brèves périodes (c.-à-d. 10 minutes ou plus).
  • Planifiez vos séances d’exercice en fonction des moments où vous avez habituellement plus d’énergie, et faites toujours votre possible.
  • Trouvez des activités gratuites ou peu coûteuses qui vous plaisent (p. ex., marche, vélo ou sports improvisés).
  • Évitez d’en faire trop.
  • Essayez de trouver un environnement où vous vous sentez à l’aise et motivé (p. ex., à la maison, en plein air, avec un ami ou une amie).

Plusieurs façons peuvent vous aider à respecter votre programme d’exercice :

  • Faites un plan et fixez-vous des objectifs concrets et réguliers.
  • Ne reportez pas votre séance d’exercice.
  • Soyez réaliste dans le choix du programme d’exercice et dans l’engagement qu’il requiert de votre part.
  • Lorsque vous faites face à des difficultés, rappelez-vous pourquoi l’exercice est important dans votre vie quotidienne.
  • Efforcez-vous de manger des repas réguliers et équilibrés, et dormez régulièrement.
  • Concentrez-vous sur vous-même et sur vos réalisations, et non sur ce que font les autres.
  • Suivez vos progrès et célébrez chaque petit gain.
  • Intégrez l’activité physique à votre routine quotidienne.
  • Ne faites pas la même chose chaque fois et essayez de faire des activités qui vous plaisent.
  • Déterminez ce que vous ferez concrètement si des difficultés ou des distractions se présentent (p. ex., si vous êtes susceptible d’être dérangé après être rentré à la maison, essayez de faire de l’exercice au déjeuner.)
  • Faites preuve de compassion envers vous-même, surtout si vous n’avez pas réussi à réaliser vos objectifs quotidiens ou hebdomadaires.
  • Trouvez un partenaire d’exercice qui vous ressemble (p. ex., âge, niveau de condition physique, capacités).

Où aller pour trouver de l’aide ou pour en savoir davantage?

Visitez le site Web de la SCPE pour consulter les directives canadiennes en matière d’activité physique : http://www.csep.ca/fr/directives/obtenez-les-directives.

Les centres communautaires et les centres de loisirs offrent une variété de programmes qui peuvent vous aider à intégrer l’activité physique à votre routine quotidienne.

Les sports libres et les cours de conditionnement physique sont une excellente façon d’essayer différentes activités avant de s’inscrire à quelque activité que ce soit.

Consultez un psychologue afin d’avoir des conseils sur la façon de maintenir votre motivation, pour parler de vos préoccupations liées à l’image de soi et à l’exercice et pour explorer des stratégies particulières à vos besoins.

Où puis-je obtenir plus d’information?

Pour savoir si une intervention psychologique peut vous aider, consultez un psychologue agréé. Les associations provinciales et territoriales, et certaines associations municipales offrent des services d’aiguillage. Pour connaître les noms et les coordonnées des associations provinciales et territoriales de psychologues, veuillez vous rendre à l’adresse https://cpa.ca/fr/public/unpsychologue/societesprovinciales/.

Section de la psychologie du sport et de l’exercice de la SCP : https://cpa.ca/fr/sections/sportandexercise/

Division 47 de l’American Psychological Association (APA) : http://www.apadivisions.org/division-47/

Vous pouvez consulter un psychologue agréé pour déterminer si les interventions psychologiques peuvent vous venir en aide. Les associations de psychologie provinciales et territoriales ainsi que certaines associations municipales offrent souvent des services d’aiguillage. Pour obtenir le nom et les coordonnées des associations provinciales et territoriales de psychologues, rendez-vous à l’adresse https://cpa.ca/fr/public/unpsychologue/societesprovinciales/

La présente fiche d’information a été préparée pour le compte de la Société canadienne de psychologie par Matthew Murdoch, Société canadienne de psychologie

Dernière révision : Octobre 2021

Votre opinion compte! Si vous avez des questions ou des commentaires au sujet des rubriques La psychologie peut vous aider, veuillez communiquer avec nous à l’adresse suivante : factsheets@cpa.ca.

Société canadienne de psychologie.
141, avenue Laurier Ouest, bureau 702
Ottawa, Ontario    K1P 5J3
Tél. : 613-237-2144
Numéro sans frais (au Canada) : 1-888-472-0657

 

Psychology Month Profile: Andrew Ryder

Andrew Ryder
Dr. Andrew Ryder helped prepare the Fact Sheet ‘Why Does Culture Matter to COVID-19’ for the CPA. An Associate Professor in the Psychology department at Concordia University, Dr. Ryder self-identifies as a ‘cultural-clinical’ psychologist, and the intersection of culture and the pandemic is in his wheelhouse.

Psychology Month Profile: Ian Nicholson

Ian Nicholson
Dr. Ian Nicholson is the Manager for Psychology and Audiology at the London Health Sciences Centre (LHSC), and a former President of the CPA. As with most hospitals, the LHSC has had to change many of their practices since early 2020, including the way they deliver instruction as a teaching hospital.

Psychology Month Profile: Chelsea Moran

Chelsea Moran
Chelsea Moran is a PhD student in Clinical Psychology at the University of Calgary. Along with her supervisor Dr. Tavis Campbell, the bulk of her research has been about behavioural medicine – adherence to health behaviours. That research took a fortuitous turn when the pandemic began in early 2020.

Psychology Month Profile: Gabrielle Pagé

Gabrielle Pagé
Dr. Gabrielle Pagé works with people experiencing chronic pain. During the COVID-19 pandemic, she and her team have had to pivot to a number of different forms of care. They have discovered some expected results among those suffering from chronic pain, but also some real surprises.

Psychology Month Profile: Jenn Gordon

Jenn Gordon
Dr. Jenn Gordon is an associate professor at the University of Regina, and a Canada Research Chair in the bio-psychosocial determinants of women’s mental health. A study she conducted at the beginning of the pandemic identified a major gap in how women in academia were faring during the pandemic compared to their male counterparts, especially among those with young children.

An Interview with Dr. Steven Taylor


Steven Taylor
Dr. Steven Taylor of UBC was the first person to identify a need for a comprehensive look at the psychology surrounding pandemics. His book, “The Psychology of Pandemics: Preparing for the next Global Outbreak of Infectious Disease” was published presciently in October of 2019, a month before the first COVID-19 case appeared in Wuhan.