Introducing the editor of Canadian Psychology, Dr. Saklofske!

Don Saklofske, PhD“Psychology journals need to be more than repositories for psychological findings and forums exclusively for psychologists and allied professionals: They must also ensure that what psychology can contribute to society at large is readily transferable to and accessible by the wider public. Thus, the true impact of Canadian Psychology will be not just how psychology as a science and a profession is served by the published articles but also how the world at large is informed about and benefits from the knowledge presented in the journal.”

—Don Saklofske, PhD
Editor of Canadian Psychology 

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Introducing the editor of the Canadian Journal of Experimental Psychology, Dr. Titone!

Debra“In addition to preserving its history, I am interested in broadening CJEP’s scope in a few ways. I would like to see submissions that address, among other topics, developmental phenomena, comparative cognition, and cognitive neuroscience approaches, as well as work that advances cognitive theory through the study of diverse populations or applied real-world social or technological challenges. I believe the journal can benefit from the contributions of authors and reviewers who have a wide variety of lived experiences and for their articles to address experimental questions about cognitive or perceptual phenomena that are relevant to these diverse experiences and perspectives.”

Debra Titone, PhD
Editor of the Canadian Journal of Experimental Psychology

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Soins de Santé Mental pour les Enfants et les Jeunes du Canada: Le Rôle des Psychologues Scolaires

La Société canadienne de psychologie est le porte-parole national de la science, la pratique et l’enseignement de la psychologie au Canada et se voue à la promotion de la santé et du bien-être des Canadiens. La SCP est la plus importante association de psychologues du Canada et représente les psychologues en pratique publique et privée, les professeurs d’université et les chercheurs universitaires, ainsi que les étudiants. Les psychologues constituent le plus grand groupe de fournisseurs de soins de santé mentale spécialisés et réglementés, ce qui fait de notre profession une ressource indispensable pour la prestation de soins psychologiques aux Canadiens qui en ont besoin.

Cliquer ici pour lire le document de position.


Invitation à collaborer à l’élaboration des Lignes directrices en matière d’éthique pour l’inclusion et la non-discrimination en psychologie

Le Comité d’éthique (CE) de la SCP a identifié le besoin de mettre à jour, de clarifier et d’élargir les Lignes directrices en matière d’éthique pour l’inclusion et la non-discrimination en psychologie (1990, mise à jour 2001, 2017) et a approuvé l’élaboration de ces lignes directrices.  Nos objectifs avec ce projet sont de fournir une clarification de leur matière et de guider les psychologues vers des meilleures pratiques. Conformément à notre Code, ces lignes directrices révisées seront de nature aspirationnelle plutôt que prescriptive.

En tant que coordonnatrice de cette initiative, Dre Cannie Stark invite tous les membres de la SCP à collaborer avec le CE dans le cadre de cette initiative visant à élaborer une nouvelle version des Lignes directrices en matière d’éthique pour l’inclusion et la non-discrimination en psychologie.  Cliquez ici pour plus d’information

Consultations prébudgétaires en vue du budget fédéral de 2023 (octobre 2022)

La SCP a fourni au gouvernement fédéral cinq recommandations (c.-à-d. demandes financières) à examiner par le Comité permanent des finances de la Chambre des communes. L’objectif de cette démarche est de contribuer à l’établissement du budget fédéral de 2023. De plus, l’Alliance canadienne pour la maladie mentale et la santé mentale (ACMMSM) et le Consortium canadien pour la recherche (CCR), dont la SCP est l’un des membres fondateurs, ont également transmis leurs mémoires au comité.


Lettre ouverte à la ministre de la Santé mentale et des Dépendances pour l’établissement d’un Transfert canadien en matière de santé mentale (octobre 2022)

Sous la direction de l’Alliance canadienne pour la maladie mentale et la santé mentale et de 49 associations nationales vouées à la santé et organismes connexes, une lettre ouverte a été envoyée à l’honorable Carolyn Bennett, ministre de la Santé mentale et des Dépendances, pour demander au gouvernement fédéral de respecter sa promesse électorale de 2021 et de mettre en place un Transfert canadien en matière de santé mentale d’une valeur initiale de 4,5 milliards de dollars sur cinq ans. Voir le communiqué de presse.


Spotlight: CPA Student Mentor Sam Ayers-Glassey and Mentee Naya Goguen

Sam Ayers-Glassey et Naya Goguen

Sam Ayers-Glassey photo
Sam Ayers-Glassey

Restez à l’école, les enfants! Ou pas. Peu importe, vous êtes super!

C’est un mentor qui a convaincu Sam Ayers-Glassey de rester à l’école. Pendant ses études universitaires, Sam n’était pas tout à fait certaine de ce qu’elle voulait faire. Elle n’avait pas vraiment envisagé de faire des études supérieures. Elle a grandi au Cap-Breton avec un universitaire dans la famille et elle s’est toujours demandé, enfant, pourquoi quelqu’un choisirait volontairement de faire plus d’études. Elle a mis cinq ans à obtenir son baccalauréat, y entremêlant voyages, travail et certifications en dehors du milieu universitaire (entraîneuse de natation, entraîneuse personnelle). Vers la fin de ces cinq années, elle a rencontré quelqu’un qui a changé le cours de sa carrière universitaire.

« J’ai eu un mentor exceptionnel, qui était l’un de mes professeurs, et après que j’ai remis un devoir écrit, il m’a dit : “Hé, ça ferait un bon sujet de thèse!”. C’est ainsi que les choses ont évolué… j’ai fait une thèse de spécialisation (bien que sur un sujet différent) et j’ai découvert que j’adorais faire de la recherche, et que l’école n’était pas si mal quand j’apprenais selon mes propres conditions les choses que je voulais apprendre! Ce professeur est ensuite devenu mon directeur de thèse et le coauteur de l’article issu de ma thèse. Il a joué un rôle déterminant dans ma décision de poursuivre mes études après le baccalauréat. »

Naya Goguen photo
Naya Goguen

Sam est maintenant titulaire d’une maîtrise en psychologie et en neurosciences cognitives et commence tout juste son doctorat à l’Université de Waterloo. Son doctorat sera dans le même domaine, avec le même laboratoire, et le même directeur avec lequel elle a fait sa maîtrise. Elle aime les recherches qu’elle effectue, le groupe dont elle fait partie et l’atmosphère du laboratoire. Elle ne regrette pas sa décision de poursuivre ses études et prend maintenant goût à l’enseignement et au rôle de guide, en particulier dans ses fonctions d’assistante à l’enseignement au laboratoire et en tant que mentore au sein du Programme de mentorat étudiant de la SCP. À titre de mentore, Sam a joué un rôle déterminant en aidant sa mentorée Naya Goguen à prendre la décision de NE PAS poursuivre des études supérieures, du moins pour l’instant.

Tout comme Sam, Naya vient d’une province maritime, ayant grandi au Nouveau-Brunswick. Elle vient d’entamer le dernier semestre de son baccalauréat en psychologie à l’Université d’Ottawa. Ce sera sa dernière année d’université, en tout cas pour le moment. Elle travaille au service des régimes de retraite de l’Agence du revenu du Canada tout en terminant son baccalauréat, et elle a décidé de continuer à travailler après l’obtention de son diplôme avant même de songer à poursuivre ses études pour obtenir une maîtrise. Elle attribue à Sam le mérite de l’avoir aidée à prendre cette décision majeure dans sa vie.

« Sam m’a beaucoup aidée dans le débat que j’ai eu avec moi-même : je ne sais pas quel est mon objectif, est-ce que je devrais simplement faire une maîtrise? Une grande partie de moi a toujours voulu continuer et atteindre le plus haut niveau d’éducation possible. Sam m’a aidé en écoutant mes questionnements et m’a fait réaliser que je n’avais pas à prendre une décision tout de suite, et que je n’avais pas à m’imposer la pression de me sentir obligée de le faire. À l’origine, je voulais un mentor pour m’orienter dans la rédaction de ma thèse de spécialisation, mais elle m’a finalement aidée d’une façon bien plus importante, soit à prendre une décision par rapport à ma vie! »

LE TEMPS D’UNE PAUSE AVEC SAM ET NAYA

Tu ne peux écouter qu’un seul artiste/groupe musical pour le reste de tes jours. Quel sera ton choix?
Naya: « Facile. Arctic Monkeys. »
Sam: « J’ai essayé la natation, le tir à l’arc, le karaté, le basketball, le soccer. Je me suis beaucoup amusée, mais aucun de ces sports ne m’a vraiment donné la piqûre! »

Est-ce que tu pratiques un sport? Qu’est-ce que c’est, et le regardes-tu, le suis-tu?
Sam: « J’ai toujours fait de la natation, du plus loin que je me souvienne. Je faisais partie d’une équipe de natation non compétitive et j’ai été entraîneuse de natation pour l’équipe d’élite locale à Sydney avant de déménager à Waterloo pour mes études. Ce que j’aimais le plus, c’était vraiment la natation en eau libre, parce que j’ai grandi sur la côte et près de l’océan. C’est comme ça que j’avais l’habitude de me changer les idées, en nageant pendant quelques heures. Maintenant, je suis entraîneuse de natation bénévole pour le club de triathlon de l’université. »
Naya: « J’ai essayé la natation, le tir à l’arc, le karaté, le basketball, le soccer. Je me suis beaucoup amusée, mais aucun de ces sports ne m’a vraiment donné la piqûre! »

Livre préféré
Sam: « En général, j’aime beaucoup les livres qui ont un aspect scientifique ou de vulgarisation. Des livres accessibles, mais axés sur la science. Je viens d’écouter l’intégralité de la version audio du livre If Nietzsche Were a Narwhal lors d’un voyage de retour du Cap-Breton. Ce n’est pas mon préféré, mais c’est le genre de livres que j’aime. »
Naya: « Je vais choisir une série de mon enfance, la série Percy Jackson, ma série préférée entre toutes. »

Citation favorite
Naya: « On passe toute sa vie dans sa tête. Aussi bien en faire un endroit agréable. »
Sam: « Ce n’est pas toujours à l’école qu’on apprend les choses. » ou « Ne fais pas de mal, mais fais-toi respecter. »

Si tu pouvais devenir une experte dans un autre domaine que la psychologie, qu’est-ce que ce serait?
Sam: « Probablement quelque chose de créatif comme la cuisine ou la peinture. Quelque chose qui est sans contraintes. »
Naya: « Je deviendrais une saxophoniste professionnelle. J’ai joué du saxophone pendant un an au secondaire et je n’en ai plus rejoué depuis, mais c’était une année amusante! »

Il y a beaucoup d’étudiants qui vont à l’université parce qu’ils se sentent obligés de le faire. Ils peuvent être très doués dans un certain domaine d’études et choisir ce domaine pour leurs études postsecondaires. Mais souvent, ils ne se posent pas les questions fondamentales qui sont peut-être les plus importantes. Est-ce que je veux faire cela pour le reste de mes jours? Combien de temps est-ce que je veux continuer à étudier? Est-ce que j’aime vraiment travailler dans ce domaine, même si j’ai le potentiel qu’il faut?

Dans ces circonstances, la personne a souvent tout intérêt à prendre le temps de réfléchir et à explorer le plus grand nombre d’options possibles. Ainsi, lorsqu’elle sera finalement en mesure de prendre une décision ferme concernant la poursuite de ses études supérieures, sa carrière ou la direction qu’elle veut donner à sa vie, elle se sentira beaucoup plus à l’aise et en confiance. C’est le cas de Sam, qui a fait cela avant de rencontrer son mentor et de s’engager sur la voie d’un doctorat en psychologie.

« Pendant mes études, j’ai pris plusieurs congés et j’ai mis cinq ans pour obtenir mon diplôme. J’ai voyagé et travaillé à temps partiel et à plein temps. J’ai obtenu quelques certifications en dehors de l’université, par exemple entraîneuse de natation et entraîneuse personnelle, pour essayer d’avoir un aperçu des différents domaines dans lesquels je pourrais me lancer. Puis mon professeur a commencé à m’aider, et le fait d’avoir quelqu’un pour me dire “hé, tu serais bonne dans ____” ou “tu te débrouilles vraiment bien dans ______” au moment où j’avais à décider si je devais poursuivre ou non mes études, cela m’a beaucoup aidée. En particulier parce qu’il l’a fait sans me mettre aucune pression de suivre le chemin tout tracé des études supérieures : thèse de spécialisation, maîtrise, doctorat, devenir professeure, et puis rester dans le milieu universitaire. Je souhaitais vraiment insuffler cette notion de choix à Naya aussi, qu’elle n’était pas obligée de suivre à tout prix ce parcours. »

La pression pour suivre ce chemin tout tracé peut être intense, et la perspective de s’en écarter peut paraître intimidante, en particulier lorsque la plupart des personnes qui vous entourent vous encouragent à suivre exactement cette voie (et souvent s’attendent à ce que vous la suiviez). Il faut une personne douée d’empathie pour en aider une autre à prendre cette décision, et une personne confiante pour prendre cette décision. Sam a proposé la candidature de Naya pour le Prix du mentoré de l’année de la Section des étudiants en bonne partie parce qu’elle est cette personne confiante.

« Naya a été une mentorée fantastique parce qu’elle était vraiment ouverte aux différentes conversations que nous avons eues. Si elle avait vraiment voulu faire des études supérieures et présenter des demandes de financement, cela aurait été formidable aussi. Mais il faut beaucoup de courage pour dire “je ne sais pas ce que je veux faire” et en parler semaine après semaine, s’adonner à tout ce processus. Je pense que c’est l’une des principales raisons pour lesquelles elle a été une excellente mentorée, parce qu’elle était vraiment ouverte à discuter de tout, et qu’elle a vraiment accepté de me demander mon avis. »

Demander l’avis de Sam a conduit les deux femmes à prendre des chemins différents. Mais grâce à la capacité d’introspection de Naya et à la vision d’ensemble de Sam, il ne fait aucun doute que ces deux parcours professionnels seront couronnés de succès et gratifiants. Et elles sont toutes les deux la preuve que le fait de dire ouvertement : « je ne sais pas ce que je veux faire » peut conduire à « je sais ce que je ne veux pas faire », ce qui est déjà un progrès considérable.

 

Truth and Reconciliation: A Conversation With The Legacy Of Hope Foundation


Legacy Of Hope With Adam North Peigan
At the 2022 CPA Convention we sold orange T-shirts designed by Indigenous artist Betty Albert. The proceeds from those sales were donated to the Legacy of Hope Foundation, an Indigenous-led charity educating Canadians about residential schools. We spoke to Legacy of Hope President Adam North Peigan about residential schools, the sixties scoop, and Legacy of Hope’s mission.

 


Spotlight: CPA Student Mentor Maya Atlas and Mentee Kiana Chubey

Maya Atlas and Kiana Chubey

Maya Atlas photo
Maya Atlas

« Une chose que j’ai toujours voulu faire, c’est être chroniqueuse de conseils et je pense que si je n’étais pas en psychologie, c’est un travail que j’aimerais faire. »

Il se pourrait qu’un jour Maya Atlas tienne sa propre chronique. Une fois qu’elle aura obtenu son doctorat en psychologie, elle aura les diplômes pour le faire. Et comme elle adore écrire, elle saura rendre cette chronique fascinante. Comme elle le dit : « les chroniques de conseils sont parfois de la littérature en soi ». Mais en attendant, elle se contente de donner directement des conseils, en tant que mentore dans le Programme de mentorat étudiant de la SCP.

Kiana Chubey photo
Kiana Chubey

Maya est en deuxième année de son doctorat à la Toronto Metropolitan University, où elle étudie la croissance post-traumatique dans le cadre de la psychothérapie assistée par l’administration de MDMA pour les couples souffrant du trouble de stress post-traumatique. Sa mentorée est Kiana Chubey, qui en est à sa cinquième année d’études à l’Université du Manitoba et qui prépare sa thèse de spécialisation. Kiana espère s’orienter vers la psychologie clinique et travailler avec les enfants, et elle fait appel à Maya pour s’y retrouver dans le système et postuler à des programmes d’études supérieures.

Kiana aime peindre, mais trouve que ses études de premier cycle lui prennent beaucoup de temps et la tiennent très occupée! Alors que Maya essaie de se réserver du temps pour écrire pendant son doctorat, Kiana doit de son côté faire des efforts pour pouvoir consacrer un peu de temps à son art durant ses études. Voilà l’un des rares points qu’elles ont en commun.

LE TEMPS D’UNE PAUSE AVEC MAYA ET KIANA

Quel est le concept psychologique (l’effet du témoin, le biais de confirmation, ce genre de choses) qui t’a époustouflée la première fois que tu l’as entendu?
Kiana : « Tout ce qui concerne les faux souvenirs est vraiment fascinant. Comment nous pouvons réellement implanter de faux souvenirs. Nous avons beaucoup parlé en classe des témoignages des témoins oculaires, par exemple, comment ils ne sont pas si fiables que ça, ni le meilleur moyen de résoudre un crime. »
Maya : « Pendant mes études de premier cycle, j’ai suivi un cours sur la neuroscience de la conscience. J’ai appris à connaître les différents états, les expériences de mort imminente et d’autres choses du genre. Ça a éveillé quelque chose en moi et, d’une certaine façon, c’est lié à mon sujet de recherche actuel, qui est la psychothérapie assistée par les drogues psychédéliques. »

Tu ne peux écouter qu’un seul artiste/groupe musical pour le reste de tes jours. Quel sera ton choix?
Kiana : « J’aime beaucoup Tom Petty. J’aime la musique de cette époque-là et il a plusieurs bonnes chansons. J’ai l’impression que sa musique est un peu plus spéciale étant donné son décès récent. »
Maya : « Je vais tricher pour cette réponse. Je choisirais une super liste d’écoute. Je pense qu’écouter une seule personne pour toujours serait affreux! »

Livre préféré
Maya : « Wild, de Cheryl Strayed. C’est le récit d’une femme qui a traversé un deuil et beaucoup d’épreuves dans sa vie. Elle part seule en randonnée, trouve son chemin et finit par accepter ce qui s’est passé pour pouvoir aller de l’avant. »
Kiana : « Le soleil est pour toi, de Jandy Nelson. C’est une histoire de jumeaux séparés, mais aussi de deuil. Ça parle beaucoup de l’importance de la famille. »

Citation favorite
Kiana : « “Tu peux dire que je suis un rêveur. Mais je ne suis pas le seul. J’espère qu’un jour tu nous rejoindras, et que le monde vivra uni.” Je crois que c’est une très belle citation sur la paix dans le monde. »
Maya : « Ma citation vient du film Appelle-moi par ton nom, et c’est “se couper de ce que l’on ressent pour ne rien ressentir du tout, quel gâchis!”. Pour moi, cela veut dire qu’il faut pleinement vivre sa vie, et toutes les émotions qui viennent avec. »

Si tu pouvais passer une journée dans la peau de quelqu’un d’autre, ce serait qui, et pourquoi?
Kiana : « J’aimerais être une astronaute dans l’espace. Ce serait tellement chouette de faire l’expérience de l’apesanteur, et de voir la Terre à partir de l’espace! »
Maya : « Et si c’était plutôt de passer cinq minutes dans la peau de différentes personnes au cours de la journée, pour vivre toutes ces expériences différentes? Je pense que ce serait intéressant d’avoir toutes ces perspectives différentes. J’irais aussi dans l’espace comme Kiana. Et sous l’eau, comme une plongeuse en haute mer. »

Maya a commencé des études en journalisme à l’Université de Carleton, pour bifurquer vers la psychologie, puis elle a voyagé pendant cinq ans après l’obtention de son diplôme de premier cycle. Elle a fait une saison de ski à Whistler, où elle s’est fait des amis, pour les accompagner par la suite en Australie pendant un an. Elle est ensuite revenue au Canada pour vivre à Banff pendant un an et demi. Après cela, elle s’est installée à Vancouver, où elle a suivi des cours de création littéraire. C’est là qu’elle s’est rendu compte qu’elle voulait faire des études supérieures en psychologie clinique, et ses voyages l’ont amenée à Toronto.

Après ses études secondaires, Kiana a choisi d’étudier la psychologie, à Winnipeg, et est ainsi restée près de chez elle. Elle se passionnait pour l’art à l’école secondaire, mais on lui a conseillé de trouver une carrière plus lucrative. Elle a donc choisi une carrière où elle pourrait aider les gens, en particulier les enfants. Elle espère être acceptée dans un programme d’études supérieures à l’Université du Manitoba, afin de ne pas avoir à déménager.

Bien que leurs parcours soient bien différents, elles visent les mêmes objectifs et le lien qui les unit est solide. Kiana a beaucoup appris de Maya et elle est reconnaissante des conseils, de la gentillesse et du mentorat que lui offre Kiana. Maya aime la soif de connaissances de Kiana et son implication dans le processus de mentorat, à tel point qu’elle a proposé la candidature de Kiana pour le Prix du mentoré de l’année de la Section des étudiants. Maya confie :

« Kiana était très bien préparée pour toutes nos rencontres, avait toujours des questions à poser et savait toujours où elle s’en allait. Elle est vraiment motivée, intéressée et curieuse. Nos parcours en psychologie sont très différents, mais elle montrait toujours un intérêt à apprendre, elle voulait en savoir plus, et c’est une étudiante très curieuse et motivée. »

Kiana se rendra sûrement très loin en psychologie, peut-être pas en kilomètres parcourus comme Maya, mais elle se trouve assurément sur une voie prometteuse dans le domaine de la psychologie. Qui sait, peut-être qu’un jour l’écrivaine nomade et l’artiste casanière collaboreront en tant que psychologues et collègues, ou bien Kiana illustrera le livre que Maya aura écrit. Ou les deux! Peu importe, l’avenir est plein de promesses pour ces deux jeunes femmes intelligentes et motivées.

 

Spotlight: Linnea Kalchos, Président de la section étudiante de la SCP

Linnea Kalchos

Linnea Kalchos photo
Linnea Kalchos

« Bonjour, je m’appelle Linnea, je suis étudiante à l’Université de la Colombie-Britannique. [blabla au sujet de l’UBC]. J’étais autrefois enseignante, et je me passionne véritablement pour la justice sociale, et en particulier pour le féminisme. La recherche que j’effectue tente d’aborder ces questions sous cet angle. Tout ce que vous dites sera confidentiel, et il s’agit d’une recherche appliquée. Mon but est de la diffuser une fois que nous aurons terminé, et je vais m’assurer que vous y ayez accès. »

C’est ce que vous entendriez si vous étiez un jeune Canadien nouvellement arrivé au pays et que vous participiez à un projet mené par Linnea Kalchos, étudiante au doctorat à l’Université de la Colombie-Britannique. Son projet porte sur la façon dont les jeunes nouveaux arrivants vivent leur intégration scolaire à leur arrivée au Canada. Comment les écoles les soutiennent-ils, et de quel type de soutien ont-ils besoin?

Ce que mentionne Linnea dans son préambule est tout à fait intentionnel. Il intègre tout ce que Linnea a appris au fil des ans sur la façon d’aborder la recherche du point de vue de la justice sociale. Elle veut ainsi s’assurer que les personnes impliquées dans la recherche bénéficient également des résultats qui en découlent, ainsi que de l’ensemble du processus. Elle tient à faire en sorte que leur participation soit aussi conviviale que possible et comporte le moins de risques possible. Et elle cherche à ce que la recherche ait une véritable incidence sur la vie de véritables personnes.

Lorsque nous nous sommes entretenues, Linnea était étudiante à la maîtrise à l’Université de la Colombie-Britannique et avait soutenu son mémoire de maîtrise dans l’intervalle. Nouvelle présidente de la Section des étudiants de la SCP, Linnea utilise les mots « justice sociale » comme d’autres utilisent les mots « genre… » ou « euh… ». Sa passion pour la justice sociale, elle souhaite l’insuffler à la Section des étudiants dans l’année à venir. La section, en particulier, a toujours été une figure de proue dans ce domaine, et beaucoup de ses anciens présidents ont fait des avancées importantes dans la voie de la justice sociale. Sous la direction de la présidente précédente, Alejandra Botia, la section a créé un poste voué à la JEDI (responsable de la justice, de l’équité, de la diversité et de l’inclusion), qui est actuellement occupé par Emily Winter. La direction que Linnea choisira à partir de là reste à déterminer, mais elle envisage dans un premier temps d’introduire dans le bulletin d’information des étudiants la thématique de la justice sociale. De manière plus générale, elle espère que la Section des étudiants pourra accueillir davantage de diversité, tant sur le plan de l’expérience que de la recherche.

LE TEMPS D’UNE PAUSE AVEC LINNEA

Quel est le concept psychologique (l’effet du témoin, le biais de confirmation, ce genre de choses) qui t’a renversée lorsque tu en as entendu parler pour la première fois?
Au fil de mes études de psychologie, j’ai commencé à m’intéresser à la somatisation – l’idée que quelque chose de psychosocial se passe dans notre esprit et que notre corps le manifeste de différentes manières. J’ai l’impression que lorsque j’ai entendu parler de ce concept, cela a fait tilt dans ma tête, en particulier dans mon travail avec les enfants. Les enfants ne savent pas toujours comment dire « “J’ai mal au ventre et c’est dû à mon anxiété” ». Ils ont tout simplement mal au ventre! J’ai l’impression que notre corps fait plein de choses compliquées pour nous protéger – y compris développer des symptômes physiques.

Tu ne peux écouter qu’un seul artiste/groupe musical pour le reste de tes jours. Quel sera ton choix?
Matchbox 20 à coup sûr! L’influence de mon père est indéniable dans ce choix. Mon père est chef cuisinier. J’ai des souvenirs fantastiques des moments que je passais avec lui dans la cuisine, à le regarder cuisiner et à écouter 3AM au début des années 2000.

Mon livre préféré
Je reviens souvent à une compilation de poèmes d’Iain Thomas intitulée I Wrote This For You. C’est une anthologie de poèmes, mais il y a aussi des photographies tout au long du livre. J’ai trouvé ce livre tellement beau que je suis certaine d’avoir pleuré dans la librairie pendant que je le lisais!

Citation favorite
« Quand ils s’enfoncent, on s’élève » de Michelle Obama. Cela me rappelle que si vous vivez votre vie avec intégrité et que vous êtes un exemple pour les autres, vous ne pouvez pas vraiment vous tromper!

Si tu pouvais passer une journée dans la peau de quelqu’un d’autre, ce serait qui, et pourquoi?
Michelle Obama encore une fois! Je voudrais vraiment être dans son cerveau (et dans ses vraies chaussures, littéralement – elle est une icône de la mode!) Son travail de défense des droits est tellement important, elle a fait tellement de choses dans sa carrière au-delà de son rôle de Première Dame : avocate décorée, mère, militante, auteure, conférencière, défenseure de la santé publique. J’adorerais me glisser dans ses chaussures et m’essayer à tous ces rôles – et passer du temps avec sa famille. Je la trouve extraordinaire!

« Il y a une quantité énorme de travaux et de recherches dans ce domaine qui sont effectués par des étudiants, et nous voulons inclure toutes les perspectives possibles. Nous souhaitons également mettre en lumière différentes formes de recherche. Des méthodologies qui ne sont pas très répandues en psychologie mais qui font leur apparition aujourd’hui. Par exemple, la recherche sur la justice sociale, la recherche sur l’action communautaire, toutes les méthodes qualitatives, les modes de connaissance autochtones, et cætera.

L’autre volet du projet actuel de Linnea – celui qui concerne les enfants – est son autre passion. Dans une autre vie, Linnea était enseignante. Si ses intérêts se sont orientés vers la santé mentale et la psychologie, son désir de travailler avec les jeunes n’a pas faibli. Au bout du compte, elle espère avoir un cabinet privé où elle travaillera à plein temps avec des enfants. Le chemin qui l’a conduite à la psychologie a été quelque peu sinueux et c’est Linnea elle-même qui l’explique le mieux.

« Je me suis beaucoup intéressée à la justice sociale au secondaire. J’ai fait un voyage de volontariat, je me suis jointe à des groupes de promotion de la justice sociale, je suis devenue végétarienne – enfin, vous voyez le genre. Je voulais depuis toujours suivre le programme de formation des enseignants de l’Université Queen’s, où j’ai fait mes études de premier cycle. J’ai trouvé un moyen d’aménager mon programme afin de pouvoir me spécialiser en développement international tout en continuant à enseigner en même temps que j’étudiais pour obtenir mon baccalauréat en éducation. Pendant cette période, on m’a mise en contact avec un laboratoire de recherche en psychologie qui menait des recherches sur l’intimidation sous la direction de la Dre Wendy Craig. Ce fut l’une des plus extraordinaires expériences de ma vie. En travaillant avec la Dre Craig et avec PREVNet, j’ai appris énormément de choses!

J’ai terminé mon baccalauréat et ai déménagé en Australie, où j’ai enseigné trois ans. Après ma première année en Australie, je me suis dit que même si j’aimais travailler avec les enfants, je n’étais pas sûre de vouloir rester enseignante toute ma vie. Je nourrissais une véritable passion pour la santé mentale, les élèves ayant des besoins particuliers et les programmes de soutien scolaire. À ce moment-là, je savais que je voulais faire des études supérieures et j’ai trouvé la combinaison parfaite de tous mes intérêts, à savoir la psychologie scolaire.

Linnea avait toujours voulu vivre à Vancouver. Le programme qu’elle a entrepris à l’UBC répondait donc à ses attentes, quoique pas immédiatement. Elle a fait sa première année scolaire depuis l’Australie, coincée là-bas à cause des restrictions de voyage imposées par la COVID. Heureusement, elle a pu déménager pour sa deuxième année scolaire, et après avoir terminé sa maîtrise, elle aura vécu une année complète à Vancouver.

Elle commence maintenant un nouveau chapitre de sa scolarité et se prépare à relever les nouveaux défis qui l’attendent pendant ses études de doctorat, ainsi qu’à profiter des occasions qui se présenteront à elle à titre de présidente de la Section des étudiants. En abordant cette nouvelle fonction, Linnea s’inspire de certains psychologues qui font ce travail depuis des années.

« Le leadership qu’ont exercé des personnes comme la Dre Ada Sinacore [présidente sortante de la SCP] a été très fort. Des personnes qui expriment ouvertement ce qu’elles sont, en intégrant cela dans leurs recherches, la représentation compte énormément. Ma superviseure, la Dre Anusha Kassan, m’a appris une méthode qui consiste à “définir notre position”. Il s’agit essentiellement de reconnaître sa position et son rôle (qui englobe souvent ses privilèges) dans le processus de recherche lui-même. »

Ces recherches vont se poursuivre, tandis que Linnea s’investit dans un nouveau rôle et poursuit ses travaux de doctorat. Et un jour, le laïus qu’elle adressera aux participants à ses recherches ou aux enfants qu’elle aide commencera un peu différemment. “Bonjour, je m’appelle Linnea, et je suis psychologue.” »

Spotlight: CPA Student Mentor Kayla Hollett and Mentee Liran Leidershnaider

Kayla Hollett et Liran Leidershnaider

Kayla Hollett photo
Kayla Hollett

« Ce courriel aurait pu être une réunion. »

Dans un monde où la plupart des réunions pourraient être des courriels, et où la plupart des appels téléphoniques pourraient être des textos, Kayla Hollett est de la vieille école. Mentore au sein du Programme de mentorat étudiant de la SCP depuis 2018, Kayla a établi ses premiers mentorats en n’utilisant que les courriels et les textos. C’est ainsi que ses mentorés se sentaient le plus à l’aise et qu’ils préféraient communiquer, mais Kayla mentionne qu’elle ne sait toujours pas à quoi ressemblaient ses premiers mentorés, et n’a jamais entendu leur voix. Lorsqu’elle s’est inscrite au programme à titre de mentore une fois de plus en 2022, l’une de ses conditions était très claire : son mentoré ou sa mentorée devait être à l’aise avec l’idée d’utiliser une plateforme vidéo en ligne.

Liran Leidershnaider était heureux de se plier à cette exigence. Depuis le début de la pandémie, la plupart d’entre nous sont devenus beaucoup plus habitués à Zoom et à Skype, et cela lui convenait parfaitement d’interagir de cette manière. Les avantages ont été évidents. Kayla confie :

Liran Leidershnaider photo
Liran Leidershnaider

« Nous avions des réunions d’au moins une heure toutes les deux semaines, au cours desquelles nous avions des conversations où beaucoup de questions surgissaient et où nous avions beaucoup de détails à discuter. J’ai également transmis tous les documents et toutes les ressources que j’avais à Liran et à mes autres mentorés sur Google Docs pour qu’ils aient accès à tout. Je n’aurais pas pu faire cela dans les premières années du programme, il s’agissait plutôt de réponses superficielles à des questions rapides ici et là. Je pense que notre relation sur Zoom est plus efficace, et c’est la voie à suivre pour l’avenir. Vous savez, vous arrivez à une réunion avec une question et cela en amène cinq autres. Chaque fois que Liran m’envoie un courriel, je me dis : “on aurait pu faire une réunion pour parler de ce sujet”. »

Liran vient de commencer sa quatrième année du programme de baccalauréat spécialisé en psychologie à l’Université York. Il a grandi dans une famille du milieu médical, et dès son enfance, il a été entouré de discussions sur la psychologie. Cela a éveillé chez lui dès son plus jeune âge un intérêt à comprendre pourquoi les êtres humains se comportent comme ils le font. À l’école secondaire, il a suivi un cours sur le développement de la personne qui l’a conforté dans sa décision de faire de la psychologie sa carrière. Son objectif est maintenant de travailler un jour avec des patients en tant que psychologue clinicien.

LE TEMPS D’UNE PAUSE AVEC KAYLA ET LIRAN

Quel est le concept psychologique (l’effet du témoin, le biais de confirmation, ce genre de choses) qui t’a renversé(e) la première fois que tu l’as entendu?
Liran: « Lorsque j’ai entendu parler de l’effet placebo au secondaire, j’étais fasciné! La façon dont on peut faire croire quelque chose à quelqu’un sans que ça existe vraiment, c’est vraiment incroyable. Je me souviens d’avoir regardé Dre Grey, leçon d’anatomie à l’époque, et d’avoir vu un essai clinique où l’on donnait à un groupe de participants une pilule qui avait réellement une fonction, et où l’on donnait à l’autre groupe de participants un placebo, et le groupe de participants ayant reçu le placebo a montré une certaine amélioration des symptômes cliniques de leur trouble! Cela me fascine que l’on puisse faire croire à notre cerveau ce que l’on veut, ou même le faire penser d’une manière qui nous améliore. Je pense que cela valide en quelque sorte l’importance de la psychologie pour notre santé mentale et notre vie quotidienne en général. »
Kayla: « Pour moi, c’est l’effet Flynn. J’étais en classe et nous en avons parlé. Il s’agit du fait que les scores de QI augmentent dans la population générale au fil des décennies, depuis le début des tests de QI jusqu’à aujourd’hui. J’étais fascinée par ce phénomène, car je n’arrivais pas à en comprendre la raison. Je suis allée au bureau de mon professeur de psychologie pour lui demander ce qu’il pensait être la cause de ce phénomène. J’étais très curieuse, et le manuel ne donnait pas ces détails. C’est ma curiosité à l’égard de l’effet Flynn qui m’a fait réaliser que la psychologie pourrait être mon choix de carrière. »

Tu ne peux écouter qu’un seul artiste/groupe de musique pour le reste de tes jours. Quel sera ton choix?
Kayla: « En tant que milléniale, je pense que je devrais dire Taylor Swift. Mais en fait je la trouve géniale! Ses deux plus récents albums, Folklore et Evermore, je peux chanter chaque mot de chaque chanson. »
Liran: « Je pense bien que c’est Pink Floyd. Mon père les faisait toujours jouer dans la voiture, et comme je jouais de la guitare, je lui posais des questions sur telle ou telle mélodie. Leurs mélodies de guitare sont encore parmi les meilleures. »

Est-ce que tu pratiques un sport? Qu’est-ce que c’est, et le regardes-tu, le suis-tu?
Liran: « La nage de compétition. Je suis arrivé à Winnipeg à l’âge de six ans et, par la suite, j’ai fait des compétitions à l’échelle provinciale, principalement à l’Université du Manitoba. Puis lorsque j’ai déménagé à Toronto en 2013, j’ai commencé à nager de façon compétitive au club de natation North York. J’ai malheureusement dû arrêter en raison de la COVID. »
Kayla: « Je fais de la musculation pendant mes temps libres. Je soulève des poids à la salle de gym! »

Si tu pouvais passer une journée dans la peau de quelqu’un d’autre, ce serait qui, et pourquoi?
Kayla: « Je pense que toute personne qui est considérée comme une personne ayant réussi à l’échelle mondiale. Non pas que je soutienne tout ce qu’ils disent ou font, mais quelqu’un comme Elon Musk qui dirige une tonne d’entreprises. Je veux savoir comment il gère son temps! En tant que personne en formation dans le domaine de la psychologie, je pense qu’il serait intéressant de pouvoir savoir ce qui se passe dans sa tête. »
Liran: « Je veux être moi-même, mais dans 20 à 30 ans. Je suis très curieux de savoir où je serai dans la vie, ce que je ferai. Me voici maintenant avec mes grandes aspirations et mes projets d’avenir, mais à quoi cela ressemblera-t-il dans 20 ans? »

Si tu pouvais devenir un expert ou une experte dans un autre domaine que la psychologie, qu’est-ce que ce serait?
Liran: « Un vétérinaire. J’adore les animaux, et, ayant moi-même deux chats, je sais combien les animaux de compagnie sont importants pour leurs propriétaires. Par expérience, les animaux ont un effet relaxant sur les humains, que ce soit lorsqu’ils vous accueillent à votre retour à la maison ou lorsqu’ils restent assis à vos côtés pendant que vous travaillez. Donc, je sais que le fait de pouvoir soigner les animaux aurait un effet positif sur leur propriétaire et me procurerait également de la joie. »
Kayla: « Je crois que je serais physiothérapeute. L’entraînement en musculation s’accompagne parfois de blessures ou de douleurs. Ce serait tellement plus facile si je pouvais faire de la physiothérapie sur moi-même! Cela me permettrait également d’interagir avec les gens toute la journée, ce qui est quelque chose qui m’attire. »

Kayla a le même objectif de carrière : travailler en tant que psychologue clinicienne. Elle vient de commencer la troisième année de son doctorat en psychologie clinique à l’Université Concordia, après avoir obtenu une maîtrise en psychologie expérimentale à l’Université Memorial, dans sa province natale, Terre-Neuve-et-Labrador. Elle s’est intéressée à la biologie du cerveau au secondaire, mais ne savait pas encore ce qu’était la psychologie. Elle a commencé son parcours universitaire en biologie pour pouvoir étudier le cerveau. Un an plus tard, elle a choisi un cours de psychologie comme cours optionnel et s’est rendu compte que c’était peut-être la voie qu’elle devait suivre. « Je suis allée voir mon professeur de psychologie et lui ai dit, un peu paniquée, que je pensais être dans le mauvais programme. Il m’a dit que je devrais changer de programme, ce que j’ai fait, et j’ai commencé à me renseigner sur les différentes possibilités de carrière offertes par la psychologie. J’ai compris que je voulais être thérapeute, faire du travail clinique, et maintenant je suis super contente d’avoir fait ce choix. »

Parfois, décider d’une orientation professionnelle est la partie facile, et il n’est pas si évident de s’y retrouver par la suite dans les démarches que l’on doit effectuer. Kayla comprend très bien cette réalité, qu’elle a vécue au cours de ses études de premier cycle, lorsqu’elle a commencé à s’intéresser aux études supérieures. Elle dit qu’elle aurait vraiment eu besoin d’un mentor du même domaine qu’elle.

« Je n’avais pas de mentor à proprement parler, mais il y avait quelques étudiants des cycles supérieurs dans mon laboratoire qui pouvaient répondre à certaines questions. Mais il y avait quelques manques. Ils n’avaient pas nécessairement fait leur demande pour les mêmes programmes que ceux qui m’intéressaient (domaine clinique). Il aurait donc été très utile de connaître quelqu’un qui était passé par là, mais pour un doctorat en psychologie clinique. J’ai fini par m’y retrouver toute seule, en échangeant de l’information avec d’autres candidats. J’ai déposé des demandes deux fois, en deux cycles. Le premier cycle, j’étais tellement débordée que je n’ai pu déposer une demande que pour deux programmes. Le processus constitue un cours en soi, et la courbe d’apprentissage a été abrupte. On est en quatrième année de son baccalauréat, on essaie de faire sa thèse de spécialisation en même temps que tout le reste. On devient vite débordé. J’aime à dire que cette période était un exercice pour plus tard, qui m’a facilité la tâche lorsque j’ai à nouveau déposé une demande deux ans plus tard. J’avais vraiment besoin de cet exercice, étant donné l’importance du processus de candidature. »

À cette époque, le Programme de mentorat étudiant de la SCP n’en était encore qu’à ses balbutiements. Au cours des dernières années, il est devenu un programme extrêmement utile pour les étudiants qui y participent, en grande partie à cause du processus fastidieux des demandes d’admission aux études supérieures. Liran affirme que le mentorat de Kayla l’a aidé de nombreuses façons, et que le processus de présentation des demandes en constitue l’un des éléments les plus importants.

« J’étais un nouvel étudiant de troisième année l’année dernière. Je savais que je voulais faire une demande d’admission dans une école d’études supérieures et devenir psychologue clinicien. J’étais assez bien informé sur la façon d’entrer dans une école d’études supérieures, mais j’avais encore besoin d’informations sur de nombreux détails importants concernant la façon de faire les choses correctement, et Kayla vous dira que j’avais beaucoup de questions. Elle s’est montrée très accessible, s’est assurée de répondre à toutes mes questions et était disponible quand j’en avais besoin. Je me suis senti vraiment à l’aise pour poser toutes les petites questions qui auraient pu sembler stupides. Maintenant, je me sens parfaitement préparé et riche des connaissances que j’ai acquises au cours de l’année écoulée. »

Les progrès de Liran ont été tels que Kayla a proposé sa candidature pour le Prix du mentoré de l’année de la Section des étudiants. Non seulement sa réussite scolaire et ses compétences professionnelles, mais aussi son évolution personnelle ont été une source de grande fierté pour Kayla.

« Tout étudiant qui souhaite avoir un mentorat excelle pour cette seule raison. Liran est exceptionnel en raison de son incroyable progression. Je l’ai vu commencer à un endroit, et à la fin, je l’ai vu presque comme une nouvelle personne. Même lorsque je l’observe aujourd’hui, s’exprimant de manière si professionnelle et compétente, je suis tout simplement fière! Je le vois devenir un universitaire sous mes yeux. »

Kayla, bien sûr, n’aurait pas pu voir Liran évoluer devant ses yeux s’ils n’avaient pas interagi par vidéo, ce qui rend cette relation encore plus gratifiante. Ils ont tous deux présenté une demande au programme de mentorat cette année encore, et ils espèrent être jumelés l’un à l’autre une fois de plus. Ils ont tous deux bien aimé ces interactions et la richesse de leurs discussions pendant ces rencontres, et ils souhaitent maintenir et poursuivre ce lien et ce partenariat.

L’avenir de ces deux jeunes étudiants est brillant, à l’image de leurs interactions vidéo : bien éclairé, avec un arrière-plan net, un son clair et une bonne connexion Internet.

 

Série « La psychologie peut vous aider » : l’évaluation de la douleur chez les enfants

Comment puis-je savoir quel type de douleur mon enfant ressent?

Lorsque vous évaluez la douleur de votre enfant, il est important de faire la distinction entre la douleur aiguë et la douleur chronique.

La douleur aiguë décrit la douleur qui survient lorsque les tissus corporels sont endommagés par des blessures, des infections ou des procédures douloureuses telles que les interventions chirurgicales ou les vaccinations. La douleur aiguë se manifeste généralement rapidement et disparaît après quelques heures, jours ou semaines. Il s’agit du système d’alerte qu’utilise notre corps pour dire que quelque chose ne va pas. En général, la douleur aiguë est visible à l’œil nu, comme un gonflement, une coupure, une plaie infectée, une brûlure ou une peau chaude au toucher. Nous pouvons traiter ce type de douleur à l’aide de l’approche des « 3P », en nous concentrant sur des stratégies physiques, psychologiques et pharmacologiques (médicaments), par exemple protéger la zone douloureuse, porter son attention sur autre chose et prendre des analgésiques si nécessaire.

La douleur chronique est une douleur continue ou récurrente, qui dure plus de trois mois et qui persiste même après la guérison d’une blessure. Elle diffère de la douleur aiguë en ce sens qu’elle n’est pas toujours le signe que quelque chose ne va pas. On la qualifie souvent d’« affection invisible », parce qu’il est rare de voir des signes de douleur chronique à l’œil nu et qu’aucun test sanguin ou d’imagerie (rayons X, IRM) ne permet de déceler la douleur chronique. Cela s’explique par le fait que la douleur chronique se manifeste souvent au sein du système nerveux et nécessite l’approche des « 3P » dans le cadre de la gestion de la douleur. La douleur chronique peut faire partie d’une maladie (p. ex. l’arthrite) ou être une maladie à part entière (p. ex. le mal de dos chronique). Elle est influencée par de nombreux facteurs tels que la génétique, la culture, le tempérament, la réaction des parents à la douleur, les pensées et les émotions.

Quels sont les éléments importants à prendre en considération pour évaluer la douleur de mon enfant?

Il y a plusieurs facteurs à prendre en considération pour évaluer la douleur de votre enfant. Le principal moyen d’évaluer la douleur est l’auto-évaluation et l’observation du comportement de votre enfant. L’âge de votre enfant et sa capacité à communiquer sont des facteurs importants. Dans la mesure du possible, vous devez demander à votre enfant de décrire lui-même sa douleur. La douleur est une expérience subjective, et il est difficile de déterminer l’intensité de la douleur ressentie par une personne simplement en la regardant. Cela signifie qu’il est généralement préférable de demander à la personne qui souffre de vous dire à quel point elle a mal. Les observateurs peuvent être biaisés lorsqu’ils évaluent la douleur et ont tendance à sous-estimer la douleur d’un enfant. Il est donc important d’écouter et d’observer votre enfant et de croire ce qu’il dit.

L’âge

Les enfants plus jeunes n’ont pas la même façon d’exprimer la douleur que les enfants plus âgés, et sont plus susceptibles d’utiliser des mots comme « mal » plutôt que « douleur ». Chez les jeunes enfants (nourrissons et tout-petits) qui ne peuvent pas encore communiquer leur douleur verbalement, des comportements tels que les grimaces, l’agitation des jambes, l’irritabilité et la tension musculaire peuvent indiquer une douleur. Il existe un outil appelé l’échelle FLACC (pour Faces, Legs, Activity, Cry, Consolability [visage, jambes, activité, cris, consolabilité]) qui peut vous aider à évaluer si votre bébé ou votre jeune enfant a mal. Dès l’âge de 6 ans, les enfants dont le développement est normal peuvent utiliser une échelle de douleur pour évaluer l’intensité de leur douleur. Pour les enfants et les jeunes qui ont le sens des chiffres, vous pouvez leur demander d’évaluer leur douleur sur une échelle de 0 à 10, 0 étant « aucune douleur » et 10 étant « la pire douleur imaginable ». C’est ce que l’on appelle l’échelle numérique à 11 points. Pour les enfants qui n’ont pas le sens des chiffres, vous pouvez également utiliser un outil appelé Faces Pain Scale-Revised (l’échelle des visages). Cet outil montre cinq visages différents parmi lesquels l’enfant peut choisir pour vous aider à comprendre l’intensité de la douleur qu’il ressent. En cas de doute, il est préférable de poser une question préalable (oui ou non) pour savoir si l’enfant est blessé ou a mal, puis de compléter par une évaluation par l’observateur des comportements qui indiquent une douleur.

La capacité à communiquer

Les enfants qui ne communiquent pas verbalement ou qui sont atteints de troubles cognitifs ont souvent besoin de méthodes d’évaluation de la douleur différentes de celles de leurs camarades au développement normal. Si votre enfant est capable de communiquer son degré de douleur à sa manière, il est préférable d’utiliser ses déclarations. Si votre enfant n’est pas en mesure de le faire, vous êtes la meilleure personne pour évaluer sa douleur, car c’est vous qui le connaissez le mieux. Vous pouvez observer des changements dans le comportement vocal et social, l’expression du visage, l’activité et les signes physiques. La SCP a une fiche d’information sur la douleur chez les enfants ayant une déficience intellectuelle. Vous pouvez également utiliser l’échelle FLACC pour votre enfant.

Le sexe

Les garçons peuvent être moins enclins à exprimer leur douleur que les filles. Même si votre enfant n’exprime pas sa douleur verbalement, il est important d’être attentif à tout signe comportemental indiquant que votre enfant ne se sent pas bien (p. ex., votre enfant ne fait plus les activités qu’il préfère, il a des changements d’humeur, tient son membre affecté ou grimace).

Enfants marginalisés ou racialisés

La recherche montre que les enfants peuvent tous ressentir la même intensité de douleur, mais que les fausses croyances et attitudes des professionnels de la santé influencent leur évaluation de la douleur chez les enfants qui sont marginalisés ou racialisés dans la société (p. ex. selon leur origine ethnique, culture, langue, statut d’immigration). Il est préférable de demander à l’enfant le degré de douleur qu’il ressent et de croire ce qu’il dit. Les parents ou parents substituts sont des défenseurs importants pour s’assurer que la douleur de l’enfant est comprise et traitée.

Prise en compte globale de l’expérience de la douleur

L’évaluation de la douleur de votre enfant ne consiste pas seulement à déterminer son emplacement précis, son degré de gravité et sa fréquence. La compréhension de l’expérience globale de la douleur comprend non seulement les aspects biologiques, mais aussi les aspects psychologiques et sociaux de la douleur de l’enfant (ce que l’on appelle le « modèle biopsychosocial »). Par exemple, il est important de tenir compte des pensées de votre enfant (p. ex. s’il considère la douleur comme une menace), de ses émotions (p. ex. anxiété, mauvaise humeur), de sa personnalité et de sa capacité à accéder à un traitement médical. Les réactions de leurs parents, des membres de leur famille, de leurs amis et de leurs enseignants à leur douleur peuvent également influencer la façon dont les enfants se sentent. Il est important de tenir compte de tous ces facteurs lorsque vous évaluez la douleur de votre enfant.

Où puis-je obtenir plus d’information?

AboutKidsHealth (https://www.aboutkidshealth.ca/Fr) offre une mine de renseignements sur l’évaluation et la gestion de la douleur chez les enfants et les jeunes.

Solutions pour la douleur chez les enfants (SKIP) (https://kidsinpain.ca/fr/) offre des ressources sur la douleur aiguë et chronique chez les enfants, ainsi que sur l’évaluation de la douleur.

L’organisme International Association for the Study of Pain (https://www.iasp-pain.org/resources/) propose des ressources sur l’évaluation et le traitement de la douleur.

Pour savoir si une intervention psychologique peut vous aider, consultez un psychologue agréé. Les associations provinciales et territoriales, et certaines associations municipales offrent des services d’aiguillage. Pour connaître les noms et les coordonnées des associations provinciales et territoriales de psychologues, veuillez vous rendre à l’adresse https://cpa.ca/fr/public/unpsychologue/societesprovinciales/.

La présente fiche d’information a été rédigée pour la Société canadienne de psychologie par Danielle Ruskin, Elise Kammerer et Kathryn Birnie, en partenariat avec Solutions pour la douleur chez les enfants (SKIP), un réseau national de mobilisation des connaissances dont la mission est d’améliorer la prise en charge de la douleur chez les enfants par la mise en place de solutions fondées sur des données probantes, grâce à la coordination et à la collaboration.

Date : octobre 2022

Votre opinion est importante! Veuillez communiquer avec nous pour toute question ou tout commentaire sur les fiches d’information de la série « La psychologie peut vous aider » : factsheets@cpa.ca.

Société canadienne de psychologie
1101 promenade Prince of Wales, bureau #230
Ottawa, ON K2C 3Y4

Tél. : 613-237-2144
Numéro sans frais (au Canada) :  1-888-472-0657

Spotlight: CPA Student Mentor Stephanie Woolridge and Mentee Ava Homiar

Stephanie Woolridge et Ava Homiar

Stephanie Woolridge photo
Stephanie Woolridge

« Mon livre préféré est La maison des feuilles, de Mark Z. Danielewski. C’est à la fois une histoire d’horreur, une histoire romantique et… universitaire? C’est un livre vraiment intéressant avec une structure fascinante! »

Stephanie Woolridge désigne d’un geste l’étagère derrière elle, située en plein centre de son écran Zoom et visible de part et d’autre de sa tête. Ava Homiar, à son tour, se déplace sur le côté de manière à ce que l’on voie sa propre étagère derrière elle, tout en la désignant du doigt.

« En fait, j’ai ce livre sur mon étagère en ce moment même! Les pages sont tout simplement fascinantes et c’est un livre absolument unique! »

Ava Homiar  photo
Ava Homiar

Le système fonctionne! Un peu comme les sites de rencontres en ligne qui cherchent à mettre en relation des personnes ayant des intérêts communs (nous écoutons tous les deux de la musique et mangeons de la nourriture, nous devrions sortir ensemble!), le Programme de mentorat étudiant de la SCP a pour but de mettre en relation des mentors et des mentorés sur la base d’expériences et d’objectifs communs. Les étudiants de premier cycle désireux de poursuivre une carrière de chercheur, par exemple, sont jumelés avec des étudiants des cycles supérieurs qui suivent la même voie. Ceux-ci peuvent les aider dans le processus de demande d’admission aux écoles d’études supérieures, leur donner des conseils sur leurs études, et parfois bien plus encore!

Ce fut le cas pour Stephanie Woolridge et Ava Homiar, qui ont été jumelées grâce au programme en septembre 2020, puis encore une fois en 2021, et tout récemment en 2022 aussi! Steph en est à la quatrième année de son doctorat à l’Université Queen’s en psychologie clinique, tandis qu’Ava en est à la troisième année de son programme spécialisé en sciences de la vie, avec une spécialisation en psychologie, à l’Université McMaster. Elles ont beaucoup plus en commun qu’un arrière-plan Zoom constitué d’un mur blanc avec une étagère au centre.

LE TEMPS D’UNE PAUSE AVEC STEPHANIE WOOLRIDGE ET AVA HOMIAR

Quel est le concept psychologique (l’effet du témoin, le biais de confirmation, ce genre de choses) qui t’a renversée la première fois que tu l’as entendu?
Ava: « J’ai entendu parler pour la première fois de la création de faux souvenirs dans mon cours de psychologie judiciaire. Cela m’a vraiment stupéfiée. J’avais déjà entendu parler des faux souvenirs, mais le fait de voir les mécanismes psychologiques qui se cachent derrière et la façon dont cela se traduit dans les événements de la vie réelle, je trouve cela particulièrement intéressant. »
Stephanie: « L’une des choses qui m’ont le plus frappée, c’est la théorie de la base sociale. Il s’agit principalement de la façon dont les relations sociales sont associées à un bien-être accru, ce que nous savons tous. Mais des études ont montré que lorsque les êtres humains sont menacés, les parties de notre cerveau qui régulent les émotions sont moins actives lorsque nous tenons la main d’une autre personne. Ainsi, si nous nous trouvons dans une situation menaçante, nous devons déployer beaucoup moins d’efforts émotionnels lorsque cette personne est à nos côtés. Notre cerveau doit travailler beaucoup plus fort lorsque nous sommes seuls. »

Tu ne peux écouter qu’un seul artiste/groupe musical pour le reste de tes jours. Quel sera ton choix?
Ava: « BTS. Ils ont une discographie tellement vaste et diversifiée que je ne pense pas pouvoir me lasser de les écouter. Et ce sont aussi des gens formidables, alors je me sens bien lorsque je les écoute. »
Stephanie: « Difficile de choisir! En ce moment, le groupe que j’écoute le plus est Rainbow Kitten Surprise. [Note de la rédaction : Imaginez ce que vous pensez qu’un groupe appelé “Rainbow Kitten Surprise” pourrait produire comme musique. Ça ne ressemble pas à ça.] Ils sont en compétition constante avec un autre artiste appelé Radical Face, que j’adore aussi… Je triche un peu en choisissant les deux qui se disputent toujours la première place dans mes préférés. Tous leurs albums sont des succès, la musique est toujours si bonne que je pourrais l’écouter en boucle pour toujours! »

Est-ce que tu pratiques un sport? Qu’est-ce que c’est, et le regardes-tu, le suis-tu?
Ava: « Je jouais au tennis quand j’étais plus jeune, mais je n’en joue plus. Je ne pratique actuellement aucun sport. J’ai toujours aimé regarder le patinage artistique, surtout lorsque les Jeux olympiques sont diffusés. Le talent artistique des patineurs est impressionnant! »
Stephanie: « J’ai joué au soccer de façon compétitive pendant de nombreuses années, mais je me suis déchiré le quadriceps et j’ai arrêté de jouer. Je fais toujours de la course, mais j’adore regarder le soccer à la télé. Même s’il n’y a qu’un seul but en quatre-vingt-dix minutes, je suis contente! »

Citation favorite
Ava: « Elle est tirée du livre d’Herman Hesse, Siddhartha : “Je peux réfléchir, je peux attendre, je peux jeûner”. Il s’agit d’un livre sur le passage à l’âge adulte qui explore la valeur de la résilience, et cette citation résume bien le thème. »
Stephanie: « Elle provient d’un livre de Glennon Doyle : “Si tu ne peux pas vaincre la peur, fais-le même si tu as peur”. Je pense qu’elle a été popularisée parce que Will Smith l’a dite à un moment donné, mais j’ai toujours aimé cette citation et j’ai l’impression que, du point de vue de la santé mentale, elle s’applique à une bonne partie de mon travail. »

Si tu pouvais devenir une experte dans un autre domaine que la psychologie, qu’est-ce que ce serait?
Ava: « J’aimerais être totalement immergée dans le domaine de la philosophie, consacrer tout mon temps à participer à des discussions philosophiques modernes et avoir les capacités et la formation nécessaires pour pouvoir le faire. Je pense que j’aimerais aussi être une experte en histoire de l’art, quelque chose comme l’histoire de l’art religieux. »
Stephanie: « J’ai l’impression que dans une autre vie, j’étais une classiciste d’une certaine façon. En première année, j’ai étudié l’archéologie, la Grèce antique et la Rome antique, et je pense que ça aurait été une carrière vraiment géniale d’être la conservatrice d’un musée ou quelque chose comme ça. L’histoire, la culture des temps anciens, j’ai toujours aimé ça. »

Intervieweur : « Si tu pouvais passer une journée dans la peau de quelqu’un d’autre, ce serait qui, et pourquoi? »

Stephanie : « Tous ceux qui se rendent à la Station spatiale internationale, comme un astronaute. Si peu de gens ont l’occasion de le faire et ce serait vraiment bien de pouvoir y aller pour une journée, de dire “c’était génial” et de retourner à ma vie normale. »

Ava : « Oh mon Dieu, je m’en allais dire astronaute aussi! Maintenant je dois donner une autre réponse, j’imagine. Mais astronaute serait vraiment amusant! »

Elles sont toutes deux les premières personnes à faire des études universitaires dans leurs familles respectives, les premières à choisir une voie scientifique. Pour Steph, cela a rendu les choses assez difficiles pendant ses études de premier cycle, car elle n’avait pas de famille vers laquelle se tourner pour obtenir des conseils sur la recherche ou sur les études supérieures. Pour Ava, l’expérience a été un peu plus facile, parce qu’elle avait quelqu’un pour la guider : Steph.

Ava et Steph ont toutes les deux commencé l’université sans prévoir de se spécialiser en psychologie. Steph s’est dit que ce serait un bon tremplin vers d’autres carrières, comme la médecine ou le droit. Ava suivait davantage de cours en sciences pures, sur insistance de ses parents. Elles ont toutes deux finalement choisi la psychologie comme domaine professionnel, en raison de leur amour du travail en laboratoire et de la recherche sociale, et dès leur deuxième ou troisième année, leurs chemins étaient tracés. Les travaux de recherche de Steph à l’Université Queen’s portent principalement sur la psychose précoce et sont axés sur des aspects tels que la cognition sociale, les relations interpersonnelles, l’intimité et la sexualité. À l’Université McMaster, Ava réalise des recherches dans le cadre du programme schizophrénie et services d’intégration communautaire de l’hôpital St. Joseph.

Pendant longtemps au cours de ses études de premier cycle, Ava a été à la recherche de mentors qui auraient pu l’aider à s’orienter dans le système d’études postsecondaires, mais elle n’a trouvé personne qui aurait pu lui offrir le type d’aide qu’elle recherchait. Au cours de cette période, à une distance de 300 km, Steph jouait le rôle de mentore auprès d’autres personnes, de diverses manières. Elle confie :

« J’ai toujours assumé des rôles de mentore tout au long de mes études. J’ai été mentore pour des étudiants de premier cycle ici à l’Université Queen’s et je le suis encore pour des étudiants diplômés dans mon département. J’ai toujours aimé faire cela. Je me suis sentie très privilégiée d’avoir eu accès à des mentors qui m’ont soutenue tout au long de ma carrière, alors l’occasion de faire la même chose pour quelqu’un d’autre ou de rendre un peu la pareille était très intéressante, car je sais à quel point c’est précieux. »

Lorsque Steph a reçu un courriel mentionnant l’existence du Programme de mentorat étudiant de la SCP, elle a tout de suite sauté sur l’occasion, sachant à quel point son expérience pourrait être précieuse pour quelqu’un qui s’engageait sur la même voie qu’elle. Entre-temps, Ava cherchait partout un mentor qui pourrait l’aider. Google l’a menée au site de la SCP, et elle a décidé de devenir membre étudiante. Elle a par la suite découvert le programme de mentorat, ce qui lui a fait connaître Steph. Ava explique :

« Lorsqu’on s’inscrit au programme de mentorat, on nous demande quels sont nos centres d’intérêt et ce que l’on envisage de faire plus tard. On est ensuite jumelé avec quelqu’un qui se rapproche de notre domaine d’intérêt, et je pense que notre jumelage était absolument parfait! Steph et moi sommes dans le même domaine, nous avons beaucoup de choses à nous dire, et elle m’a apporté un grand soutien en me permettant de lui parler de mes études et du domaine dans lequel je veux faire carrière. Le fait de bénéficier de ces conseils a vraiment influencé mes choix d’études et de carrière. Je pense que tout le monde connaît les mentors qui peuvent vous aider dans vos études, votre carrière et dans l’accès aux programmes d’études supérieures, mais avec Steph j’ai trouvé une mentore qui est aussi une amie. Nous parlons de nos vies personnelles, et avec tout ce qui se passe autour de nous, cela m’a été très utile aussi! »

La relation mentor-mentoré présente des avantages pour les deux parties. Ce n’est pas toujours un étudiant plus âgé qui sert de guide à un plus jeune. Très souvent, l’étudiant diplômé retire autant de bénéfices de ce partenariat que le mentoré. Steph confie que c’est certainement le cas pour elle.

« Au cours des deux dernières années, cela a été un tel privilège d’entendre tout ce qu’Ava a fait, de voir tout ce qu’elle a accompli et de prendre part à toutes les conversations que nous avons eues. En deuxième année, alors qu’elle postulait à ses premiers postes, et maintenant qu’elle envisage des études supérieures, ce fut vraiment un honneur pour moi d’être témoin de son évolution et de ses réalisations. J’ai hâte de voir ce qu’elle fera ensuite! »

Steph fera son entrée sur le marché du travail un peu avant Ava et mettra ainsi toutes ses connaissances en pratique, mais toutes deux ont un plan de carrière assez similaire en tête : quel que soit l’endroit où elles se trouveront, elles veulent toutes deux pouvoir y faire de la recherche. Beaucoup, beaucoup de recherche. Attendez-vous donc à les voir à nouveau ensemble à l’avenir, en tant que coautrices d’un article, collègues et collaboratrices et, on peut le supposer, en tant qu’amies pour la vie.
 

Désormais disponible : série Pathways, carrières et parcours en psychologie

La SCP est heureuse de présenter trois vidéos réalisées au début de 2022 traitant des cheminements de carrière possibles en psychologie, regroupées sous le nom de série Pathways. Ces vidéos sont une exploration rapide et instructive d’un éventail de points de vue de la part de panélistes expérimentés. Dans les vidéos, on les entend parler des études supérieures et des parcours professionnels s’offrant aux étudiants qui entreprennent des études en psychologie ou qui prévoient entreprendre des études supérieures en psychologie.

La SCP commente le rapport du Groupe d’experts sur l’aide médicale à mourir (AMM) et écrit au ministre de la Santé mentale et des Dépendances (août 2022)

La SCP a répondu par une série de recommandations au rapport final du Groupe d’experts sur l’AMM et la maladie mentale, qui a été présenté au comité parlementaire mixte spécial sur l’aide médicale à mourir. La SCP a demandé à comparaître devant le comité. La SCP a également écrit au ministre de la Santé mentale et des Dépendances concernant l’annonce faite par ce dernier octroyant 3,3 millions de dollars à l’Association canadienne des évaluateurs et prestataires de l’AMM, à laquelle les psychologues doivent être inclus.


Série « La psychologie peut vous aider » : la douleur chronique chez les enfants

La douleur chronique chez les enfants : qu’est-ce que c’est au juste et pourquoi est-ce important?

La douleur chronique touche un enfant/adolescent sur cinq au Canada. Cela signifie qu’un à trois millions de jeunes souffrent d’une douleur qui dure plus de trois mois et qui est associée à des expériences sensorielles et émotionnelles négatives. Contrairement à la douleur aiguë, qui provient généralement d’une lésion des tissus de l’organisme et dure peu de temps, la douleur chronique dure plus longtemps que le temps de guérison prévu et est comme un système d’alarme qui se déclenche et s’éteint sans lien avec une lésion réelle ou potentielle des tissus.

La douleur chronique est considérée comme une maladie en soi, comme les maux de tête. Elle peut également être secondaire à une maladie chronique, comme la drépanocytose ou l’arthrite, une intervention chirurgicale, un cancer ou une blessure. La douleur chronique peut se manifester de façon graduelle ou soudaine et peut être isolée dans une région du corps ou s’étendre à plusieurs régions. La douleur qu’un jeune peut ressentir peut être continue (ne disparaît pas) ou récurrente (fluctue dans le temps).

Étant donné que la douleur, par sa nature même, accapare beaucoup l’attention de la personne affectée, de nombreux enfants et jeunes souffrant de douleur chronique subissent des perturbations dans plusieurs aspects de leur vie quotidienne, notamment la réussite scolaire, la présence en classe, le sommeil, les relations avec les pairs, les activités, le fonctionnement de la famille et le bien-être psychologique, dont l’humeur et l’anxiété. La douleur chronique n’affecte pas seulement l’enfant ou le jeune, mais aussi sa famille. Les parents d’un enfant souffrant de douleur chronique doivent souvent composer avec une perte de productivité au travail pour répondre aux besoins de leur enfant et rapportent des niveaux plus élevés de stress lié à leur rôle de parent, d’impuissance, d’anxiété, de dépression et de symptômes de stress post-traumatique que les parents dont les enfants n’ont pas de douleurs chroniques. L’intensité de la douleur de l’enfant n’est pas un indicateur de l’ampleur des perturbations qu’il subit ou que subit sa famille. Comme la douleur est invisible et fluctue souvent, les parents, les enseignants et les pairs peuvent avoir du mal à déterminer l’intensité de la douleur d’un enfant et à savoir comment l’aider à gérer celle-ci.

Un bon moyen de comprendre la douleur chronique est d’utiliser un modèle biopsychosocial, qui est composé de trois aspects :

  1. Biologique (p. ex. nociception, traitement de la douleur dans le cerveau)
  2. Psychologique (p. ex. facteurs émotionnels et cognitifs, capacité d’adaptation)
  3. Facteurs sociaux et familiaux (p. ex. milieu socioéconomique, origine ethnique, dynamique familiale, réactions des autres à la douleur).

Ces trois facteurs s’influencent mutuellement et peuvent jouer un rôle plus ou moins important dans le développement et le maintien de la douleur chronique, selon l’âge, le sexe et les expériences antérieures de l’enfant ou du jeune en matière de douleur. La douleur chronique n’est pas uniquement un problème de santé physique ni uniquement un problème de santé mentale; les deux aspects (corps-esprit) sont interreliés. Le cerveau est l’unité de traitement des signaux de douleur et de confort. Par conséquent, toute douleur a une composante émotionnelle et est affectée par des facteurs internes et externes à l’enfant ou au jeune.

Quelles interventions psychologiques fondées sur des données probantes peuvent aider dans la prise en charge de la douleur chronique chez les enfants?

Comme la douleur chronique peut avoir de nombreuses causes, le traitement est principalement axé sur l’amélioration du fonctionnement. Cette approche vise à ce que les enfants et les jeunes souffrant de douleur chronique puissent améliorer leur humeur, leur assiduité à l’école et leur participation aux activités, bouger plus facilement, mieux dormir et passer du temps avec leurs amis et leur famille. Ces aspects sont importants, car des symptômes de dépression et d’anxiété accompagnent souvent la douleur chronique. Étant donné que les enfants et les jeunes qui présentent des symptômes de dépression ou d’anxiété sont plus susceptibles de faire état de niveaux de douleur plus élevés, il peut être utile de se concentrer non seulement sur l’atténuation de la douleur, mais aussi sur la manière de reprendre les activités qui leur sont chères.

Comme la douleur suit un modèle biopsychosocial, elle nécessite une intervention multidimensionnelle pour son traitement. L’approche la plus courante est l’approche des « 3P », qui combine des stratégies de traitement psychologiques, physiques et pharmacologiques (médicaments). Dans le cadre de cette approche, le traitement est plus efficace lorsque l’enfant ou le jeune travaille avec différents professionnels de la santé, par exemple un psychologue pour le lien entre le corps et l’esprit, un physiothérapeute pour le mouvement et un médecin si des médicaments sont nécessaires. De toutes les modalités de traitement, ce sont les interventions psychologiques qui présentent les preuves les plus solides pour la prise en charge de la douleur chronique chez les enfants, plus encore que les médicaments ou les traitements physiques. Deux des principales modalités de traitement de la douleur chronique chez les enfants et les jeunes sont la thérapie cognitivo-comportementale (TCC) et la thérapie d’acceptation et d’engagement (TAE). Ces approches thérapeutiques peuvent inclure des stratégies telles que la rétroaction biologique, la relaxation, la pleine conscience, le traitement des schémas de pensées inutiles, la fixation d’objectifs, l’hygiène du sommeil ou l’autohypnose. Les psychologues peuvent combiner ces stratégies pour traiter le lien communément observé entre la douleur et l’anxiété (p. ex. la peur du mouvement). La TCC et la TAE visent toutes deux à améliorer le fonctionnement malgré la douleur. La thérapie peut être proposée soit en personne avec un ou une thérapeute, soit à distance en ligne ou via une application.

Les parents jouent également un rôle important dans les interventions psychologiques visant à traiter la douleur chronique chez les enfants et les jeunes. Même si les parents peuvent trouver que la douleur chronique de l’enfant ou du jeune est pénible, il est important qu’ils restent le plus optimistes possible. Bien que les jeunes enfants puissent avoir davantage besoin du soutien émotionnel de leurs parents que les enfants ou les jeunes plus âgés, tous les parents peuvent mieux soutenir leur enfant s’ils savent valider et résoudre les problèmes. Cela veut dire que les parents peuvent repérer les problèmes, les décomposer en parties faciles à gérer et les résoudre de manière positive. Parfois, il peut être utile pour le parent d’apprendre à faire cela avec un ou une thérapeute afin de pouvoir soutenir au mieux son enfant ou son jeune.

Où puis-je obtenir plus d’information?

Livres

When your child hurts: Effective strategies to increase comfort, reduce stress, and break the cycle of chronic pain de Rachel Coakley

Managing your child’s chronic pain de Tonya M. Palermo et Emily F. Law

Sites Web

Application WebMAP Mobile (https://www.seattlechildrens.org/research/centers-programs/child-health-behavior-and-development/labs/pediatric-pain-and-sleep-innovations-lab/resources/)

Pain Bytes (https://www.aci.health.nsw.gov.au/chronic-pain/painbytes)

The Comfort Ability (https://www.thecomfortability.com)

Solutions pour la douleur chez les enfants (SKIP) (https://kidsinpain.ca/fr/)

AboutKidsHealth – douleur (https://www.aboutkidshealth.ca/Fr)

 Pour savoir si une intervention psychologique peut vous aider, consultez un psychologue agréé. Les associations provinciales et territoriales, et certaines associations municipales offrent des services d’aiguillage. Pour connaître les noms et les coordonnées des associations provinciales et territoriales de psychologues, veuillez vous rendre à l’adresse https://cpa.ca/fr/public/unpsychologue/societesprovinciales/.

La présente fiche d’information a été rédigée pour la Société canadienne de psychologie par Brittany Rosenbloom, Elise Kammerer et Kathryn Birnie, en partenariat avec Solutions pour la douleur chez les enfants (SKIP), un réseau national de mobilisation des connaissances dont la mission est d’améliorer la prise en charge de la douleur chez les enfants par la mise en place de solutions fondées sur des données probantes, grâce à la coordination et à la collaboration.

Date : octobre 2022

Votre opinion est importante! Veuillez communiquer avec nous pour toute question ou tout commentaire sur les feuillets d’information de la série « La psychologie peut vous aider » : factsheets@cpa.ca.

Société canadienne de psychologie
1101 promenade Prince of Wales, bureau #230
Ottawa, ON K2C 3Y4

Tél. : 613-237-2144
Numéro sans frais (au Canada) :  1-888-472-0657

CPA and MHCC Report on Employee and Employer Perspectives on Access to Psychological Services (June, 2022)

Rapport de la SCP et de la CSMC sur les perspectives des employés et des employeurs sur l’accès à des services psychologiques (juin 2022)

La Société canadienne de psychologie et la Commission de la santé mentale du Canada ont collaboré à la publication d’un rapport de recherche intitulé L’assurance-maladie complémentaire en santé mentale dans les milieux de travail canadiens : Perspectives d’employés et d’employeurs, dont le but visait à mieux comprendre les points de vue des employés et des employeurs sur l’accès à des soins psychologiques. Les résultats de l’étude indiquent que 80 % des employés estimaient que la couverture des soins psychologiques était inadéquate; 72 % des employés ont dit avoir constaté une amélioration de leur état de santé mentale après avoir reçu des soins psychologiques; 60 % des employeurs étaient convaincus que la couverture de santé mentale offrait un bon rendement des capitaux investis; et 29 % des employeurs avaient élargi la couverture en santé mentale pendant la pandémie de COVID-19. Vous trouverez un résumé du rapport ainsi qu’un lien vers le rapport complet en cliquant ici : https://commissionsantementale.ca/resource/lassurance-maladie-complementaire-en-sante-mentale-dans-les-milieux-de-travail-canadiens-perspectives-demployes-et-demployeurs-rapport-de-recherche/.


Truth, Reconciliation, Genocide And Psychology With Dr. Stryker Calvez And Dr. David Danto


Truth, Reconciliation, Genocide And Psychology With Dr. Stryker Calvez And Dr. David Danto
Dr. Stryker Calvez and Dr. David Danto talk Truth, Reconciliation, and the role of Psychology from the perspective of an Indigenous psychologist and an ally. We discuss Indigenous ways of knowing and how the apply to psychology, as well as the genocide perpetrated by Canadians against our Indigenous people.


Gender diversity issues, terminology, and human rights with Dr. Jesse Bosse and Aida


Gender diversity issues, terminology, and human rights with Dr. Jesse Bosse and Aida
Dr. Jesse Bosse is a gender-queer psychologist in Ottawa who works primarily with trans, non-binary, and gender-diverse people. Aida is a young trans person who is currently undergoing Hormone Replacement Therapy. We spoke to them both about the issues confronting gender diverse people, human rights issues, and the effects of the pandemic on this population.”


Gender diversity, education, and criminal justice with Dr. Ada Sinacore and Dr. Keira Stockdale


Gender diversity, education, and criminal justice with Dr. Ada Sinacore and Dr. Keira Stockdale
Dr. Ada Sinacore is an expert in human rights issues surrounding gender diversity. Dr. Keira Stockdale is an expert in the psychology of criminal justice. They are part of a group working to put out a statement on gender diversity amid an increase in violence and legislation targeted at the gender diverse community. We discuss LGBTQ2s+ rights in relation to education, the criminal justice system, and the discipline of psychology itself.


La SCP présente un mémoire au Comité permanent de la Chambre des communes (avril 2022)

La SCP a présenté un mémoire au Comité permanent des ressources humaines, du développement des compétences, du développement social et de la condition des personnes handicapées. Ce mémoire fait suite à une étude que le Comité a entreprise sur les pénuries de main-d’œuvre et les conditions de travail dans le cadre de l’économie des soins, laquelle comprend les travailleurs de la santé, les préposés aux bénéficiaires et les éducatrices qui se trouvent en première ligne de la pandémie mondiale de COVID-19. Le mémoire porte sur le rôle et les contributions de la psychologie au sein d’un système de soins primaires intégrés, sur l’importance de former un nombre accru de psychologues et de professionnels spécialisés en santé mentale et de l’autorisation d’exercer, et sur la nécessité de mettre en place des mesures plus fiables pour évaluer le rendement du système de santé.

Commentaires de la SCP sur le budget fédéral de 2022 (avril 2022)

À la suite de la publication du budget fédéral de 2022, la SCP a diffusé un communiqué de presse dans lequel elle souligne que, bien que le gouvernement fédéral ait pris des mesures importantes, il reste encore beaucoup à faire pour améliorer l’accès en temps opportun aux services de soins de santé mentale financés par l’État. De plus, le budget ne reconnaît pas la nécessité d’investir dans la recherche en psychologie pour mieux comprendre les urgences sanitaires et communautaires, comme la pandémie de COVID-19, et pour mieux y réagir.

La SCP fait une présentation au Comité permanent de la Chambre des communes sur la santé (HESA) (mars 2022)

La Dre Karen Cohen s’est adressée au Comité permanent de la santé au sujet de la situation d’urgence à laquelle les Canadiens sont confrontés en raison de la pandémie de COVID-19. Dans son introduction, elle a mis l’accent sur : (1) le rôle important que joue la discipline scientifique de la psychologie dans l’élaboration des politiques actuelles et post-pandémie; (2) la nécessité d’éliminer les obstacles au financement qui limitent l’accès aux soins psychologiques; (3) l’importance de former et de réglementer les ressources humaines du secteur de la santé au Canada.


Considérations relatives à un programme national de psychothérapie (février 2022)

Présidé par la Dre Karen Cohen (chef de la direction de la SCP), le Réseau de mise en œuvre d’une politique de psychothérapie (RMPP), sous les auspices de la Commission de la santé mentale du Canada, a publié récemment un rapport intitulé « Le temps est venu », qui fait des recommandations visant à améliorer l’accès en temps opportun à une psychothérapie financée par l’État grâce à un financement fédéral ciblé. Le rapport présente deux modèles de financement : (1) un fonds national pour la psychothérapie qui consisterait en un montant annuel fixe du gouvernement fédéral aux provinces et aux territoires pour élargir la couverture de l’évaluation, du diagnostic et du traitement (c’est-à-dire la psychothérapie) des problèmes de santé mentale qui ne sont pas remboursés par le système de santé public à l’heure actuelle; (2) un programme national de psychothérapie qui consisterait en un montant annuel fixe du gouvernement fédéral aux provinces et aux territoires pour l’administration d’un programme (semblable au programme IAPT du Royaume-Uni) offrant un accès élargi à des services d’évaluation, de diagnostic et de traitement (c’est-à-dire la psychothérapie) des problèmes de santé mentale.


Profils du Mois de la psychologie : Dre Charlene Senn et Dre Lorraine Radtke, Section des femmes et de la psychologie

Dre Charlene Senn
Dre Charlene Senn
Dr. Lorraine Radtke
Dre Lorraine Radtke

Dre Charlene Senn et Dre Lorraine Radtke, Section des femmes et de la psychologie
La Section des femmes et de la psychologie de l’ACP crée une communauté de chercheurs, d’enseignants et de praticiens intéressés par la psychologie des femmes et la psychologie féministe. Dans le cadre du Mois de la psychologie d’aujourd’hui, le Dr Lorraine Radtke et la Dre Charlene Senn discutent du travail qu’elles font dans ce domaine.


Profils du Mois de la psychologie : Dr Joshua Bourdage et Dre Winny Shen, Psychologie industrielle et organisationnelle

Dr. Joshua Bourdage
Dr Joshua Bourdage
Dr. Winny Shen
Dre Winny Shen

Dr Joshua Bourdage et Dre Winny Shen, Psychologie industrielle et organisationnelle
La psychologie industrielle-organisationnelle est l’étude de la psychologie en milieu de travail. Nous avons parlé au Dr Joshua Bourdage et à la Dre Winny Shen de la culture du travail, la structure organisationnelle et la grande diversité du travail qu’effectuent les psychologues I/O.


Profils du Mois de la psychologie : Dre Cheryl Harasymchuk, Dre Katherine Starzyk, et Dr John Zelenski, Psychologie sociale et de la personnalité

Dr. Cheryl Harasymchuk
Dre Cheryl Harasymchuk
Dr. John Zelenski
Dr John Zelenski
Dr. Katherine Starzyk
Dre Katherine Starzyk

Dre Cheryl Harasymchuk, Dre Katherine Starzyk, et Dr John Zelenski, Psychologie sociale et de la personnalité
La psychologie sociale et la psychologie de la personnalité sont deux disciplines différentes, mais qui sont inextricablement liées. Nous avons parlé avec la Dre Cheryl Harasymchuk, la Dre Katherine Starzyk et le Dr John Zelenski de l’histoire controversé et du présent harmonieux de ces deux champs d’études, et du travail qu’ils font pour nous inciter tous à devenir meilleurs.


Profils du Mois de la psychologie : Dr Randal Tonks et Dre Gira Bhatt, Psychologie internationale et interculturelle

Dr. Randal Tonks
Dr Randal Tonks
Dr. Gira Bhatt
Dre Gira Bhatt

Dr Randal Tonks et Dre Gira Bhatt, Psychologie internationale et interculturelle
La psychologie internationale et la psychologie interculturelle sont deux domaines distincts, mais connexes. L’étude des différences et des similitudes culturelles apporte depuis longtemps une perspective nécessaire à la psychologie, et ce travail s’accélère à mesure que le monde devient de plus en plus connecté. Nous avons parlé au Dr Randal Tonks et à la Dre Gila Bhatt du travail qu’ils font dans ce domaine.


Série « La psychologie peut vous aider » : l’attachement chez l’enfant

Qu’est-ce que l’attachement?

L’attachement est un lien affectif particulier entre deux personnes, qui répond au besoin d’être protégé. Habituellement, lorsque nous parlons de l’attachement, nous évoquons le lien entre un enfant et ses parents, ou le substitut parental. Nous parlons aussi parfois de l’attachement dans le contexte des relations amoureuses. La présente fiche d’information porte sur l’attachement entre les parents et les enfants.

Presque tous les enfants s’attachent à quelqu’un. Lorsqu’ils ne le font pas, c’est habituellement à cause de circonstances malheureuses, comme le fait d’être élevé dans un orphelinat ou d’être victime d’abus ou de négligence graves. Les enfants qui n’ont aucun lien d’attachement sont très rares, et cela témoigne parfois d’un trouble de l’attachement. Ces enfants, de même que leurs parents ou leur parent substitut, ont généralement besoin d’aide professionnelle. Nous ne traitons pas ici des troubles de l’attachement. Vous trouverez de l’information sur les troubles de l’attachement à l’adresse suivante : http://www.aacap.org/AACAP/Families_and_Youth/Facts_for_Families/FFF-Guide/Attachment-Disorders-085.aspx (en anglais).

Les enfants ont tendance à s’attacher à un petit nombre d’adultes, la plupart du temps aux adultes qui prennent soin d’eux. Ils ne s’attachent pas généralement à d’autres enfants. Même si les enfants sont capables d’avoir d’excellentes relations avec plusieurs adultes (enseignants, gardiennes, amis de la famille), ils ne sont pas vraiment attachés à ces personnes. Ils les aiment et leur font confiance, parce que les liens d’attachement qu’ils connaissent leur montrent qu’il est sécuritaire de le faire.

Bien que presque tous les enfants développent des liens d’attachement, l’attachement varie en fonction du niveau de « sécurité » qui le caractérise. Les psychologues, les chercheurs et les thérapeutes catégorisent souvent les liens d’attachement. Les principaux types d’attachement sont l’attachement sécure, l’attachement insécure et l’attachement désorganisé. La plupart des enfants (environ 60 %) ont un style d’attachement sécure. Ce type de liens d’attachement est le meilleur pour le développement de l’enfant. Le type d’attachement désorganisé conduit à des problèmes de santé mentale et de comportement très graves. Il arrive que, chez le même enfant, le style d’attachement varie en fonction de la personne qui prend soin de lui.

Quels sont les différents styles d’attachement?

Dans le style d’attachement sécure, l’enfant explore son environnement lorsque la personne qui en prend soin (la figure d’attachement) est à proximité. Il vérifie également autour de lui en regardant régulièrement la personne qui en prend soin. Si celle-ci s’en va, l’enfant cesse habituellement d’explorer. Lorsque la figure d’attachement revient, il est heureux de la voir et se calme rapidement, s’il est contrarié. Il est prouvé que le style d’attachement sécure aide l’enfant à apprendre, à montrer de l’empathie, à développer des liens, à faire face au stress, à maîtriser la peur et à être indépendant.

Il existe deux types d’attachement insécure. Dans le style d’attachement insécure évitant, l’enfant semble indifférent à la présence ou non de la personne qui en prend soin, mais dans les faits, il s’en préoccupe énormément. Généralement, l’enfant insécure évitant explore beaucoup. Lorsque la figure d’attachement revient après l’avoir laissé, l’enfant ignore souvent celle-ci, mais si l’on mesure sa réponse au stress en utilisant des mesures physiologiques, comme le rythme cardiaque, on constate qu’il est vraiment bouleversé.

L’enfant qui a un style d’attachement résistant insécure a tendance à être dépendant. En général, il cherche le contact avec la figure d’attachement et explore peu. Il est vraiment contrarié lorsque la personne qui en prend soin le laisse. Il est difficile de le calmer lorsque celle-ci revient.

Dans le type d’attachement désorganisé, l’enfant est plus imprévisible. Lorsqu’il est bébé, il a tendance à faire des choses inhabituelles, comme rester impassible ou s’approcher, la tête tournée, de la personne qui est la figure d’attachement. Lorsqu’il est d’âge préscolaire, il a tendance à être autoritaire et contrôlant.

Comment l’attachement se développe-t-il?

L’attachement se développe avec le temps et se précise peu à peu au fil des interactions entre l’enfant et la personne qui en prend soin. L’attachement est inné ou « fortement ancré ». Quand un enfant a un besoin, la personne qui en prend soin y répond. Par exemple, si un enfant tombe de son vélo et que la figure d’attachement vient le voir et le réconforte, il apprend à s’attendre à cette réaction de la part de son parent ou de son parent substitut. En revanche, si la personne qui incarne la figure d’attachement crie après lui, il apprend à s’attendre à cette réaction. Plutôt que ce qui se passe dans une situation donnée, c’est le type de réactions qui importe. Avec le temps, l’enfant intériorise ce qui se passera lorsqu’il aura besoin de la personne qui en prend soin. Celle-ci réagira-t-elle gentiment et comblera-t-elle son besoin? L’ignorera-t-elle? Criera-t-elle? Ce modèle détermine le style d’attachement entre l’enfant et la personne qui en prend soin. Le style d’attachement d’une personne n’est pas toujours observable. Il n’est activé (déclenché) que lorsque l’enfant a besoin de soins ou de réconfort (p. ex., lorsqu’il est stressé, est malade, a peur ou a mal).

L’enfant apprend également ce qu’il doit faire pour que l’adulte satisfasse à ses besoins. Doit-il demander, crier ou pleurer? À un certain moment, l’enfant en vient à s’attendre à ce que toutes les relations ressemblent à ses liens d’attachement. Il commencera alors à faire confiance aux gens, à se méfier des gens, à cacher ses sentiments ou à ne jamais savoir à quoi s’attendre. Il intériorise aussi la façon dont il doit se comporter dans ses relations.

Quand l’attachement se développe-t-il?

L’attachement commence à se bâtir peu après la naissance. L’attachement devient plus évident autour de six à neuf mois. Nous développons tous un style d’attachement, qui caractérisera notre façon de voir nos relations pendant toute notre vie, mais le style d’attachement peut changer en fonction des expériences de la vie ou à la suite d’une thérapie.

Que dois-je faire pour aider mon enfant à développer un style d’attachement sécure?

Vous pouvez faire beaucoup de choses pour aider votre enfant à développer un style d’attachement sécure. Tout d’abord, essayez d’être présent et disponible lorsqu’il a besoin de vous. Deuxièmement, laissez-le explorer ou interagir avec le monde qui l’entoure, lorsqu’il est prêt à le faire. Voici d’autres suggestions :

  • Soyez sensible aux besoins et aux émotions de votre enfant et essayez de répondre de manière adaptée à sa personnalité et à ses besoins.
  • Parlez des sentiments : vos sentiments et ses sentiments. Nommez les sentiments de chacun et dites-lui que c’est correct de se sentir ainsi. Vous pouvez le faire même lorsqu’il est bébé.
  • Restez avec votre enfant lorsqu’il est contrarié. Même lorsque votre enfant se comporte mal, vous devez lui montrer que vous l’aimez. Ne le rejetez pas; ne le menacez pas de partir.
  • Ayez du plaisir avec votre enfant : jouez, riez, lisez et regardez la télévision avec lui.
  • Laissez-vous guider par votre enfant. Cela lui montre que vous accordez de l’importance à ses idées et à ses pensées.
  • Prenez les choses en main, au besoin. Cela aide votre enfant à se sentir en sécurité.
  • Soyez constant, prévisible et stable. Cela aide les enfants à se sentir en sécurité.
  • Fixez des limites. Trop de liberté rend les enfants anxieux, même s’ils croient en avoir besoin. Vous devez être le plus fort, et faire savoir à votre enfant les limites à ne pas franchir.
  • Acceptez-le comme il est. Vous n’avez pas à approuver son comportement, mais vous devez aimer votre enfant, peu importe ce qu’il fait.

Et si je fais une erreur?

Ne vous en faites pas! Les liens d’attachement se construisent à partir de milliers d’expériences et peuvent toujours se modifier. La recherche montre que les enfants ont besoin de parents « suffisamment bons », et non de parents parfaits. En fait, il est bon, pour un enfant, d’être confronté à des difficultés (pas trop, mais un peu). Cela enseigne à l’enfant qu’il est capable d’affronter des situations difficiles et contribue à renforcer sa résilience.

Que faire si mon enfant n’a pas un lien d’attachement sécure?

Il existe une variété de thérapies, appuyées par la recherche, fondées sur la théorie de l’attachement. Il s’agit notamment de la thérapie d’interaction parent-enfant, du cercle de sécurité, de l’approche Watch, Wait and Wonder, de la guidance interactive et de la méthode du jeu réflexif familial. Consultez un psychologue ou parlez-en au pédiatre de votre enfant pour être orienté vers un professionnel qui offre des thérapies fondées sur des données probantes dans votre localité. Les thérapies mentionnées ci-dessus et d’autres traitements appuyés sur la recherche devraient être privilégiés. Même si d’autres thérapies disent être indiquées pour traiter les problèmes d’attachement, elles ne sont pas fondées sur des données probantes.

Où puis-je obtenir plus d’information?

Pour savoir si une intervention psychologique peut vous aider, vous et votre enfant, consultez un psychologue agréé. Les associations provinciales et territoriales, et certaines associations municipales offrent des services d’aiguillage. Pour connaître les noms et les coordonnées des associations provinciales et territoriales de psychologues, veuillez vous rendre à l’adresse https://cpa.ca/fr/public/unpsychologue/societesprovinciales/.

La présente fiche d’information a été rédigée pour la Société canadienne de psychologie par Jen Theule, Ph. D., C.Psych., Université du Manitoba.

Avril 2022

Votre opinion est importante! Veuillez communiquer avec nous pour toute question ou tout commentaire sur les feuillets d’information de la série « La psychologie peut vous aider » : factsheets@cpa.ca.

Société canadienne de psychologie
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Tél. : 613-237-2144
Numéro sans frais (au Canada) :  1-888-472-0657

Profils des membres: Les Drs Karen Dyck et Melissa Tiessen

Karen Dyck and Melissa TiessenLes Drs Karen Dyck et Melissa Tiessen ont lancé l’initiative The Intentional Therapist pour aider les femmes praticiennes à prendre soin d’elles-mêmes. Ils animeront un atelier précongrès au Congrès 2022 de l’SCP à Calgary.


Profils du Mois de la psychologie : Dr David Nussbaum et Dr Yusef Karimi, Extrémisme et terrorisme

Dr. David Nussbaum
Dr David Nussbaum
Dr. Yusef Karimi
Dr Yusef Karimi

Dr David Nussbaum et Dr Yusef Karimi, Extrémisme et terrorisme
L’extrémisme et le terrorisme ne se limitent pas à une région géographique ou à une période donnée. Nous en voyons les résultats partout dans le monde, ici en Amérique du Nord, au Moyen-Orient, et plus récemment, en Europe. Le Dr David Nussbaum et le Dr Yusef Karimi discutent du rôle de la psychologie dans la compréhension, et éventuellement, dans la prévention de la violence extrémiste.


Profils du Mois de la psychologie : Dre Wendy Darr, Dr Allister MacIntyre, Dre Susan Dowler et Dr Damian O’Keefe, Psychologie du milieu militaire

Dr. Wendy Darr
Dre Wendy Darr
Dr. Allister MacIntyre
Dr Allister MacIntyre
Dr. Damian O’Keefe
Dr Damian O’Keefe

Dre Wendy Darr, Dr Allister MacIntyre, Dre Susan Dowler et Dr Damian O’Keefe, Psychologie du milieu militaire
Les psychologues dans l’armée jouent de nombreux rôles, de la sélection du personnel à la conception de la formation en passant par un certain nombre de rôles thérapeutiques. Nous avons échangé avec la Dre Wendy Darr, le Dr Allister MacIntyre, la Dre Susan Dowler et le Dr Damian O’Keefe pour en apprendre davantage sur le sujet.


Profils du Mois de la psychologie : Alejandra Botia et Emily Winters, section des étudiants

Alejandra Botia
Alejandra Botia
Emily Winters
Emily Winters

Alejandra Botia et Emily Winters, section des étudiants

Les étudiants en psychologie, comme tous les étudiants, ont eu une adaptation difficile à faire ces deux dernières années. Alejandra Botia et Emily Winters nous ont parlé de ce qu’elles font pour aider leurs camarades étudiants à relever les nouveaux défis posés par la COVID.


Profils du Mois de la psychologie : Dr Jim Cresswell et Dr Thomas Teo, Histoire et philosophie de la psychologie

Dr Jim Cresswell
Dr Jim Cresswell
Dr Thomas Teo
Dr Thomas Teo

Dr Jim Cresswell et Dr Thomas Teo, Histoire et philosophie de la psychologie

Le domaine de l’histoire et de la philosophie de la psychologie est un champ d’études très vaste. Il implique en grande partie un mode de pensée axé sur une « vue d’ensemble ». Nous avons échangé avec le Dr Jim Cresswell et le Dr Thomas Teo sur leur manière de percevoir cette vue d’ensemble.


Profils du Mois de la psychologie : Dre Veronica Hutchings, Charlene Bradford, et Dre Reagan Gale, Psychologie des communautés rurales et nordiques

Dr. Veronica Hutchings
Dr. Veronica Hutchings
Dr. Reagan Gale
Dr. Reagan Gale

Dre Veronica Hutchings, Charlene Bradford, et Dre Reagan Gale, Psychologie des communautés rurales et nordiques
Vivre dans une petite communauté, en particulier dans le Nord, présente des défis particuliers. Être psychologue dans ces régions comporte également des défis particuliers. Nous avons parlé à la Dre Veronica Hutchings, à Charlene Bradford et à Dre Reagan Gale, de leur travail au Yukon et à Terre-Neuve.


Profils du Mois de la psychologie : Dr Stryker Calvez et Dr David Danto, Psychologie des peuples autochtones

Dr Stryker Calvez
Dr Stryker Calvez
Dr David Danto
Dr David Danto

Dr Stryker Calvez et Dr David Danto, Psychologie des peuples autochtones
Aujourd’hui, la psychologie est confrontée à la nécessité de modifier ses pratiques pour accueillir les personnes autochtones et attirer des praticiens autochtones, et la Section de la psychologie des autochtones affirme que cela impliquera des discussions importantes et difficiles. Nous avons parlé de la question avec le Dr Stryker Calvez et le Dr David Danto.


Profils du Mois de la psychologie : Dre Lindsay McCunn et Dr John Zelenski, Environmental Psychology

Dre Lindsay McCunn
Dre Lindsay McCunn
Dr John Zelenski
Dr. John Zelenski

Dre Lindsay McCunn et Dr John Zelenski, Environmental Psychology
La psychologie de l’environnement compte deux branches principales. Nous avons parlé à la Dre Lindsay McCunn de la branche de la psychologie de l’architecture (la conception de bâtiments et de pièces pour le bien-être des occupants) et au Dr John Zelenski, de la psychologie écologique (qui s’intéresse aux comportements écologiquement durables par l’intermédiaire de la connexion des gens à la nature).


Rapport de la SCP-CSPP sur l’accélération de l’intégration des services psychologiques dans les soins primaires (février 2022)

Dans la foulée de l’engagement du gouvernement fédéral de créer un transfert canadien en matière de santé mentale d’une valeur initiale de 4,5 milliards de dollars répartis sur les cinq prochaines années, la SCP et le Conseil des sociétés professionnelles de psychologues (CSPP) ont publié un rapport intitulé « Nouveaux investissements fédéraux en santé mentale : accélérer l’intégration des services psychologiques dans les soins primaires. » En investissant dans des services de santé mentale fondés sur des données probantes, comme la psychothérapie, offerts par des fournisseurs de soins de santé mentale soumis à une réglementation, et dont les services ne sont pas couverts par le régime d’assurance-maladie, on s’attend à ce que ces fonds rendent accessible ce qui ne l’est pas (p. ex., les services psychologiques) plutôt que de rendre plus accessible ce qui l’est déjà (p. ex., les services hospitaliers et médicaux). Selon les associations de psychologues du pays, le moyen le plus efficace et le plus efficient d’améliorer l’accès aux soins de santé mentale fondés sur des données probantes est d’investir dans des pratiques intégrées de soins axés sur la collaboration dans les milieux de soins primaires et de soins communautaires. Le rapport présente les objectifs systémiques et formule des recommandations visant à améliorer l’accès à des services de santé mentale de qualité et à intégrer les soins de santé mentale dans les établissements de soins primaires.

 

Profils du Mois de la psychologie : Dre Maria Rogers et Dre Maria Kokai, Psychologie éducationnelle et scolaire

Dr. Maria Rogers
Dre Maria Rogers
Dr. Maria Kokai
Dre Maria Kokai

Dre Maria Rogers et Dre Maria Kokai, Psychologie éducationnelle et scolaire
Bien que les termes « psychopédagogie » et « psychologie scolaire » soient parfois utilisés de manière interchangeable, ils peuvent également faire référence aux deux composantes de la psychologie tel qu’elle se pratique dans le système d’éducation : d’une part, les chercheurs qui élaborent les meilleures pratiques fondées sur des données probantes, et d’autre part, les psychologues scolaires qui mettent en œuvre les résultats de leurs recherches. La Dre Maria Rogers et la Dre Maria Kokai se sont jointes à nous pour nous donner plus d’explications.


Mois de l’histoire des noirs : Dre Cranla Warren

Dre Cranla Warren photo
Photo: Enje Daniels Photography

Dre Cranla Warren
La Dre Cranla Warren est la vice-présidente du développement du leadership à l’Institute for Health and Human Potential. Son travail est axé sur le leadership et le mentorat, à la fois auprès des professionnelles et des jeunes filles noires.


“Psychology Works” Fact Sheet: Coping with Emergencies, Disasters and Violent Events – Ukrainian version

Інформаційний бюлетень «Психологія Працює»: подолання надзвичайних ситуацій, катастроф і насильницьких подій

Як  будь-яка стресова подія у житті, надзвичайні ситуації у сфері охорони здоров’я (наприклад, пандемії), катастрофи (наприклад, цунамі, землетруси, торнадо) та насильницькі події (наприклад, масова стрілянина, терористичні акти, війни) потребують від нас можливість впоратися. Незалежно від того, дізнаємося ми про ці події по телебаченню чи відчуваємо їх особисто, ми можемо почувати себе засмученими, наляканими, або занепокоєними за нашу особисту безпеку та за безпеку нашої сім’ї, друзів та громади. Стресові події  також можуть викликати почуття та спогади про попередні травматичні події, тим самим посилюючи страждання, які ми відчуваємо.

Люди, які можуть сильніше реагувати на стрес у зв’язку з катастрофою, надзвичайною ситуацією або насильницькою подією, включають людей похилого віку, дітей та підлітків; служби першої допомоги та медичних працівників, які допомагають у реагуванні на катастрофи/кризи; людей, які мають психічні розлади, включаючи проблеми з вживанням психоактивних речовин, або надмірну тривожність; людей, які живуть самотньо або мають мало соціальної підтримки; людей, які особисто постраждали або чиї друзі та родина особисто постраждали внаслідок подій.

Що потрібно пам’ятати про стрес

Бути емоційно-враженим, у різному ступені, великомасштабними катастрофами та подіями – це нормально. Важливо пам’ятати про наступне:

  • Люди – сильні та витривалі і як правило, мають навички, необхідні для боротьби зі стресовими ситуаціями, з якими ми стикаємося у житті.
  • Не всі реагують на ту саму подію однаково, не всі виражають своє переживання однаково.
  • Реакції та способи реагування батьків, опікунів та лідерів громади впливають на те, як діти та спільнота справляються та реагують на стресову ситуацію.

Як подолати катастрофи, надзвичайні ситуації та насильницькі події

Турбота про себе:

  • Чути про катастрофу чи кризу постійно може бути дуже важко, тому робіть перерви в перегляді, читанні чи прослуховуванні новин, зокрема в соціальних мережах.
  • Бережіть своє тіло. Дихайте глибоко, робіть вправи на розтягування м’язів або медитуйте. Намагайтеся харчуватися регулярно та збалансовано, регулярно займатися спортом, висипайтеся, уникайте алкоголю та наркотиків.
  • Спілкуйтеся з іншими. Поговоріть з друзями та родиною, або з професіоналом, про те, що вас турбує і як ви себе почуваєте.
  • Керуйте своїми думками та емоціями, зберігайте надію.
  • Підтримуйте якомога звичайний розпорядок дня, включаючи заняття тими видами діяльності, які вам подобаються або які вас розслаблюють.
  • Станьте учасником зцілення (наприклад, організуйте чи беріть участь у громадському меморіалі вшанування жертв насильства, подаруйте свій час/гроші/речі, попрацюйте волонтером у місцевій агенції)

Турбота про свою родину:

Катастрофи та кризи можуть особливо засмучувати дітей та підлітків. Діти та підлітки частково реагують на те, що вони бачать від дорослих, тому залишайтеся спокійними наскільки можливо, щоб забезпечити найкращу підтримку. На додаток до обмеження доступу вашої родини до висвітлення подій в новинах та підтримки регулярних приємних занять, ви можете підтримати свою дитину чи підлітка наступним чином:

  • Дати їм можливість розповісти про свої турботи; сказати їм про події відверто, заспокоїти та дати їм зрозуміти, що вони можуть розраховувати на вас.
  • Дати їм зрозуміти, що це нормально, якщо вони засмучені або налякані; поговорити з ними про способи впоратися з своїми почуттями.

Спільні дії:

  • Будьте в курсі подій та приймайте рекомендації від експертів.
  • Дотримуйтесь інструкцій з охорони здоров’я та безпеки від медичних установ та працівників системи охорони здоров’я.
  • Пам’ятайте, що ЗМІ повідомляють про речі, які йдуть погано, або про виняткові події, частіше, ніж про те, що йде добре, або про звичайні повсякденні події.
  • Знайдіть баланс між збором інформації та дотриманням інструкцій за вашим емоційним станом. Спробуйте знайти обсяг інформації, який для вас достатній.

Коли психологічний стрес стає занадто сильним

Катастрофи, кризи та насильницькі події впливатимуть на людей по-різному. Ми можемо постраждати психологічно та/або фізично; деякі реакції можуть бути миттєвими, а інші можуть з’явитися пізніше. Насильницькі події можуть бути особливо болючими, коли жертви є частиною расової, етнічної чи іншої групи, з якою ви можете себе ототожнювати. Особливо важко впоратися зі стресовими факторами, які знаходяться поза нашим особистим контролем.

Якщо ви помітили, що поведінка вашої дитини або підлітка значно змінилася, обговоріть з ними ситуацію. Наступні ознаки та симптоми можуть сигналізувати про психологічні проблеми, щодо яких вам, або вашим близьким може бути корисна професійна допомога:

  • Зміни в режим харчування або сну (занадто багато або занадто мало)
  • Уникання інших (навіть у межах соціального дистанціювання) або зменшення спілкування
  • Головні болі, проблеми зі шлунком, біль у шиї або спині, або погіршення хронічних проблем здоров’я
  • Надмірний плач, занепокоєння, смуток, страх або напади паніки
  • Почуття гніву, провини, безпорадності, заціпеніння, розгубленості, дратівливості або нетерплячості
  • Занадто багато думок про катастрофу чи кризу або дуже частий перегляд новин про події
  • Відсутність бажання вставати з ліжка
  • Виникли труднощі з концентрацією або увагою
  • Збільшене вживання алкоголю, тютюну та наркотиків
  • Почуття надмірного бажання захищати близьких
  • Уникання занять, які подобалися в минулому
  • Серед дітей і підлітків погана успішність у школі або уникання школи, повернення до поведінки, яку вони переросли (наприклад, енурез) або неслухняну поведінку чи необачні дії.

Важливо пам’ятати, що більшість з нас в той чи інший час мали деякі ознаки та симптоми, перераховані вище. Рекомендуємо проконсультуватися з регульованим фахівцем системи охорони здоров’я, таким як психолог, ваш сімейний лікар, медична сестра, психіатр або інший спеціаліст сфери психічного здоров’я, якщо у вас є ряд цих ознак і симптомів та вони

  • продовжуються більше двох тижнів
  • продовжуються до того моменту, коли ви не можете виконувати домашню чи робочу діяльність, дозволену рекомендаціями щодо соціального дистанціювання
  • супроводжуються сильним почуттям відчаю чи безпорадності чи суїцидальними думками.

Як можуть допомогти психологи?

Жертви катастроф, надзвичайних ситуацій та насильницьких подій – роль психолога

Щоразу, коли відбувається катастрофа, надзвичайна ситуація або насильницька подія, психологи часто можуть бути мобілізовані, щоб допомогти[1]. Психологи навчені допомагати людям як впоратися зі стресом і сильними емоціями, незалежно від того, чи є вони жертва, свідок, близька людина або особа, яка надає першу допомогу.

Психологи можуть допомогти людям впоратися з психологічними та фізичними симптомами, зазначеними вище, а також допомогти наступним чином:

  • Діагностика проблем психічного здоров’я та розробка плану лікування
  • Допомога людям у використовуванні власних внутрішніх ресурсів для початку відновлення
  • Зв’язок тих, хто вижив, з іншими людьми під час того, як вони навчаються справлятися як з матеріально-технічним, так із емоційними наслідками травматичної події
  • Освіта людей про спектр емоцій, як вони можуть відчувати після події
  • Вислухати турботи та думки людей з різних питань (наприклад, турботи батьків щодо дітей)
  • Допомога людям з особливостями тимчасових умов життя, таких як притулки
  • Надання інформації та сприяння знаходженню ресурсів для поточних потреб, таких як одяг, медичне обслуговування тощо.
  • Відстоювання потреб окремих осіб або сімей, коли вони користуються системами, створеними
  • для надання допомоги
  • Допомога людям розробити власні плани прийняття змін та відновлення
  • Допомога у вирішенні конфліктів
  • Допомога людям впоратися з будь-якими життєвими негараздами, як можуть відбуватися одночасно з травматичною подією
  • Допомога дітям з використанням позитивних стратегій подолання ситуації, зі спілкуванням з іншими, та відновити знайомий розклад та види діяльності

 

Психологи з досвідом роботи в області надзвичайних ситуацій також можуть запропонувати  консультації з визнаними гуманітарними організаціями та/або запропонувати провести навчання своїм колегам. Психологи також можуть розвивати спільні дослідницькі стосунки з психологами в уражених регіонах.

Довгострокові вимоги до людей, які мають кваліфікацію в терапії та навчанні в районах, постраждалих від стихійного лиха, численні. Психологів, які бажають допомогти в надзвичайних ситуаціях, закликають підготуватися через тренінг щодо психічного здоров’я при таких подіях.

Куди я можу звернутися для отримання додаткової інформації?

Ви можете проконсультуватися з зареєстрованим психологом, щоб дізнатися, чи будуть вам корисні психологічні послуги. Провінційні, територіальні та деякі муніципальні асоціації психологів часто можуть направити вас до послуг. Назви та координати провінційних та територіальних об’єднань психологів можна знайти за посиланням https://cpa.ca/public/whatisapsychologist/ptassociations/

Додаткові ресурси

http://cpa.ca/docs/File/Publications/FactSheets/PsychologyWorksFactSheet_PTSD.pdf

http://apa.org/topics/index.aspx

http://www.phac-aspc.gc.ca/mh-sm/pubs/mental_illness/acknowl-eng.php

https://www.redcross.ca

https://www.un.org/en/

https://www.redcross.org/about-us/our-work/disaster-relief/disaster-mental-health.html

Цей інформаційний лист підготовлено Канадською Психологічною Асоціацією.

The CPA thanks  Alexandra Froese, M.Ed., R.Psych. (SK) who translated the Fact Sheet and Nadiya Sakhno who reviewed the translation.

Дата: лютий 2022 року

Ваша думка має значення! Будь ласка, зв’яжіться з нами з будь-якими питаннями чи коментарями щодо будь-яких інформаційних  бюлетенів Psychology Works : factsheets@cpa.ca

Канадська Психологічна Асоціація

Тел: 613-237-2144 / Безкоштовно (у Канаді): 1-888-472-0657

 


[1] Адаптовано з Посібника з питань психічного здоров’я Американського Червоного Хреста Foundations of Disasters

 

Profils du Mois de la psychologie : Dre Andrea Howard, Psychologie du développement

Dr. Andrea Howard
Dre Andrea Howard

Dre Andrea Howard, Psychologie du développement
La psychologie du développement couvre tout, de la petite enfance à la vieillesse, car les êtres humains se développent continuellement tout au long de leur vie. La capacité de changer au fur et à mesure que nous évoluons est appelée « plasticité », et nous en avons parlé avec la Dre Andrea Howard.


Profils du Mois de la psychologie : Dre Elizabeth Hartney et Dre Mari Swingle , Électrophysiologie quantitative

Dr. Elizabeth Hartney
Dr. Elizabeth Hartney
Dr. Mari Swingle
Dr. Mari Swingle

Dre Elizabeth Hartney et Dre Mari Swingle , Électrophysiologie quantitative
Aujourd’hui, le Mois de la psychologie met en vedette l’électrophysiologie quantitative, c’est-à-dire l’étude de l’activité électrique du cerveau. Nous avons parlé avec la Dre Elizabeth Hartney et la Dre Mari Swingle de la valeur réelle des détecteurs de mensonges et des bienfaits de l’ennui.


Profils du Mois de la psychologie : Dre Jen Theule et Dre Cathy Costigan , Psychologie de la famille

Dr. Jen Theule
Dr. Jen Theule
Dr. Cathy Costigan
Dr. Cathy Costigan

Dre Jen Theule et Dre Cathy Costigan , Psychologie de la famille
Le domaine de la psychologie familiale est aussi dynamique et complexe que les familles elles-mêmes. Nous avons parlé avec Jen Theule et Cathy Costigan des familles, des définitions et des vastes « systèmes » qui les englobent tous.